Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
12 Mar 2023 | Institutions
 

Se faire entendre en faisant grève est parfaitement légitime. Mais prétendre vouloir mettre la France « à larrêt » ou, pire encore, « à genoux » est évidemment inadmissible. C’est ce que déclare la CPME (dont la Confédération est membre) dans un communiqué que nous reprenons.

Quant aux différentes menaces allant des coupures d’électricité au blocage des raffineries, elles sont d’autant plus inacceptables qu’elles émanent d’une minorité qui prétend imposer sa loi à une immense majorité. La menace ciblée ne peut pas être une voie daction syndicale.

Tout cela n’est pas sans conséquence économique. Le télétravail vient, certes, diminuer l’impact sur l’activité mais il convient de rappeler que seuls un tiers des postes sont télétravaillables. La désorganisation engendrée par les mouvements sociaux dans les transports ou dans les écoles notamment, pénalise les salariés qui peinent à se rendre sur leur lieu de travail et doivent trouver des solutions pour leurs enfants. Elle freine également lactivité des entreprises, et en particulier de certains secteurs comme celui lié au tourisme ou au commerce.

La succession de journées d’actions syndicales risque donc bien de se traduire par un ralentissement de l’activité économique. Les commerçants, les hôteliers et les restaurateurs sont particulièrement inquiets de la multiplication des journées perdues. Ceux qui réalisent une partie de leur chiffre d’affaires le week-end, craignent que le rattrapage ultérieur à ce samedi soit difficile.

La CPME appelle donc les organisations syndicales mais également les manifestants, à bien avoir conscience des conséquences pour les artisans, commerçants, TPE et PME.

Elle souhaite également que le Gouvernement prenne rapidement les mesures qui s’imposent pour ne pas laisser bloquer les raffineries et mettre la France « à sec ». Il est aussi de sa responsabilité de prendre les mesures qui s’imposent pour garantir la liberté de circulation et la liberté de travailler.

La question de l’effectivité du service minimum reste également un véritable sujet qui méritera que des réponses soient apportées. Ceux qui manifestent ont le droit d’être entendus. Les autres aussi, en rappelant qu’il s’agit de l’immense majorité des Français.

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6 Mar 2023 | Institutions, Vapotage
 

Alors que ne devrait pas tarder à être annoncé un nouveau Programme national de Lutte contre le Tabac (le précédent 2018-2022 arrivant à échéance), il n’est pas inutile de revenir sur la dernière communication de l’Académie nationale de médecine correspondant à sa prise de position sur la Puff (voir 2 mars).

En effet, si l’Académie de Médecine insiste pour y demander un renforcement de la réglementation visant à protéger les enfants et les adolescents de la « Puff » (fiscalité accrue ; contrôle renforcé de l’effectivité de l’interdiction de la vente aux mineurs; imposition d’un packaging neutre), elle rappelle sa position claire et nette en faveur de la cigarette électronique. Lire la suite »

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5 Mar 2023 | Institutions
 

« Son succès auprès des mineurs a été appuyé par une promotion en force sur les réseaux sociaux digitalisés, notamment via les influenceurs, et même par des sites internet dédiés aujourd’hui interdits. »

Communiqué de l’Académie nationale de Médecine à propos de la « Puff ».

Elle lance un appel au renforcement de la réglementation pour protéger les enfants et adolescents de la « Puff ». Tout en rappelant que « pour l’arrêt du tabac, les e-cigarettes s’avèrent plus efficaces que les substituts nicotiniques traditionnels » (voir 2 mars).

28 Fév 2023 | Institutions
 

Alors que ce 23 février s’est réuni le « comité danticipation et de suivi hydrologique » pour évoquer les actions à mettre en œuvre pour anticiper la sécheresse, la CPME (dont est membre la Confédération des buralistes), parfaitement consciente de la nécessité dagir, appelle les pouvoirs publics à bien peser les conséquences économiques des décisions prises.

Interdire le remplissage des nouvelles piscines dès le mois de février, comme cela vient d’être fait dans le Var, met par exemple, les professionnels du secteur de la piscine pratiquement une année à l’arrêt, avec toutes les conséquences que l’on imagine pour une entreprise.

Or, sur le plan écologique limpact dune telle mesure est quasiment nul, le remplissage des nouveaux bassins ne représentant que 0,02 % de la consommation nationale d’eau.

De la même façon, le lavage des voitures en station ne représente que 0,2 % de l’eau consommée en France. Et pourtant, pendant près d’un quart de l’année 2022, la plupart des 10 000 stations de lavage ont dû fermer en raison darrêtés préfectoraux. De nombreux professionnels ne pourraient supporter à nouveau une telle situation.

Plutôt que ce type de mesures dont l’impact écologique réel est plus que limité, la CPME souhaite donc que les pouvoirs publics s’attaquent en priorité, et massivement, au problème majeur que constituent les fuites, responsables, à elles seules, d’un gaspillage de près de 20 % de l’eau potable. Soit 1 000 fois plus que le remplissage des nouveaux bassins.

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9 Fév 2023 | Institutions
 

Dans le cadre de sa participation au programme damélioration continue « Services Publics + », la Douane publie chaque année ses résultats de qualité de service. Nous reprenons son communiqué.

Pour l’année 2022, l’enquête de satisfaction a été diffusée du 23 novembre au 21 décembre 2022. Un panel de 1851 professionnels et 209 particuliers ont répondu à ce questionnaire.

•• Le taux de satisfaction global des usagers a augmenté par rapport à 2021 : 86,4 % (+3,9 %) des professionnels et 84,5 % (+12,9 %) des particuliers s’estiment satisfaits de la qualité de nos services. Lire la suite »

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31 Jan 2023 | Institutions
 

Les Français se sentent relativement informés face au cancer. Ainsi, près de 68% des personnes interrogées sont au fait des risques, selon les résultats du 4ème baromètre cancer de l’Institut national du Cancer / INCa (voir 25 juin 2020, 5 mai 2021) publié ce 30 janvier. 

Réalisée tous les 5 ans, cette enquête auprès de 5 000 personnes âgées de 15 à 85 ans permet de réaliser une photographie des perceptions et des comportements des Français face au cancer.

Bien informés, les Français ont tout de même tendance à minimiser les risques par rapport à leur propre comportement, notamment sur la consommation de tabac. Lire la suite »

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25 Jan 2023 | Institutions, Observatoire
 

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté, ce 24 janvier en séance plénière, son projet davis intitulé « Cannabis : sortir du statu quo, vers une légalisation encadrée ».

Nous reprenons son communiqué.

Malgré la mise en place d’un système de prohibition depuis plus de 50 ans, un des plus répressifs d’Europe, la France est le pays de l’Union européenne qui compte en proportion le plus de consommateurs et de consommatrices de stupéfiants, avec 45 % des 15-64 ans qui ont déjà consommé du cannabis au moins une fois au cours de leur vie, contre 27 % dans l’ensemble de l’Union européenne, selon l’Observatoire européen des Drogues et des Toxicomanies.

•• Actuellement, les politiques publiques en vigueur peinent à atteindre les objectifs de santé et de sécurité publique qui leur étaient assignés initialement en 1970. C’est pourquoi le CESE a souhaité se saisir de cette thématique dans un rapport et avis, qui s’appuie sur une analyse transversale des usages dits « récréatifs » du cannabis, et propose des pistes concrètes d’évolution de la réglementation en vigueur.

Fort d’une analyse complète de la situation en France grâce à l’audition d‘experts de terrain, et face à l’exemple de plusieurs pays comme le Canada qui ont déjà fait évoluer leurs cadres légaux vers la légalisation, le CESE propose dans son projet d’avis de sortir du statu quo et de faire évoluer la législation française vers une légalisation encadrée des usages dits « récréatifs » du cannabis. Il préconise trois types de mesures destinées à faire évoluer durablement le cadre répressif actuel vers un modèle d’encadrement souhaitable : la mise en place de mesures durgence, destinées à protéger les personnes mineures et à limiter les injustices.

•• Le CESE souhaite la mise en place d’une véritable politique publique de prévention et de réduction des risques spécifique au cannabis, intégrée à l’ensemble des conduites addictives, et recommande un renforcement de la répression du trafic visant directement les mineurs, en mobilisant si nécessaire l’assistance éducative judiciaire, et en créant des structures d’accueil et de soins spécifiques.

Le CESE propose de ne plus sanctionner pénalement l’usage et la culture du cannabis à titre personnel, et préconise de revoir le dépistage du cannabis au volant, en sanctionnant uniquement l’emprise, et en développant l’étude scientifique et l’opérationnalité de la mise en œuvre des tests comportementaux. En parallèle à ces mesures durgence, organiser un débat large et dépassionné au sein de lensemble de la société visant à construire un nouveau modèle dencadrement du cannabis à usage dit « récréatif ». Lire la suite »

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22 Jan 2023 | Institutions
 

Déserté depuis fin 2016, l’ex-commissariat de Longwy a de nouveau accueilli des agents … mais de la Douane. Sept labradors et leurs maîtres-chiens ont profité des locaux, appartenant à la Ville, comme terrain d’entraînement. 

Dix douaniers mosellans et meurthe-et-mosellans ont fait le déplacement, le 14 décembre, pour y entraîner leurs fidèles compagnons à quatre pattes anti-stupéfiants et anti-tabac, d’après Le Républicain Lorrain. À bord du convoi, sept labradors exerçant dans l’agglomération longovicienne ainsi qu’à Thionville, Nancy ou Saint-Avold. La Lorraine en compte dix, au total.

La simulation du jour consistait à tester ces agents canins déjà en exercice sur le terrain. « Cela permet de vérifier qu’ils détectent bien les produits qu’ils ont appris à repérer à l’école », décrit un agent, « si le chien trouve la marchandise, il est toujours récompensé par le jeu. » « L’entraînement peut aussi permettre de voir si l’animal n’a pas de souci physique. Ou de se pencher sur une peur qu’il aurait par rapport à un certain type de véhicule, à la suite d’une expérience passée » explique un confrère.

Le contrôleur principal rattaché à la brigade nancéienne veille à l’organisation de quatre de ces entraînements par an : « ils nous permettent de nous retrouver, d’échanger sur nos retours d’expérience et de travailler en progressant dans des lieux, et avec des produits, dont les chiens n’ont pas l’habitude.  » (voir aussi 5 mars 2021, 25 juin 2017).

Cette rencontre du 14 décembre était donc la première à Longwy. Aujourd’hui propriété de la Ville, l’ancien commissariat a été mis à disposition de la Douane. Ceci grâce à une convention signée le 8 décembre entre le maire, Jean-Marc Fournel, et Denis Martinez, directeur interrégional des Douanes du Grand Est.

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11 Jan 2023 | Institutions
 

Santé publique France lance, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de la Prévention, la campagne « La bonne santé n’a rien à voir avec l’alcool » qui invite à s’interroger sur le lien entre alcool et bonne santé, à changer de regard sur sa consommation d’alcool et, le cas échéant, se faire aider via le dispositif d’aide et d’écoute Alcool Info Service.

Cette campagne débute alors que le « Dry January » ou « Défi de Janvier », porté par un collectif d’associations, vient de commencer (voir 9 janvier). Cette initiative qui consiste à ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier a fait l’objet d’une évaluation par l’Agence en 2020 qui avait montré que c’était une opportunité intéressante pour maitriser sa consommation d’alcool, tient à préciser le communiqué de Santé publique France.

•• La France est l’un des pays les plus consommateurs d’alcool parmi les pays d’Europe occidentale. Plusieurs études menées par Santé publique France auprès du grand public montrent que l’alcool est très associé au plaisir, à la convivialité entre famille et amis, à la fête.

Selon les données du Baromètre de Santé publique France, en 2017, 87 % des personnes âgées de 18 à 75 ans déclaraient avoir bu de l’alcool au cours des douze derniers mois et 40% au moins une fois par semaine.

En 2020, parmi les 18-75 ans, 24 % déclaraient une consommation qui dépasse les repères de consommation à moindre risque:  à savoir maximum 2 verres par jour et pas tous les jours.

•• Diffusée du 9 au 23 janvier, la campagne – multi-support – est composée d’un film de 30 secondes, diffusé à la TV et au cinéma, également décliné en versions condensées de 10 et 20 secondes pour les réseaux sociaux. Un spot radio, sur le principe du film vient compléter le dispositif.

Le film montre une diversité de contextes où l’on trinque avec de l’alcool. Il met en scène une série d’instants de convivialité dans des scènes de vie quotidienne (réussite d’un diplôme, pot professionnel, dîner au restaurant…), ou liés aux vœux de la nouvelle année, pendant lesquelles des personnes trinquent en se souhaitant « bonne santé » ou « santé ».

13 Déc 2022 | Institutions
 

Juste après l’annonce des résultats de la dernière étude de Santé Publique France sur la prévalence tabagique en France (voir ce jour), le ministre de la Santé et de la Prévention a eu à s’en expliquer sur France Info. Extraits. 

• 700 000 fumeurs en plus en deux ans. Est-ce un échec de la politique de santé publique ?

Francois Braun : Nous avions réussi à faire baisser de façon importante le tabagisme, un peu plus de 2 millions de Français avaient arrêter de fumer. C’est 700 000 qui se remettent à fumer. Ce n’est pas une bonne nouvelle en termes de prévention.  Lire la suite »