Nouvelles réactions de buralistes après l’annonce de l’interdiction des puffs (voir 3 septembre). Cap sur la Loire-Atlantique (Vignoble nantais, exactement) avec L’Hebdo de Sèvre-et-Maine (voir aussi 17 et 19 septembre).
•• À Clisson, le propriétaire d’un bar-tabac soupire :« On vendra le stock et on passera à autre chose. C’est comme la mise en place des paquets neutres. En plus, on avait quand même une vente assez raisonnable des cigarettes électroniques jetables ». Il fait remarquer au passage que ses clients ne sont pas forcément que des jeunes adultes.
Installée depuis 17 ans, la patronne d’un tabac-presse ne comprend pas : « on interdit tout. Le gouvernement fait sans cesse des marches-arrière. Je ne pense pas que ça soit la plus grande priorité de la rentrée. Plus on interdit quelque chose, plus les gens en consomment. Ils en achèteront sur internet ».
•• À Saint-Julien-de-Concelles, on ne comprend pas cette prochaine interdiction : « c’est un véritable manque à gagner, un vrai complément de revenu. Au moins chez les buralistes, la vente est encadrée. On ne propose pas ce produit aux mineurs. Car les puffs, on les retrouve dans les magasins comme Action, Gifi et là il n’y a aucun contrôle ».
•• Un point de vue validé par le propriétaire d’un tabac-presse à Vertou : « on est toujours visé comme les méchants loups … ».
Un confrère, installé depuis dix ans dans la ville, approuve cette interdiction : « c’est une bonne chose car, d’un point de vue écologique, ce n’est pas normal de proposer un produit jetable ».