Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
22 Mar 2023 | Profession
 

Le tribunal de police de la Marne a condamné – en première instance – sept buralistes de Reims à des amendes de 135 euros pour avoir vendu du tabac à des mineurs. Des condamnations qui font suite à des contrôles menés par le Comité national contre le Tabagisme.

Selon France 3 grand Est,  un de ces buralistes s’est vu obligé d’afficher la décision de justice à l’entrée de son commerce. Dans son cas, les faits se sont produits, à en croire l’affiche, le « 26 août 2021 ».

•• Il s’agit d’une condamnation « par jugement contradictoire le 9 janvier 2023 », par « le tribunal de police de Reims ». Un peu plus loin, cette même affiche énonce la décision de justice prononcée à l’encontre du commerçant. Il s’agit d’une « amende contraventionnelle de 135 euros ».

Ces opérations de contrôle ont eu lieu à Reims, mais aussi dans d’autres villes de France à différentes périodes (voir 29 décembre 2022).

•• Le CNCT a expliqué à France 3 sa procédure : « un premier volet comprend la sensibilisation des buralistes, notamment ceux concernés par ces ventes. Des documents leur sont transmis pour leur permettre de se mettre en conformité. Ensuite, des contrôles ont lieu au moyen de mineurs clients mystères qui achètent du tabac.

Un adulte est présent avec eux, pour vérifier la conformité à la loi par rapport à différents points : que les affiches indiquant l’interdiction de vente de tabac aux mineurs soient visibles et lisibles; qu’il y ait un contrôle de l’âge des acheteurs … ». Et de poursuivre :« les débits concernés reçoivent un rappel, avec copie à leur administration de tutelle, à savoir les Douanes. De nouveaux contrôles des buralistes qui ont déjà accepté la vente aux mineurs ont encore lieu plus tard, cette fois avec la présence d’huissiers. Ceux qui sont de nouveau pris sur le fait, font alors l’objet de poursuites ».

21 Mar 2023 | Profession
 

Cela va faire 3 semaines que les prix des produits du tabac ont sensiblement augmenté suite à une augmentation de fiscalité non moins sensible (voir 11 février).

Augmentation dont l’effet réplique va d’ailleurs se faire ressentir, sur certaines références, dès le 1er avril prochain (voir 15 mars).

Mais contrairement à d’autres époques ces hausses substantielles des prix du tabac n’ont, pour le moment, pratiquement rencontré aucun écho dans les médias.

Pas de gros titres sur les chaînes d’information continue. Pas de fumeurs interviewés à brûle-pourpoint en sortant d’un bureau de tabac. Pratiquement pas de buralistes interrogés. À quelques exceptions près (voir 1er mars et ci-dessous).

Cette fois ci la hausse du tabac s’est trouvée noyée dans le mouvement de l’inflation générale : des prix de l’alimentation à ceux de l’énergie en passant par les tarifs d’un tas de services. Les médias – habituellement hyper réactifs sur le sujet – n’y ont pas prêté plus d’attention que cela.

Il est vrai que, par ailleurs, l’actualité est abondante. À suivre …

21 Mar 2023 | Profession
 

À Vitry-le-François (12 000 habitants, Marne), les buralistes ne croient pas que les augmentations de prix du tabac seront efficaces pour réduire le nombre de fumeurs. Pour eux, elles encouragent simplement le trafic. Enquête de L’Union . 

« Le Gouvernement se voile complètement la face. À chaque hausse des prix, nous autres buralistes, on en prend un coup. Ils ont l’impression qu’en augmentant les prix, la consommation diminue, mais c’est faux. Les gens se fournissent simplement sur des réseaux parallèles. Dans une ville comme Vitry, on trouve des revendeurs très facilement » réagit un buraliste à la tête du « Narval ». Lire la suite »

21 Mar 2023 | Profession
 

Lancé en 2009, Transcash est le premier acteur à investir le secteur des modes de paiements alternatifs. Face aux questions récurrentes du pouvoir dachat et des dépenses des Français, le groupe fait lumière sur les attentes et les modes de consommation de la population envers ces nouveaux modes de paiement.

Nous reprenons sa communication.

•• En France, 4 millions de personnes sont non bancarisées, dont 1 million d’entre-elles car interdits bancaires. Face à cela, les moyens de paiement alternatifs développés par Transcash & Fyve ont ainsi permis à plus de 500 000 Français d’avoir accès à un moyen de paiement depuis 2009.

Au-delà de la question du pouvoir d’achat, ces derniers sont également prisés pour :

• l’éducation des enfants : 26 % des ados possèdent une carte à leur nom et 73% des parents considèrent cela comme un outil pédagogique de gestion.
• un cadeau.
• l’étranger : elles peuvent être utilisées dans le monde entier et cela diminue les complications en cas de vol.
• les dépensiers compulsifs.
• ceux qui n’ont pas de compte bancaire.

À noter également que le taux de confiance envers les cartes et bracelets prépayés culmine à 89 % chez les utilisateurs.

•• Enfin, Fyve, la fintech lancée par Transcash à l’été 2022, a récemment lancée le 1er bracelet de paiement sans contact étanche (2 bracelets et d’une mini-carte vendu au prix de 20 euros) , ajustable et rechargeable (voir 4 août et 23 mai 2022).

Une utilisation qui se concentre principalement à Paris et en région parisienne puis à Lyon, Lille, Marseille, Nice. Dans l’ordre des dépenses, les « Fyvers » utilisent leur bracelet pour effectuer leurs courses quotidiennes en supermarché, manger dans un fastfood ou un restaurant traditionnel, boire un verre et se divertir. Lire la suite »

20 Mar 2023 | Profession, Récents
 

Des positions claires sur la stratégie de son entreprise … des remarques pertinentes sur les choix gouvernementaux : Romain Laroche, directeur général de Seita (voir 3 et 8 novembre) revient pour Capital sur les enjeux que traverse aujourd’hui la filière tabac.

Nous en reproduisons l’intégralité.

•• Capital : Quels sont les principaux enjeux auxquels le groupe Seita a dû faire face ces dernières années ?

Romain Laroche : Depuis 21 ans que je travaille dans le groupe, les challenges se sont multipliés. On observe une baisse constante des ventes dans le réseau des buralistes tandis que celles issues de la contrebande et de la contrefaçon ont explosé, passant de 24,57 % à 35,46 % entre 2017 et 2021. De manière générale, le nombre de fumeurs diminue chaque année.  Lire la suite »

20 Mar 2023 | Profession
 

Comme si la presse découvrait seulement que certains buralistes vendent des poppers … Le Losange de février 2022 y avait consacré un dossier. Voici comment Le Journal du Dimanche, ce 19 mars, présente le sujet.

Si les jeunes de 17 ans consomment moins de cigarettes, d’alcool et de cannabis, selon la dernière enquête de l’OFDT (voir 9 mars), ils redécouvrent un produit : le poppers. Depuis 2017, sa consommation enregistre un bond de … 25 %. Plus d’un jeune de 17 ans sur dix avoue y avoir déjà goûté, ce qui en fait, après le cannabis, la substance psychoactive la plus répandue dans cette classe d’âge.

•• Longtemps associé à la communauté gay, le poppers est tendance chez les jeunes filles, plus nombreuses que les garçons (11 % contre 10,9 %) à inhaler ces petits flacons de nitrites d’alkyle aux vertus aphrodisiaques. Pour les attirer, les fabricants proposent des packagings girly et des parfums fruités.

En 2007 puis en 2011, les pouvoirs publics ont bien tenté, par décret, d’interdire ce vasodilatateur. À chaque fois, le Conseil d’État, saisi notamment par le Syndicat national des Entreprises gaies (Sneg), s’y est opposé, dénonçant « une mesure excessive et disproportionnée » au regard des risques pour le consommateur. Cette bataille juridique a contribué à faire sortir de l’ombre les petites fioles et à banaliser les usages dans les milieux hétéros branchés, mais aussi chez les ados en quête de sensations.

•• « On est passé d’un produit confidentiel, confiné à la communauté gay qui savait maîtriser sa consommation, à un produit accessible partout, un peu comme le protoxyde d’azote » analyse le directeur du Sneg, Rémi Calmon. On en trouve même dans les bureaux de tabac… »

Si le premier réseau de distribution reste les sex-shops, les buralistes ont investi le marché dès 2013, une fois assurés que la commercialisation de poppers était autorisée, selon la Confédération nationale des buralistes. Environ 3 000 établissements sur plus de 23 000 en vendent. On en trouve aussi sur Internet, et même en livraison à domicile, en commandant sur Deliveroo par exemple (…)

Pourtant, l’usage du poppers n’est pas sans risques pour la santé (problèmes cardiovasculaires, malaises, diminution de l’acuité visuelle, …) et mobilise depuis des années les autorités sanitaires et le réseau français d’Addictovigilance, qui préconisent que « des mesures de restriction de leur accès soient mises en place ». Photo : JDD

19 Mar 2023 | Profession, Récents
 

Ce 13 mars, Emmanuel Magniez (président des buralistes de Seine-Maritime / Rouen, voir 16 septembre 2019 et 5 mai 2022) est intervenu longuement sur RCF-Normandie à propos du tabac de contrebande.

Phénomène qui a pris tout récemment une singulière importance dans sa région avec le démantèlement de la plus grande usine clandestine de fabrication de cigarettes découverte jusqu’à maintenant en France, à Saint-Aubin-les-Elbeufs, à 24 kilomètres de Rouen (voir 15 et 21 janvier 2023).

Il a déclaré, à ce propos : « nous nous sommes portés partie civile. Nous voulons être dans le dossier … » Par ailleurs, Emmanuel Magniez a eu le temps de se livrer pour les auditeurs à un véritable exercice de pédagogie sur la contrebande et la contrefaçon de tabac. Extraits de ses explications et de son argumentation. Lire la suite »

19 Mar 2023 | Profession
 

Pour l’État, qui confie à la profession de nouvelles missions, il fallait renforcer les moyens engagés pour protéger le réseau des quelque 246 bureaux de tabac d’Indre-et-Loire.

Une convention a donc été signée par le préfet, le procureur de la République, les douanes, la gendarmerie nationale, la police nationale et la fédération des buralistes d’Indre-et-Loire ce vendredi 17 mars. La 67ème à notre connaissance (voir 13 et 8 mars).

« Notre réseau est confronté chaque jour à l’insécurité et aux conséquences du marché parallèle. L’accroissement de la contrebande et des réseaux illicites n’y sont pas étrangers et ont eu des conséquences immédiates sur nos commerces (…) En tant que commerçants préposés de l’État, il était essentiel de réunir sensibilisation, sécurisation et coopération entre les différents organes territoriaux pour lutter plus efficacement » commente son président Matthieu Meunier pour La Nouvelle République. Lire la suite »

19 Mar 2023 | Profession
 

Saccagé et vidé

• Indre-et-Loire. Alertée par le boulanger, la patronne d’un bar-tabac-presse de L’Île-Bouchard (près de Chinon) a constaté de gros dégâts ce vendredi 17 mars au petit matin. La partie bar-tabac a été saccagée et le stock de cigarettes, qui venait d’être réapprovisionné, a disparu.

Les malfaiteurs auraient accédé à l’intérieur du bâtiment en cassant le mur d’une imprimerie mitoyenne.

Depuis son installation il y a vingt ans et plus particulièrement depuis la mise en place de la partie tabac, la buraliste comptabilise 18 méfaits entre les agressions au magasin, les tentatives de cambriolage et les cambriolages effectifs. Il s’agit du deuxième cambriolage en à peine un mois dans le secteur (voir 22 février).

À la fermeture

• Rhône. Peu avant la fermeture d’un bar-tabac à Georges-de-Reneins (9 kilomètres de Villefranche-sur-Saône), un individu est entré et a braqué le buraliste avec une arme de poing. Il s’est fait remettre la caisse avant de quitter l’établissement puis de prendre la fuite.

18 Mar 2023 | Profession
 

Les buralistes, « commerçants d’utilité locale » … Quels services supplémentaires simplifieraient la vie des lecteurs de L’Alsace ? Voici les réponses reçues par le quotidien régional.

•• Souhait numéro un : des services postaux pour pallier la fermeture de nombreux bureaux de Poste. Si l’on peut déjà acheter des timbres chez son buraliste, un couple aimerait pouvoir y envoyer et retirer des colis (ndlr : ce qui est déjà possible chez certains buralistes).

Un autre rêve même d’un point relais, ce qui lui éviterait les 10 kilomètres qu’il est actuellement obligé de parcourir pour trouver le plus proche.

•• Un internaute voudrait pouvoir y « acheter sa vignette Crit’Air », nécessaire pour pénétrer dans les zones ZFE. Comme au « bon vieux temps » des vignettes automobiles que l’on devait renouveler tous les ans et que l’on achetait, justement, chez son buraliste.

Autre service qui serait très utile à une autre lectrice, « pouvoir imprimer les documents non confidentiels que je reçois par mails ».

•• Un répondant qui s’intéresse à l’activité presse regrette de ne pas pouvoir «commander des numéros de magazines, avec ensuite un vrai suivi avec le client sur l’arrivage des magazines. C’est vraiment ce qui me manque pour avoir une raison de m’y rendre ».

•• Et si un couple pouvait y « boire un petit café », nul doute qu’ils seraient des fidèles. Ajoutez à cela le dépôt de « pain et de viennoiseries » réclamé par un lecteur et vous obtenez le commerce de proximité rêvé par les lecteurs de L’Alsace.

Mais on remarquera, aussi, que nombre de buralistes développent déjà ces activités (ndlr) ?