
Une centaine de personnes ont manifesté, à Bordeaux, ce 4 novembre, pour contester l’article 23 du Projet de Loi de Finances 2026 (voir le 16 octobre) qui prévoit un texte sur les produits de vapotage et l’interdiction de la vente en ligne. Des restrictions qui signeraient, selon eux, la mort de la profession (voir le 30 octobre).
Nous reprenons l’article que leur a consacré Sud-Ouest.
« Si ça passe, on est tous au chômage. » Guillaume Thomas, président du Vaporium et ses neuf boutiques, ne mâche pas ses mots. Avec toute son équipe, il est venu manifester place de la Bourse à Bordeaux, ce mardi 4 novembre, aux côtés d’une centaine de professionnels du secteur et utilisateurs de vapes.
En ligne de mire : l’article 23 du Projet de Loi de Finances, et ces trois points de réglementation : l’interdiction de la vente en ligne, la taxation des liquides et l’assimilation des magasins à des bureaux de tabac.
« La taxe, c’est vraiment le moins grave. Les prix vont augmenter, les gens achèteront peut-être moins, mais on pourra s’en sortir. Mais l’interdiction de la vente sur Internet va tuer tous les sites fiables et sécurisés, et donc des emplois. »
Quant à être considéré comme buraliste, c’est pour lui hors de question : « Ça nous limiterait à un seul fournisseur qui demande une caution hors de prix. »











