Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
10 Nov 2024 | Profession
 

« Évidemment, nous sommes favorables à ces actions de santé publique et on les soutient même. »

Martine Jouve, présidente de la Fédération des buralistes de Haute-Loire, à propos du Mois sans Tabac (voir 5 novembre).
« … Pour nous, il s’agit d’avantage d’un mois de la vape. C’est-à-dire que nous orientons les fumeurs vers la cigarette électronique qui peut être une alternative moins mauvaise. »

5 Nov 2024 | Profession
 

Le Mois sans Tabac (voir 30 octobre et 1er novembre) : qu’en pensent les buralistes ? Allons sur le terrain en Haute-Loire où Zoomdici.fr a enquêté …

« On ne ressent pas vraiment de différence avec un autre mois de l’année. En fait, les fumeurs sont accros, alors c’est difficile de s’en défaire, même pour un mois », confie une buraliste du Puy.

De son côté, Martine Jouve, présidente de la Fédération des buralistes de Haute-Loire, confirme l’impact relatif de cette campagne sur l’activité des buralistes altiligériens, bien qu’elle souligne soutenir la démarche. « Évidemment, nous sommes favorables à ces actions de santé publique, et on les soutient même » précise la buraliste. Lire la suite »

2 Nov 2024 | Profession
 

Jean-Michel Dexidour, président des buralistes de lAveyron, vient d’écrire à Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé, pour lalerter « sur un paradoxe affectant à la fois l’économie et la santé publique ». La Dépêche du Midi en publie de larges extraits.

Une initiative prise par le bureau de la fédération aveyronnaise des buralistes : « En 2003, une loi est votée afin de réduire la consommation de tabac en utilisant comme levier principal l’augmentation des prix. Au départ, cette volonté de lutter contre le tabagisme est une bonne chose ».

•• « Malheureusement, 20 ans plus tard, leffet escompté est loin d’être au rendez-vous des ambitions de départ. Si la baisse des ventes chez les buralistes français est bien réelle, force est de constater quelle est largement compensée par laugmentation des ventes sur le marché parallèle illégal, ce dernier ayant explosé.  Lire la suite »

1 Nov 2024 | Institutions
 

C’est en annonçant l’interdiction d’un produit (les sachets de nicotine) qui aide les fumeurs à ne pas allumer une cigarette que Geneviève Darrieussecq, Ministre de la Santé, a voulu lancer l’opération Mois sans Tabac (voir 30 octobre).

#MoisSansTabac est une campagne nationale d’aide à l’arrêt du tabac « en misant sur un élan collectif ».

•• Grâce à l’emploi de grands moyens de communication (campagnes TV et radio, affichages en pharmacies et autres commerces, réseaux sociaux), il s’agit d’inciter les fumeurs à arrêter tous ensemble pendant 30 jours, au mois de novembre. Et de les assister concrètement dans leur démarche jour après jour. Lire la suite »

 

Les sachets de nicotine, produit qui cible particulièrement les jeunes, vont être prochainement interdits, a annoncé, ce mardi 29 octobre, la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq, à quelques jours du début du « Mois sans Tabac », en novembre (voir 3, 9 et 24 octobre 2024).

C’est ainsi que débute une dépêche AFP que nous reproduisons.

« Le Gouvernement a décidé dinterdire ces produits, quil sagisse des sachets contenant de la nicotine à placer dans la bouche, contre la gencive ou sous la langue, quon appelle pouches, mais aussi des produits similaires qui sont tout aussi problématiques, sous la forme de gommes ou de billes », explique-t-elle dans un entretien au Parisien.

•• « Le marketing de ces produits est directement ciblé vers les jeunes et je souhaite que nous puissions protéger notre jeunesse », ajoute-t-elle en précisant qu’un « texte dinterdiction sera publié dans les prochaines semaines ».

« Je suis très préoccupée car les centres anti-poisons reçoivent de plus en plus dappels dadolescents pour des syndromes nicotiniques aigus parfois sévères, en lien avec la consommation des pouches. Ils se traduisent par des vomissements, des convulsions, des hypotensions voire des troubles de la conscience », décrit la ministre. « Ce sont des produits dangereux car ils contiennent des fortes doses de nicotine. Cest de notre devoir den interdire la commercialisation », conclut-elle. 

•• Apparus récemment, les sachets de nicotine sans tabac renferment, dans un tissu perméable, des fibres de polymères imprégnées de nicotine et d’arômes et se glissent entre la lèvre et la gencive.

En novembre 2023, l’Anses avait appelé à une vigilance particulière sur ces sachets en soulignant que ces produits, comme les billes arômatiques, entraînaient de plus en plus d’intoxications. « Les enfants et adolescents sont les principales victimes », constatait l’agence sanitaire (voir 1er décembre 2023).

En mai dernier, le Comité national contre le Tabagisme (CNCT) avait annoncé le dépôt d’une plainte pour « trafic de substances vénéneuses » face à la vente « illégale » de ces sachets de nicotine, réclamant leur interdiction (voir 29 mai 2024).

•• Geneviève Darrieussecq précise par ailleurs que la proposition de loi transpartisane adoptée au Parlement en début d’année pour interdire les puffs, ces cigarettes électroniques à usage unique également prisées des jeunes, devrait être promulguée « dans les prochaines semaines ». « Jai pour objectif larrêt de leur commercialisation avant la fin de lannée » dit-elle. (Voir 8 février et 26 septembre 2024).

24 Oct 2024 | Institutions
 

Dans quelques jours, la 9ème édition de « Mois sans Tabac » sera lancée. Dans un communiqué du 17 octobre, le ministère de la Santé booste la mobilisation autour de ce défi alors que le site affichait 33 366 inscrits seulement à cette date (66 737 à ce jour / voir 3 et 9 octobre).

Voici le communiqué.

Lobjectif de cet événement national, mis en place par le ministère de la Santé et de l’Accès aux Soins et Santé publique France, en partenariat avec l’Assurance maladie, est dinviter lensemble les fumeurs à arrêter la cigarette pendant 30 jours consécutifs. Inscrivez-vous dès à présent sur le site « Mois sans tabac » pour relever ce défi collectif.

Mois sans tabac revient. L’an passé, 160 000 fumeurs se sont inscrits à ce challenge et ont trouvé outils et motivation pour arrêter au moins un mois la cigarette. Pourquoi pas vous ? Le saviez-vous ? Un sevrage de 30 jours multiplie par cinq les chances de réussite à long terme.

•• Fondé sur l’élan collectif et lesprit de groupe, Mois sans tabac se résume dans ce slogan : « Vous n’étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter ».

La motivation est essentielle pour arrêter de fumer. Grâce au soutien des pairs et de nombreux acteurs, les participants à Mois sans tabac sont accompagnés dans leur détermination et tout au long de leur démarche de sevrage tabagique.

Un accompagnement régulier et personnalisé permet de mettre toutes les chances de son côté pour réussir son sevrage tabagique.

•• Pour soutenir les fumeurs dans leur tentative darrêt, « Mois sans tabac » met à leur disposition un ensemble de ressources accessibles gratuitement en ligne :  Lire la suite »

9 Oct 2024 | Institutions
 

« Pour la 9ème édition, le Mois sans Tabac continue de se réinventer pour offrir aux fumeurs une opportunité de taille : celle de se libérer du tabac au sein d’une dynamique collective. Cette initiative, toujours plus inclusive et participative, renforce laccompagnement des fumeurs tout au long de leur parcours de sevrage.

Grâce à l’engagement renouvelé de Santé publique France et de ses partenaires, nous mobilisons tous les moyens pour bâtir ensemble un avenir où le tabagisme naura plus sa place en France. » C’est le message du Dr Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France, dans le communiqué de lancement du Mois sans Tabac 2024. Nous en publions des extraits.

En toute logique, l’objectif est d’obtenir de meilleurs résultats que les éditions précédentes (voir 3 octobre).

•• Les fumeurs souhaitant relever le défi peuvent s’inscrire depuis  le 1er octobre sur le site officiel. Ils y trouveront des ressources gratuites, un accès à l’application mobile développée par l’Assurance Maladie en partenariat avec Santé publique France, et des informations sur les événements organisés près de chez eux (…) Cette démarche, parfois difficile, peut être mieux vécue grâce à un accompagnement régulier et personnalisé : cela permet aussi de mettre toutes les chances de son côté. Lire la suite »

3 Oct 2024 | Institutions
 

La 9ème édition de la campagne de santé publique #MoisSansTabac démarre. Les fumeurs étant invités à relever ce grand défi en novembre prochain. On peut légitimement espérer que ce sera avec plus de succès que les éditions précédentes. 

Rappelons que cette opération – inspirée d’un exemple anglais est coordonnée par Santé publique France et le ministère de la Santé, en partenariat avec l’Assurance Maladie.

•• #MoisSansTabac étant présenté comme une campagne nationale d’aide à l’arrêt du tabac « en misant sur un élan collectif ». Avec de grands renforts de communication (campagnes TV et radio, affichages en pharmacies et autres commerces, réseaux sociaux). Il s’agit donc d’inciter les fumeurs à arrêter tous ensemble pendant 30 jours, au mois de novembre. Lire la suite »

25 Sep 2024 | Pression normative
 

On se rappelle que le Programme national de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) 2023-2027 (voir 28 novembre 2023) prévoit de généraliser de nouveaux espaces sans tabac extérieurs et de poursuivre la promotion denvironnements de travail sans tabac.

Pour faire le point sur ce sujet, le ministère en charge de la Santé organise un colloque ce mardi 8 octobre destiné à lensemble des professionnels, associations et élus. Nous reprenons le communiqué.

•• L’exposition à la fumée de tabac est à l’origine de plus de 1,2 million de décès prématurés dans le monde chaque année. Il n’existe pas d’exposition sans danger. La lutte contre le tabac et le tabagisme passif sont une priorité de santé publique. Lire la suite »

25 Juil 2024 | Profession
 

La poudre Sniffy ne va bientôt plus être commercialisée en France, selon l’AFP. Ce 24 juillet, Catherine Vautrin a annoncé la signature d’un arrêté d’interdiction à l’encontre de cette poudre « énergisante » très controversée, qui s’inhale par le nez, banalisant la consommation de cocaïne.

La Confédération des buralistes s’opposant à la commercialisation de ce produit dès son apparition en alertant les autorités (voir 27 mai et 20 juillet).

« Ma crainte c’est celle d’une très mauvaise habitude, parce qu’une poudre blanche que vous commencez à sniffer c’est parfaitement addictif et le lien avec des produits illicites est évident », a commenté, selon RTL, Catherine Vautrin depuis l’hôpital Necker à Paris où elle visitait les équipes du Samu de Paris. Lire la suite »