Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
16 Jan 2024 | Profession
 

Le groupe FDJ a dévoilé, ce 15 janvier, la nouvelle campagne télévisuelle sur limportance de se fixer des règles.

À lapproche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, dont FDJ est partenaire officiel, le Groupe a décidé de s’immerger dans l’univers du sport pour sa nouvelle campagne d’information préventive sur le jeu excessif et le jeu des mineurs.

•• Cette campagne détourne avec humour les codes d’une compétition sportive pour souligner l’importance de connaître les règles, tant dans la pratique sportive que dans celle des jeux d’argent.

FDJ rappelle aux Français trois règles essentielles pour un jeu récréatif et mesuré :
. avoir plus de 18 ans,
. se fixer un budget
,
. et surveiller sa pratique
,
notamment grâce à des outils mis à disposition par la Française des Jeux.

Chaque année, le groupe FDJ consacre ainsi 10 % de son budget publicitaire global à des campagnes d’information sur la prévention du jeu excessif et sur l’interdiction du jeu des mineurs.

•• Signée par l’agence Romance, cette nouvelle campagne se compose de trois comédies de 30  secondes. Chaque film présente, avec une touche décalée, une discipline dans laquelle évolue une sportive de la « FDJ Sport Factory », le collectif d’athlètes du Groupe créé en 2020. Ainsi sont présentés, le judo avec Romane Dicko, le para tennis de table avec Alexandra Saint-Pierre, et l’escrime avec Ysaora Thibus (…) Liens : judo ; tennis de table  ; escrime.

L’objectif de chacun de ces films est de souligner l’importance des trois règles qui conviennent à une pratique récréative des jeux d’argent et ils se concluent par un message à visée préventive : « Dans le sport, il vaut mieux connaitre les règles. Et pour les jeux d’argent, c’est pareil. » (Voir aussi 23 septembre).

 Commentaires fermés sur FDJ : « l’importance des règles », une nouvelle campagne de prévention du jeu excessif et des mineurs  ,
29 Déc 2023 | Institutions
 

L’année qui s’achève a charrié son lot de flops, d’échecs et autres plantages. Celui du résultat effectif du Mois sans Tabac 2023 compte parmi ces flops, passés inaperçus des grands médias d’ailleurs.

Et pour cause, son bilan est tombé au moment des annonces fracassantes du nouveau Programme national de Lutte contre le Tabac (hausse de fiscalité, paquets génériques pour le vapotage, extension des zones non-fumeurs … / voir 28 novembre).

Quoi qu’il en soit, il y aura eu seulement 157 576 inscrits sur le site Mois sans Tabac en ce mois de « novembre sans tabac » (voir 11 décembre). C’est un recul par rapport à l’édition précédente (162 012 inscrits) alors que l’objectif officiel était de faire « aussi bien », voire « mieux » (voir 21 octobre). Il s’agit du plus mauvais résultat depuis la mise en place du « Mois sans Tabac « il y a 5 ans (hors années Covid / voir ci-dessous). Lire la suite »

28 Déc 2023 | Observatoire
 

Le « Dry January », qui invite tout un Chacun à ne pas boire d’alcool pendant un mois, aura de nouveau lieu en janvier à l’initiative d’une soixantaine d’organisations mais sans soutien de l’État, une absence persistante et regrettée par nombre d’addictologues.

C’est ainsi que débute une dépêche AFP, datée du 27 décembre, que nous reprenons.

•• « Malgré l’absence de soutien de l’État, le « Défi de Janvier « (ou) « Dry January «  se prépare », ont annoncé les organisateurs de cette opération. Lancé pour la cinquième année consécutive en France, sur le modèle d’opérations semblables dans le monde anglo-saxon et scandinave, le « Dry January » (qui signifie littéralement « Janvier sec ») consiste à ne pas boire d’alcool pendant tout janvier (voir 9 et 21 janvier 2023). Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Addictions / Alcool : pas de soutien de l’État pour le « Dry January »  , ,
25 Déc 2023 | Profession
 

Incursion amusée dans un passé très politiquement incorrect … ou retour sur « les heures les plus sombres » du marketing des fabricants de tabac : cest selon son opinion.

Mais il se trouve que certains collectionneurs anglo-saxons se sont spécialisés dans les pubs de cigarettes où apparaît un Père Noël. Et il y en a un paquet, si lon ose dire.

On y voit apparaître un Père Noël, bien portant, mettant en avant des cartouches de cigarettes – avec le nom des grandes marques – en guise de cadeaux de Noël.

Avec les slogans qui vont avec :

•• « Merry Christmas for every smoker » ;

•• « 2 ways to say : Merry Christmas … pleasant smoking ! : Camel cigarettes ; Prince Albert smoking tobacco » ;

•• Un Père Noël tout enrubanné présentant une cartouche de Chesterfield : « wrapped and ready ! ». Lire la suite »

16 Déc 2023 | Trafic
 

Pertinente cette question écrite (soumise le 5 décembre) du député Luc Geismar (Modem, Loire-Atlantique) alertant le ministre de la Santé et de la Prévention sur l’intérêt de campagnes de communication contre le tabac de contrefaçon.

Malgré les nombreuses augmentations sur les produits du tabac, le nombre de fumeurs sur le territoire reste inchangé. Pire encore, un marché parallèle a émergé, sans que la sécurité des produits ne soit garantie par les autorités compétentes, constate-t-il. Le phénomène alarmant des usines clandestines démantelées en France (voir 15 janvier) met en péril toute une filière et crée avant tout un danger pour le consommateur.

Il souligne que « l’article L. 3511-3 du code de la santé publique ne permet pas à l’industrie du tabac de réaliser des partenariats avec la presse visant à faire des campagnes de sensibilisation sur la lutte contre ce marché parallèle », que ce soit du tabac de contrebande ou de contrefaçon. Lire la suite »

14 Déc 2023 | Institutions
 

À trois semaines de cette 5ème édition, portée par les associations, les médecins demandent aux autorités la preuve de leur engagement. Dans un courrier que sest procuré Le Parisien, 48 addictologues de toutes les universités de France réclament expressément à Aurélien Rousseau dafficher son soutien sans équivoque au « Défi de janvier », le mois sans alcool (« Dry January, voir 21 et 9 janvier 2023).

Parmi les signataires, laddictologue Amine Benyamina (en charge dune mission sur les conduites addictives chez les jeunes, voir 11 décembre) enfonce le clou : « Les preuves scientifiques on les a ! Réduire sa consommation permet de mieux dormir, de diminuer sa tension artérielle et le taux de sucre dans le sang. On ne comprend pas que le ministère ne soutienne pas une campagne en faveur de la santé. »

•• Leur rancune prend racine fin 2019, rappelle Le Parisien. Très populaire, le « Dry January », né en Angleterre quatre ans plus tôt, s’exporte outre-manche. La France se prépare à lancer l’opération.

« En novembre, jai été convié à découvrir la campagne dans les locaux de Santé publique France », raconte Bernard Basset, président de lassociation Addictions France, « le budget était fixé, tout était prêt. » Mais le projet ne plaît pas au syndicat des vignerons de la Champagne qui le fait savoir au chef de l’État lors d’un déplacement dans la région le 14 novembre. Coup de théâtre, le gouvernement retire son soutien à l’opération, laissant aux associations le soin de l’assumer seules, en dehors de toute politique publique. Bernard Basset tombe de sa chaise, encore ému de cette volte-face, annoncé de surcroît par la filière.

•• Depuis, d’autres polémiques ont émaillé la confiance.

En janvier, Vin et société, le principal lobby français du vin écrit une missive incendiaire à Emmanuel Macron après la diffusion d’un spot de prévention (voir 11 janvier). Le clip ne sera jamais rediffusé.

En prévision de la Coupe du monde de rugby de novembre, Santé publique France est cette fois amenée à travailler sur une nouvelle campagne. Un coach de supporters rappelle : « Ne laissez pas lalcool vous mettre KO ». Elle ne verra jamais le jour. Fin septembre, un spot est finalement retenu. Et il indigne les soignants. Elle appelle à « boire aussi de l’eau » lorsqu’on consomme de l’alcool. Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Dry January / Mois sans alcool : 48 addictologues demandent le soutien de l’État  , ,
11 Déc 2023 | Institutions
 

En définitive, il y aura eu 157 576 inscrits sur le site « Mois sans tabac » en ce mois de « novembre sans tabac » (voir 1er novembre). Soit un résultat décevant.

C’est un recul par rapport à l’édition précédente (162 012 inscrits) alors que l’objectif officiel était de faire « aussi bien «, voire « mieux » (voir 21 octobre). Il s’agit du plus mauvais résultat depuis la mise en place du « Mois sans Tabac » en 2016 (hors années Covid / voir ci-dessous).

Ceci, malgré l’importance des campagnes de communication grand public début novembre, d’un partenariat avec M6 (voir 19 octobre) et de l’engagement de plusieurs associations sur le terrain. Santé publique France est appelée à revoir rapidement sa communication et ses dispositifs. 

Comparaison avec les éditions précédentes :
• 2023 : 157 57
• 2022 : 162 012
• 2021 : 112 953
• 2020 : 125 783
• 2019 :  203 175
• 2018 :  241 000

24 Nov 2023 | Institutions
 

À la veille du Black Friday, une campagne de l’agence de la Transition écologique (agence gouvernementale) suscite la colère du secteur du commerce car elle incite à … ne pas acheter. Mais le ministère de la Transition écologie assume ces clips, tandis que Matignon trouve « maladroit » un des spots.

Dans certains clips, un « dévendeur » conseille d’acheter un téléphone reconditionné plutôt qu’un neuf, de louer une ponceuse car vous ne l’utiliserez pas souvent, de faire réparer votre lave-linge. Dans un autre, on voit un client ressortir d’un magasin les mains vides alors qu’il voulait acheter un nouveau polo. Le « dévendeur » a conseillé au client de ne pas céder à la remise de -70 % et lui explique que le polo qu’il porte déjà est très bien, avec l’avantage d’être à -100 %. Lire la suite »

13 Nov 2023 | Profession
 

« 90 % des demandes de rechargement de cartes prépayées, servent à la fraude » annonce Frédéric Vergne, vice-président national de la Confédération et président de la fédération des buralistes de Corrèze, dans La Montagne.

« Nous invitons les buralistes à être bienveillants à l’égard des clients en les informant sur ces transactions, notamment quand d’importants montants sont demandés de manière régulière par un même client. »

•• Ainsi, dans un tabac-presse à Varetz, ce mercredi, une femme rentre et demande plusieurs coupons pour recharger sa carte PCS, carte prépayée et rechargeable vendue en magasin. Le montant : 750 euros. « C’est pour vous ? C’est un tiers qui vous l’a demandé ? Vous avez confiance en lui », lui demande le patron de l’établissement. Lire la suite »

10 Nov 2023 | Vapotage
 

La campagne du Mois Sans tabac (voir 21 octobre) est l’occasion de rappeler les dangers de sa consommation. Face à ce fléau, la solution évidente du passage à la cigarette électronique se heurte en France au sacro-saint principe de précaution, déplore Xavier Brunschvicg (porte-parole du Collectif des Professionnels de la Vape pour la santé publique / voir 4 et 13 octobre) dans une tribune des Échos.

Nous la reprenons ci-dessous.

Précaution ou contradiction ? En plein Mois sans tabac, le rapport de la France à la cigarette électronique incarne à la perfection les limites d’un sacro-saint principe de précaution qui finit, ici, par s’avérer un frein à l’amélioration de la santé publique.

Comment ne pas partager ce merveilleux principe qui stipule que, tant que vous n’avez pas l’absolue certitude que votre produit ou médicament est totalement inoffensif, alors on l’interdit ou l’on en restreint l’usage ? Comment ne pas adhérer à ce principe, véritable impératif catégorique au sens Kantien du terme, qui vise à ne pas compromettre l’avenir ? Le principe de précaution a même été élevé au rang de principe constitutionnel, le niveau le plus élevé de la hiérarchie des normes.  Lire la suite »