« Près de 3 fois plus efficace … »
Le vapotage est près de trois fois plus efficace que les autres outils de sevrage tabagique étudiés par l’importante revue d’études scientifiques Cochrane (319 nouvelles études / voir 22 et 19 septembre).
« Près de 3 fois plus efficace … »
Le vapotage est près de trois fois plus efficace que les autres outils de sevrage tabagique étudiés par l’importante revue d’études scientifiques Cochrane (319 nouvelles études / voir 22 et 19 septembre).
Revenons sur l’importance de la publication de la dernière revue d’études scientifiques Cochrane sur le rôle du vapotage en matière de sevrage tabagique (voir 19 septembre). Nous reprenons la présentation qu’en fait Vaping Post.
Il y a quelques jours, l’organisation Cochrane a publié une nouvelle méta-analyse étudiant l’efficacité de la cigarette électronique pour arrêter de fumer. Quelques mois après la mise à jour de son autre analyse ayant conclu que le vaping est près de deux fois plus efficace pour arrêter de fumer que les autres substituts nicotiniques, les experts se sont cette fois-ci intéressés à 319 nouvelles études. Lire la suite »
Selon les données issues de 319 études, la cigarette électronique serait globalement aussi efficace que la varénicline et la cytisine, avec qui elle forme un trio de tête dans le domaine du sevrage tabagique.
C’est ce que soutient la dernière revue d’études scientifiques Cochrane sur la cigarette électronique, initiée en 2012 et actualisée chaque année (voir 1er décembre et 7 mars 2022), reprise par Le Quotidien du Médecin.
À partir des données de 3 828 participants, les chercheurs concluent que la cigarette électronique utilisant de la nicotine multiplie par 2,37 les chances d’arrêter le tabac, par rapport au contrôle (placebo ou intervention non médicamenteuse). Lire la suite »
Jean-Philippe Delsol (président de l’Institut de Recherches économiques et fiscales / voir 22 novembre 2022) revient sur la récente étude de l’OFDT (Observatoire français des Drogues et des Tendances addictives) portant sur le coup des addictions (voir 2 août 2023). Nous y avons déjà apporté nos propres commentaires (voir 22 août 2023).
Nous reprenons ci-dessous l’analyse que fait sur cette même étude OFDT – sous sa responsabilité – le président de l’IREF.
Sur la base des données de 2019, l’Observatoire français des Drogues et des Tendances addictives (OFDT) a publié, fin juillet 2023, un rapport pour dénoncer le coût des drogues : tabac, alcool, drogues illicites. Déjà, le fait de classer le tabac et l’alcool dans les drogues est manifestement excessif et fallacieux. Mais l’évaluation de ces coûts est plus trompeuse encore Lire la suite »
Après un salutaire « décrochage estival » pour beaucoup, passons en revue les informations importantes de ces dernières semaines concernant la filière tabac-buralistes.
• 27 juillet : la Française des Jeux annonce l’acquisition de la loterie irlandaise ; par ailleurs, les résultats semestriels de la FDJ font ressortir une progression de + 3,2 % des mises en points de vente.
• 2 août : publication par l’OFDT (Observatoire français des Drogues et des Tendances addictives) d’un rapport sur le coût social des addictions. Avec des chiffres, sur le tabac, qui posent questions ou manquent de précisions. Il semblerait que, concernant les finances publiques en elles-mêmes, le tabac rapporte plus à l’État qu’il ne coûte (voir 22 août).
• 2 août : arrivée sur le marché des premiers paquets avec des avertissements sanitaires directement imprimés sur le papier des cigarettes. Lire la suite »
Une étude du ministère de la santé révèle que le taux de prévalence tabagique chez les hommes a évolué de 28,5 %, en 2019, à 25,4 % en 2022.
Chez les femmes, le taux de prévalence tabagique est passé, sur la même période, de 8,8 % à 7,7 %. Dans l’archipel, historiquement, les femmes fument peu. Précisons qu’au Japon des mesures ont été prises, ces derniers temps, pour restreindre la possibilité de fumer dans les espaces publics urbains. Les e-liquides avec nicotine sont interdits.
Selon le quotidien économique Nikkei, près de 30 % des ventes de tabac au Japon proviennent désormais de produits de tabac chauffé (voir 10 mai 2021).
Sur les réseaux sociaux – toujours pas régulés – de plus en plus de publicités vantent l’efficacité de bracelets magnétiques pour arrêter de fumer.
Ce qui amène des tabacologues à alerter les internautes sur le fait qu’aucune étude scientifique n’a prêté une quelconque efficacité à cette méthode et que nous sommes pas loin de marketing mensonger, rapporte Doctissimo.
•• Ainsi, la société Medically Health propose une solution « 100% naturelle » qui « utilise des aimants de haute intensité pour stimuler des zones spécifiques du cerveau et tromper les envies de nicotine ». Elle propose d’autres produits « miracles » contre la migraine ou pour prévenir les déchirures, sans détailler leur composition. Lire la suite »
Les chiffres spectaculaires issus du nouveau « rapport Kopp » sur le coût des addictions ont fait leur effet dans les médias et sur les réseaux sociaux au début de ce mois (voir 2 et 7 août 2023). Dans la mesure où cela conduit à sensibiliser la population sur les graves dégâts de ces addictions (tabac, alcool, stupéfiants), on ne peut qu’y souscrire.
Cependant, les éléments-clés de ce rapport-choc méritent suscitent quelques étonnements. Lesquels feront l’objet, sans doute, d’éclaircissements dans les temps à venir. En effet, il apparaît qu’un « certain oubli » dans les éléments de calcul change du tout au tout l’une des conclusions suggérées par le rapport. Celle qui a été largement reprise par les médias.
Ainsi contrairement à ce qui a été annoncé, le tabac rapporte plus aux finances publiques qu’il ne leur coûte. Le rapport Kopp ayant « oublié » d’intégrer la TVA dans les calculs de son année de référence, 2019. Avec la TVA, le tabac a bel et bien rapporté 1,7 milliard d’euros en plus aux finances publiques cette année-là.
Mais revenons sur l’ensemble du rapport.
•• D’abord, rappelons qu’il ne s’agit pas du premier rapport Kopp.
Son auteur – Pierre Kopp, professeur à Paris 1 et qui a été aussi avocat du CNCT / Comité national contre le Tabagisme (voir 4 janvier 2017) – a déjà produit deux autres rapports : en 2005 et en 2015 (voir 11 septembre 2015). La version qui vient de sortir correspond à des données collectées sur l’année 2019.
En leur temps, ces rapports ont surtout servi à appuyer diverses mesures anti-tabac : interdiction de fumer dans les lieux publics fermés ; mesures fiscales ; paquet neutre …
•• Cette nouvelle édition met donc en avant des chiffres forts.
Le « coût social du tabac » : 156 milliards d’euros.
Le « coût social de l’alcool » : 102 milliards d’euros.
Le « coût social des drogues illicites » : 7,7 milliards d’euros.
•• Comment l’auteur en arrive-t-il là ?
C’est assez compliqué. Dans son approche, le « coût social » correspond au « coût monétaire des conséquences de la consommation » du produit en question : soit l’addition de « coûts externes » et de « coûts pour les finances publiques ».
Arrêtons-nous au cas du tabac.
Les « coûts externes » comprennent la « valeur des vies humaines perdues à cause du tabac » pour 88 milliards (évaluation faite « par convention » et suite aux recommandations d’un rapport officiel qui a défini le coût de la perte d’une vie humaine par an, soit 115 000 euros ; une donnée destinée à évaluer les politiques publiques mais très peu utilisée en fait), la perte de la qualité de la vie (pour 55 milliards), et les pertes de production (pour 10 milliards).
On précisera, au passage, que le nombre de décès dus au tabac est en baisse. Et que ces « couts externes » sont modulés par le fait que ces mêmes décès sont autant de retraites à ne plus verser (soit 2,8 milliards d’euros en moins). Mais force est de reconnaître que si ces éléments doivent être pris en considération, ils sont très subjectifs et méritent d’être discutés : comment évaluer précisément et objectivement « les pertes de production » dues à l’usage du tabac ?
En revanche … les « coûts pour les finances publiques » sont plus aisés à identifier (dépenses provoquées par les soins, remboursement des soins, coûts des campagnes de prévention et de la lutte contre les trafics). Ces coûts sont mis en comparaison avec les recettes fiscales (quand il y en a) correspondantes.
Comme indiqué au début de l’article, il semblerait que les recettes fiscales 2019 dues au tabac, reprises dans le rapport, « oublient » la TVA appliquée aux produits tabac. Surprenant, n’est-ce pas ?
Il faudrait donc déjà rajouter aux 13,1 milliards de recettes fiscales (pour 2019), annoncées dans le rapport, 3,4 milliards de TVA en plus. Soit un total de recettes fiscales apportées par le tabac de 16,5 milliards d’euros.
Et pas seulement 13,1 milliards d’euros comme annoncé à la ligne « taxation » du rapport Kopp. Ce qui voudrait dire qu’au strict niveau des « finances publiques », le tabac a rapporté en 2019 plus qu’il n’a coûté : une somme de 1,7 milliard d’euros en plus. Étonnant, n’est-ce pas ?
•• On remarquera que si ce rapport ne formule aucune recommandation explicite, son auteur s’est exprimé – dans les colonnes des Échos (du 2 août) – pour mettre en avant « à titre personnel, quelques pistes d’améliorations «: légaliser le cannabis, en « créant une taxe significative, à la manière du tabac » et continuer à augmenter les taxes pour le tabac.
On y est. Tout cela pour cela … Alors que nous en sommes déjà à un paquet de 20 cigarettes à 11,50 euros. Avec un marché parallèle estimé à 39,7 % de la consommation totale. Et que malgré ce niveau de prix nous connaissons toujours à un taux de prévalence tabagique au quotidien de 25,3 %.
Tout en reconnaissant l’utilité de la démarche de ce rapport Kopp on restera donc prudent sur ses conclusions. Du moins par rapport à l’exploitation que pourront en faire certains. La volonté à tout prix de produire des chiffres-chocs pour les médias ne justifie pas tout.
Le Comité national contre le Tabagisme (CNCT) a mis en ligne son dernier baromètre de la publicité (interdite) tabac sur les lieux de vente (voir 24 mai 2023, 19 octobre 2022).
En voici la conclusion / synthèse que nous laissons sous sa responsabilité. Sachant que les résultats se présentant ci-dessous s’appuient sur 90 visites de 63 bureaux de tabac, 10 enseignes de vapotage et « 3 autres lieux de vente » différents entre avril et juin 2023 dans plusieurs villes de France.
Principales tendances relevées avec les commentaires du CNCT : Lire la suite »
La Brunel University London, reconnue pour son niveau parmi les établissements universitaires de la capitale britannique, vient de publier une étude intéressante : elle montre très concrètement que le système public de santé britannique (National Health Service / NHS) pourrait économiser 500 millions de livres (585 millions d’euro), par an, si la moitié seulement des fumeurs adoptaient des produits de nouvelle génération (vapotage, tabac à fumer).
L’étude a été publiée par The British Journal of Healthcare Management. « … De quoi mobiliser des ressources dont on a un besoin pressant pour d’autres traitements » assure Francesco Moscone, auteur de l’étude, économiste et professeur à la Brunel University. « Et si on arrive à convertir seulement 10 % des fumeurs, le NHS économiserait déjà 103 millions de livres (120 millions d’euros) ». Lire la suite »