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12 Mai 2023 | Vapotage
 

Sur le site Pourquoi Docteur, le Professeur Bertrand Dautzenberg (voir 12 janvier 2022) revient sur le sujet du vapotage et particulièrement la cigarette électronique jetable (« puff »).

« Ces produits plaisent aux jeunes mais aussi aux adultes ! Je le vois chez certains de mes patients en consultation de tabacologie, il y en a un certain nombre qui ont acheté des « puffs » et auxquels je dis : « mais ne prenez pas un truc jetable, achetez plutôt un appareil que vous remplissez vous-même, il y en a qui sont ultra-simples à utiliser » (…)

« Je continue de croire que la cigarette électronique est davantage un produit de détournement du tabagisme qu’une porte d’entrée, même si je n’ai pas encore tous les éléments concrets pour l’affirmer avec certitude avant de l’avoir démontré.  Lire la suite »

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10 Mai 2023 | International, Vapotage
 

Nouvel élément témoignant du statut particulier des e-cigarettes au Royaume-Uni (voir 12 avril).

Les produits du vapotage sont devenus les premiers « moyens d’échange « parmi les prisonniers britanniques, selon le site metro.co.uk. Devant les produits alimentaires ou autres biens.

Sachant qu’il est officiellement interdit de fumer du tabac traditionnel dans les prisons britanniques depuis 2018 (voir 30 septembre 2015). Les dernières estimations de l’administration pénitentiaire portent sur un budget global de 7,6 millions de livres dépensés par les prisonniers en produits du vapotage (l’équivalent de 8,7 millions d’euros). Ils peuvent se les procurer dans les « cantines » des prisons. Lire la suite »

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12 Avr 2023 | International, Vapotage
 

Une première mondiale. Un million de fumeurs de cigarettes anglais vont recevoir un kit gratuit pour s’initier au vapotage.

On savait que le Royaume-Uni était un pays à la fois pragmatique et responsable par rapport au vapotage considéré officiellement, là-bas, comme un outil d’aide à cesser la cigarette traditionnelle (voir 11 juillet et 21 octobre 2021).

•• Les annonces du programme national « swap to stop » (« échanger pour arrêter »), ce 11 avril, faites par le ministre de la Santé britannique – Neil O’Brien – viennent nous le confirmer :
Remise gratuite d’un kit d’initiation à la vape pour 1 million de fumeurs ; le ministre a annoncé qu’il s’appuierait sur les collectivités locales pour cette opération

Incitations financières aux femmes enceintes fumeuses pour qu’elles arrêtent. The Independent évoque une aide allant jusqu’à 400 livres (456 euros)

Proposition d’un traitement anti-tabagique à tout fumeur intégrant un hôpital (quelle que soit la raison), le financement étant assuré par le système national de santé ;

Réflexion sur l’insertion d’un avertissement sanitaire à l’intérieur du paquet de cigarettes.

•• « Nous offrirons à un million de fumeurs une nouvelle aide pour arrêter de fumer. Nous financerons un nouveau programme national – swap to stop – le premier du genre au monde » a déclaré le ministre.

Rappelons qu’ en Grande-Bretagne, le taux de prévalence tabagique est déjà descendu à 13,3 % en 2021 (contre 20,2 % en 2011 / voir 9 décembre 2022) grâce au vapotage. En France, nous en sommes à 25,3 % (voir 13 décembre 2022).

À noter que ce programme national comprend aussi un volet portant sur la lutte contre le marché parallèle des e-cigs et un autre de prévention par rapport à la vente aux mineurs (voir ci-dessous).

11 Fév 2023 | International
 

Un traitement contre le tabagisme – et se présentant comme susceptible de permettre d’arrêter de fumer en 25 jours – vient d’être mis en expérimentation en Espagne, depuis le 1er février, rapporte la chaîne TV TeleCinco.

Il s’agit du Todacitan, un médicament à base de cytisine, une molécule végétale dont les effets de substitut à la nicotine sont connus depuis … les années 1960.

En effet, la molécule est utilisée depuis 1967 dans certains pays de l’Est, et a été testée en Nouvelle-Zélande sur un panel de plus de 1 300 volontaires. « Les industries pharmaceutiques ne s’intéressent pas à cette molécule car elle est peu rentable : sa commercialisation en France n’engendrerait que de faibles bénéfices », confiait déjà en 2015 au Figaro l’addictologue Henri-Jean Aubin, chercheur à l’Inserm. D’où peut-être cette arrivée tardive en Europe occidentale.

•• Le médicament prétend débarrasser le patient de toute addiction au bout des 25 jours que dure le traitement.

Dans le détail, la prise de comprimés s’effectue d’abord toutes les deux heures (six comprimés par jour), pendant deux jours, puis toutes les 2 heures 30 lors des dix jours suivants, avant de diminuer progressivement jusqu’au 25ème jour. Le patient peut même continuer à fumer quelques cigarettes lors des deux premiers jours, avant de devoir cesser toute prise de tabac.

L’Espagne a décidé de rendre éligible à la gratuité du traitement les « gros » fumeurs, c’est-à-dire fumant plus de dix cigarettes par jour et suivis par des centres anti-tabac. Ces derniers doivent s’engager à avoir déjà essayé d’arrêter de fumer dans l’année qui précède le traitement; ils doivent aussi continuer d’être suivis.

•• Réactions des anti-tabac en France. « La cytisine a une petite efficacité dans les essais qui ont été effectués. Mais, pour l’instant, on n’a pas des grands essais indiscutables pour lui donner un statut de médicament. C’est une piste intéressante » a expliqué le professeur Dautzenberg sur RTL.

L’Alliance contre le Tabac de son côté, apparaît très réservée. Auprès de RTL, son président, Loïc Josseran, craint l’effet pervers de ce médicament présenté comme miracle : « on serait dans un message extrêmement négatif en termes de prévention ».

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7 Fév 2023 | Vapotage
 

« Cest le résultat affligeant des attaques portées contre le vapotage et de labsence dun positionnement clair des pouvoirs publics à légard de ce produit : 52,9 % des Français considèrent la cigarette électronique comme aussi ou plus nocive que la cigarette traditionnelle ! Une majorité de Français met ainsi sur un pied dégalité un fléau (le tabac : premier risque de cancers évitables) et loutil le plus utilisé et le plus efficace pour en sortir. »

Ainsi débute un communiqué de France Vapotage (voir 14 septembre 2022) – en réaction à la récente publication du 4ème baromètre cancer de l’Institut national du Cancer / INCa (voir 31 janvier 2023) – que nous reprenons dans son intégralité ci-dessous.

•• La lutte contre le tabagisme en France est en panne sèche Avec 31,9 % de fumeurs, la France a retrouvé son taux de prévalence tabagique de 2017, et s’inscrit durablement comme l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne malgré le déploiement de politiques de santé publique fortes et ambitieuses. Comment alors atteindre les objectifs de la Stratégie décennale de lutte contre le cancer (2021-2031) et en particulier parvenir à une génération sans tabac en 2030 ?

Le temps presse mais pour cela, il faudrait que la France s’appuie véritablement sur lensemble des leviers existants, et notamment la pluralité des solutions proposées aux fumeurs, médicamenteuses ou non, dont le vapotage fait partie.

•• Donner vraiment toutes ses chances au vapotage. Le vapotage est l’outil le plus utilisé et est considéré comme le plus efficace pour arrêter le tabac. Contrairement à la perception majoritaire relevée dans ce Baromètre, la cigarette électronique comporte 95 % de substances nocives en moins que la cigarette au tabac traditionnelle. Elle est en particulier sans tabac et sans combustion (principale cause de cancer dans la cigarette traditionnelle au tabac).

Reconnaître l’intérêt du vapotage, cest le choix effectué par le Royaume-Uni qui, en moins de 10 ans, a diminué fortement son taux de prévalence tabagique, aujourdhui 3 fois moins élevé que celui de la France (13,3 %).

Pour que la France prenne le même chemin, il faudrait que :
les pouvoirs publics communiquent clairement et factuellement autour du vapotage, sur la base d’études scientifiques,
la filière du vapotage dispose enfin d’un cadre réglementaire adapté à ses produits et à ses problématiques permettant d’accompagner le développement responsable de la filière.

Or on laisse :
 perdurer une autorégulation, nécessairement imparfaite, en lieu et place d’une réglementation dédiée, légitimement attendue par un secteur qui a plus de 10 ans d’existence ;
 sinstaller des pratiques marketing et de vente ciblant les mineurs et les non-fumeurs, alors que ce produit est destiné exclusivement aux fumeurs adultes.

•• Résultat : les Français se méfient de la cigarette électronique et parmi eux, de nombreux consommateurs issus de catégories socioprofessionnelles défavorisées, particulièrement concernées par la consommation de tabac.

Le tabac est le premier facteur de risque évitable de cancers. Il est grand temps de promouvoir auprès des fumeurs adultes la cigarette électronique, outil dont lefficacité est reconnue dans larrêt du tabagisme.

Et si la justification est linsuffisance détudes scientifiques conduites en France, en adéquation avec le contexte sociologique du tabagisme dans notre pays, alors il est tout urgent de lancer sans attendre de telles études.

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9 Jan 2023 | Pression normative
 

Bernard Farges, président du CNIV (Comité national des Interprofessions de Vins à Apellation d’Origine et à Indication géographique), et Samuel Montgermont, président de Vin & Société, expliquent la position de la filière vitivinicole sur le Dry January / Mois sans Alcool dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche

Rappelons que le Mois sans Alcool a mobilisé 16 000 inscrits l’année dernière (voir 4 janvier 2022, 7 février 2021).
Selon eux, le concept importé de Grande-Bretagne cache la réalité de la déconsommation – progressive mais réelle – de vin en France.

Concept d’importation britannique, le Dry January, autrement dit un « mois de janvier sans alcool », peine à convaincre en France. En dépit de l’activisme de ses promoteurs et de la publicité que lui donnent les médias, il y est peu soutenu et faiblement suivi. Seulement 16 000 inscrits officiels ont ainsi été recensés en janvier 2022.

Faut-il en déduire que notre pays est peu enclin à la modération en matière d’alcool et réfractaire à toute sensibilisation sur le sujet ? Assurément non, bien au contraire, et c’est sans doute là la principale explication du peu d’adhésion qu’y connait le « mois sans alcool ».

•• En France, la consommation d’alcool est en baisse constante depuis 60 ans. Fait notable : la plus forte baisse concerne le vin, dont la consommation a chuté de 70 % sur cette période.

On constate également une nette tendance à la baisse des usages d’alcool chez les jeunes, y compris pour les premières expériences : en 2017, plus de 14 % des adolescents de 17 ans déclaraient n’avoir jamais bu d’alcool, contre seulement 4,4 % en 2002. 

Faut-il également rappeler que depuis la loi Évin, nous vivons dans le pays d’Europe qui connaît la législation la plus dure en matière d’encadrement de la publicité et de l’information sur le sujet ?  Lire la suite »

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12 Déc 2022 | Institutions
 

Sous ce titre, Santé publique France a publié un communiqué très laconique (en fait une infographie) sur le bilan de cette édition 2022 du « Mois sans Tabac » (voir 2 décembre et 14 novembre). 

En bref, donc :

• 162 012 inscrits sur le site internet

• 134 749 inscrits au programme de soutien par mails

• 130 622 téléchargements de l’application

• plus de 156 000 fans sur Facebook

En clap de fin : « aujourd’hui commence le reste de votre vie sans tabac, bravo à toutes et à tous ».

11 Déc 2022 | Vapotage
 

13,3 %

Taux de prévalence tabagique au Royaume-Uni.
À comparer avec les 24 / 25 % que connait la France. Cherchez l’erreur et la différence entre la France et le Royaume-Uni où le vapotage s’avère officiellement soutenu et encouragé (voir 9 décembre).

9 Déc 2022 | Vapotage
 

L’institut officiel des statistiques en Grande-Bretagne (the Office for National Statistics / ONS) vient de sortir sa dernière estimation du taux de prévalence tabagique (voir 24 juin 2017). Pour l’année 2021. Soit : 13,3 % de fumeurs dans la population de plus de 18 ans. Ce qui correspond à 6,6 millions de personnes.

•• Quand l’institut a commencé à traiter le sujet – c’était en en 2011 – le taux de prévalence tabagique en était à 20,2 %. En 2020, le taux de prévalence était déjà descendu à 14 %.

Ce 13,3 % de prévalence tabagique globale correspond à 15,5 % de prévalence chez les hommes et à 11,5 % chez les femmes. On retrouve aussi un taux de prévalence de 15,8 % chez les 18-34 ans.

Précision : le taux de prévalence tabagique (fumeurs quotidiens) en France est estimé – dernières données connues – aux alentours de 24/ 25 % (voir 26 mai 2020).

•• Toujours selon l’ONS, 7,7 % des anglais de plus de 16 ans sont vapoteurs (6,4 % en 2020). Soit 4 millions de vapoteurs. Le même organisme estime que l’e-cigarette a joué un « rôle majeur » dans la baisse de la prévalence tabagique. En précisant que 23,5 % des fumeurs de tabac traditionnel sont aussi des vapoteurs. Et que 15 % des ex-fumeurs de tabac traditionnel s’avèrent vapoteurs.

L’Office for National Statistics estime aussi que les campagnes de prévention anti-tabac et la mise en place d’un certain nombre de lieux sans tabac ont contribué à faire baisser cette prévalence tabagique.

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