Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
7 Sep 2024 | Profession
 

L’hiver dernier, la nouvelle avait retenti comme un tir de fusil pendant la chasse : les bureaux de tabac allaient vendre des cartouches (voir 25 novembre et 7 décembre 2023). Mais le coup était parti un peu vite, reconnaît Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes. Seule une poignée d’entre eux a saisi l’opportunité.

C’est ainsi que débute un article des Échos (daté du 4 septembre) dont nous reprenons des extraits.

•• La Confédération des Buralistes et celle de la chasse se renvoient la balle sur la paternité de cette initiative, rendue possible par un assouplissement de la procédure d’agrément pour vendre des balles et cartouches à gibier.

Depuis le 1er janvier 2024, plus besoin d’un Certificat de Qualification professionnelle (CQP) d’armurier, un diplôme qui permet de vendre aussi des armes et qui avait été imposé aux commerçants en 2012. Il suffit d’un simple « certificat munitions » allégé, créé après dix ans de lobbying de la Fédération professionnelle des Métiers de l’Arme et de la Munition (Fepam).

•• En pratique, la Fepam, qui a formé 150 commerçants depuis le début de l’année, compte moins de 10 % de buralistes : la plupart en Corse, dans le Sud-Ouest et en Bretagne. La Fepam les encourage à s’y intéresser malgré les 800 euros de la formation (deux jours en distanciel) et le coût des livraisons,

La Confédération des buralistes, elle, veut relancer le sujet auprès de ses adhérents, faisant valoir le million de chasseurs et les 470 millions de cartouches et balles tirées à la campagne, où sont situés 42 % des bureaux de tabac. Contrairement aux armureries concentrées en périphérie des grandes villes. (Voir aussi 7 janvier).

7 Sep 2024 | Profession
 

Les gendarmes prennent des risques

• Eure-et-Loir. Trois individus ont été interpellés, dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 septembre, à hauteur de la rocade de Chartres, après une série de cambriolages, dont un visait un bar-tabac à Thivars (7 kilomètres de Chartres).

Alertée par la gendarmerie locale, la police a posté des patrouilles sur les giratoires de la rocade. Face à ce dispositif, les suspects ont emprunté la route à contresens et ont percuté une voiture de police. Pour interpeller les trois malfaiteurs, les policiers ont dû faire usage de leur arme.

Les suspects sont actuellement en garde à vue.

6 Sep 2024 | Profession
 

Deuxième volet de la page des Échos (édition du 4 septembre) consacrée aux buralistes (voir 4 septembre) : Douanes et bureaux de tabac partagent le même objectif de lutter contre les ventes frauduleuses de cigarettes. Mais les commerçants veulent plus … L’essentiel.

Pour Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, la chute continue des ventes (un tiers en volume depuis 2017, et -16 % au premier semestre 2024 par rapport à la même période de 2023) « ne correspond absolument plus à la baisse du tabagisme », relativement stable depuis 2019.

Selon lui, les fumeurs qui habitent à moins de 150 kilomètres d’une frontière s’en vont acheter des paquets à 5 euros en Italie, Espagne ou Luxembourg ou à 8 euros en Belgique et en Allemagne. Davantage encore depuis que la France a modifié, au printemps, les restrictions sur le nombre de cartouches transportées par un particulier (voir 29 mars et 11 avril 2024). Lire la suite »

6 Sep 2024 | Profession
 

La Douane vient de publier l’évolution des ventes officielles de tabac, en France continentale, du mois d’août : évolution en volumes par rapport à août 2023.

Cigarettes : -13,30 %

 Tabac à rouler : -17,70 %

Cigares/cigarillos : -9,70 %

Le communiqué indique que le nombre de jours de livraison, chez les buralistes, en août de cette année a été de 20 contre 22 en août 2023. Rappelons que les comparaisons, mois pour mois, ne sauraient être significatives d’une vraie tendance qu’il convient toujours de mesurer sur une période plus longue (voir 13 août).

6 Sep 2024 | Profession
 

Le jour du lancement de la septième édition de loffre de jeux « Mission Patrimoine » (voir 3 septembre), Stéphane Bern sest rendu au bar-tabac des Glaces à Dangeau (à 15 kilomètres de Châteaudun / Eure-et-Loir) afin de gratter de premiers tickets.

Et depuis sept ans, il le dit lui-même, « je joue beaucoup, mais je ne gagne jamais. Et pourtant, un ticket sur trois est gagnant » rappelle-t-il dans LAction Écho.

Mais pour « Monsieur Patrimoine », c’est sans regrets : « je fais gagner de largent à la Fondation, cest le principal … ».

Après avoir gratté les six cases sur deux cartons, pas de chance pour Stéphane Bern qui estime ne rien avoir gagné. Mais après avoir passé ses tickets sous la machine pour effectuer les vérifications … il aura finalement remporté 15 euros. « Même si on pense avoir perdu, il faut toujours vérifier à la machine » rappelle le buraliste.

6 Sep 2024 | Profession
 

Irresponsable

• Gard. Le 22 avril dernier, un individu est interpellé en flagrant délit par la police alors qu’il venait de pénétrer par effraction chez un buraliste de Nîmes pour y voler 7 cartouches de cigarettes. Cela faisait trois fois qu’il commettait un tel méfait au même endroit.

Ce mardi 3 septembre, le mis en cause comparaissait libre à la barre du tribunal de Nîmes. Le buraliste à la barre se dit épuisé par ces faits. Une vidéo montrant  aussi le prévenu jeter une plaque d’égout dans la vitrine afin de la briser.

Le prévenu a du mal à s’exprimer et semble ne pas comprendre ce qui se passe. Il présente de toute évidence des troubles personnels psychologiques. Le tribunal évoque d’ailleurs le caractère dangereux du prévenu.L’avocate de la défense souligne d’ailleurs que son client a un âge mental évalué à 8 ans, et qu’il n’est pas responsable pénalement.

Le tribunal, après délibération, a condamné le cambrioleur récidiviste civilement, à verser des indemnités à la partie civile mais l’a déclaré irresponsable pénalement. Il demande qu’il fasse l’objet de soins. Lire la suite »

5 Sep 2024 | Profession, Récents
 

Patrick Fauqué cultive du tabac blond de Virginie depuis 42 ans au sein de son exploitation familiale à Biran (18 kilomètres dAuch). Une production devenue marginale dans le Gers malgré une forte rentabilité. Reportage dans La Dépêche du Midi.

« Il y a en a qui naissent dans un chou, moi je suis né dans un pied de tabac » … Patrick Fauqué assume pleinement la culture « exotique » où il produit également du maïs à pop-corn et du foie gras, « pour passer l’hiver ». Il faut dire que cette culture le démarque grandement de ses voisins agriculteurs. « Il y a toujours eu du tabac sur lexploitation. Cest la 42ème année que lon plante du tabac blond de Virginie », poursuit-il.

•• Ses plantes de tabac s’étalent sur une surface de 140 hectares, pour une production moyenne annuelle de 10 tonnes. Des coopératives extérieures lui fournissent les minuscules graines – 12 000 par gramme – et Patrick se charge du reste avec l’aide de sa compagne Isabelle et son fils Guillaume, épaulés par des travailleurs saisonniers. Lire la suite »

5 Sep 2024 | Profession
 

Trois jours après la mise en examen et le placement en détention provisoire de cinq hommes suspectés dune cinquantaine de cambriolages dans les bureaux de tabac du Puy-de-Dôme et de lAllier (voir 1er septembre), un buraliste de Clermont-Ferrand a été la cible dune attaque à la voiture bélier (voir 3 septembre) …

Un nouveau coup dur pour la profession qui, depuis plusieurs mois, subit une vague sans précédent de vols ou de braquages (48 depuis le début de l’année). Vincent Charbonnel, président de la fédération départementale, exprime sa colère et son exaspération dans La Montagne

•• Dans quel état desprit se trouvent les buralistes du Puy-de-Dôme après cette nouvelle attaque ? 

• Vincent Charbonnel : Nous sommes complètement abattus, choqués. Nous étions un peu tranquilles après larrestation de cinq cambrioleurs présumés, la semaine dernière. Et là, on se dit que nous ne sommes pas protégés. Toute lannée, nous collectons des taxes pour l’État et finalement, l’État ne nous protège pas suffisamment. Nous sommes vraiment remontés, certains de mes collègues ont peur.  Lire la suite »

5 Sep 2024 | Profession
 

En cassant la serrure

• Seine-Maritime. Aux premières heures de ce lundi 2 septembre, plusieurs individus ont forcé la porte dentrée dun bar-tabac à Torcy-le-Grand (19 kilomètres de Dieppe) en cassant le barillet de la serrure.

Une fois à l’intérieur, les malfaiteurs ont dérobé le fonds de caisse.

Ils ont également pris du tabac et les jeux à gratter avant de repartir.

Dans la poussette …

• Seine-Maritime. Le 13 août 2023, deux femmes âgées de 43 ans et 32 ans avaient dérobé des cigarettes, des lunettes et un porte-monnaie dans un bar-tabac à Dieppe.

Pendant que l’une distrayait le patron, son acolyte est soupçonnée d’avoir subtilisé le butin. Un témoin avait repéré leur manège en alertant le buraliste qui a prévenu la police. En apercevant les agents, l’une des deux femmes a caché les cigarettes dans la poussette de son enfant, jeté les lunettes au sol et donné le porte-monnaie à son fils.

Devant les enquêteurs, elles ont nié toutes les deux l’ensemble des faits et indiqué ne pas se connaître. En leur absence, les deux ont été condamnées à trois mois de prison ferme avec possibilité d’aménager leur peine. Les prévenues avaient déjà été confrontées à la justice pour plusieurs vols et recels

4 Sep 2024 | Profession, Récents
 

23 000 bureaux de tabac en France pour 21 500 pharmacies. Et contre toute attente, les premiers se portent mieux que les secondes, selon une note comparative de l’Institut français des Praticiens de Procédures collectives (IFPPC). Il y a deux fois moins de défaillances depuis le début de l’année chez les buralistes que dans les officines.

Ils avaient pourtant subi une saignée depuis une vingtaine d’années alors qu’ils étaient 34 000 en 2003. C’est ainsi que débute un article de Léa Delpont dans Les Échos – édition du 4 septembre – que nous reprenons pour l’essentiel.

Le plan de sauvetage négocié en 2018 avec l’État, quand disparaissaient 500 buralistes par an, semble porter ses fruits. Il a été renouvelé jusqu’en 2027 avec 20 millions d’euros de subventions annuelles (voir 20 janvier 2023). Objectif : la diversification. La tendance est bonne selon l’IFPPC, qui relève l’habileté du secteur, employeur de 80 000 personnes, à négocier de multiples primes et subventions (…) Lire la suite »