« Co-prince » d’Andorre au nom d’une tradition qui remonte à Charlemagne, le chef de l’État a rapidement visité la Principauté hier.
Emmanuel Macron s’est adressé à la mi-journée aux membres du Conseil général, au titre « d’enfant des Pyrénées » (selon l’AFP), pour les encourager à mener à terme leurs longues négociations pour signer un accord d’association avec l’Union européenne.
Et indiquer, sous forme d’allusion : « le choix de l’Europe est celui d’un nouveau modèle qui ne repose pas sur des exemptions et des facilités mais sur la beauté des paysages, la force de son tissu économique ».
On aurait aimé une allusion plus directe à la nouvelle collaboration entre les douanes andorrane et française (voir Lmdt du 7 avril 2018).
Ou même en savoir plus sur la mise en place d’un « prix minimum » du tabac en Andorre (voir Lmdt des 18 et 20 février 2019).
Car tout « enfant des Pyrénées » sait que l’ampleur du trafic perdure (voir Lmdt des 5 et 20 juillet ainsi que 27 juin 2019).