Ce vendredi 31 mai – Journée mondiale sans Tabac (voir 2 mai) – les buralistes de la Fédération de Paris et de l’Île-de-France ont placardé sur leur devanture ou près des caisses de leurs commerces des affiches avertissant des risques liés à la vente à la sauvette de tabac de contrebande et de contrefaçon.
« Protégez-vous », « Attention, risque sanitaire ! », « Votre buraliste vous protège ! » et « L’écart de prix ne justifie pas le risque ! » sont les messages qui, inscrits en lettres capitales, sautent aux yeux.
En plus petit, et en gras, on peut aussi lire : « Notre responsabilité : pas de vente aux mineurs », « Les mineurs doivent être protégés ».
« Nous avons en quelque sorte une légitimité pour inciter à protéger la santé de tous et à soutenir des pratiques commerciales responsables : jusqu’à présent, en France, en tant que préposés de l’administration, nous sommes les seuls autorisés à vendre des cigarettes, des cigares, du tabac à rouler et d’autres produits connexes » explique Philippe Alauze, président de la Fédération des buralistes de Paris-Île-de-France à actuParis.
« Le marché parallèle se développe sous nos yeux, crée un climat d’insécurité et nuit à l’économie locale … Si rien n’est fait, les ventes de tabac de contrebande et de contrefaçon seront supérieures à celles réalisées par le réseau légal des buralistes à l’horizon 2030 », augure le président de la fédération régionale.