Suite aux annonces de la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, concernant l’interdiction de fumer dans un certain nombre d’espaces publics (voir les 30 et 31 mai), Philippe Coy est intervenu dans les médias, en sa qualité de président de la Confédération des buralistes.
Notamment, à deux reprises, sur BFMTV le 30 mai (extraits).
« Aucun buraliste ne vous dira que fumer est bon pour la santé. Mais je vous rappelle que le tabac reste un produit légal vendu sous monopole de l’État… »
« …Je suis donc agacé de ces effets d’annonce qui n’auront pas les résultats escomptés, comme souvent. »
« Nous disons oui à la prévention et à l’accompagnement des fumeurs vers des alternatives plus responsables à base de nicotine. Je pense évidemment aux produits du vapotage.
Les 23 000 buralistes sont en première ligne pour ces messages.
Nous sommes des commerçants responsables, commerçants d’utilité locale, prêts à un travail pédagogique auprès des consommateurs. »
« Je suis désolé de rappeler que l’empilement de mesures depuis 20 ans est loin de porter ses fruits. La France reste le pays d’Europe avec le taux de prévalence tabagique le plus élevé. »
« Rappelons que les politiques fiscales depuis 20 ans nous ont conduits à avoir les prix du tabac les plus élevés d’Europe continentale.
Ce qui a conduit les consommateurs à contourner le marché officiel que nous représentons (avec les achats frontaliers ou grâce à la vente à la sauvette).
Or, on est bien en mal de nous présenter un bilan des amendes pour le délit de vente à la sauvette de cigarettes… »
« Quant au sujet de la protection environnementale, nous n’avons de leçons à recevoir de personne : nous distribuons chaque année 2 millions de cendriers de poche, en liaison avec les pompiers. »