Le Gouvernement britannique a ouvert la voie, ce vendredi 29 octobre, à la prescription de la cigarette électronique par le système public de santé pour les fumeurs qui souhaitent arrêter le tabac en Angleterre.
Selon le ministère de la Santé, le pays pourrait ainsi devenir le premier dans le monde à prescrire la cigarette électronique comme dispositif médical (voir 25 février 2021 et 11 juillet 2021).
•• Les fabricants peuvent désormais soumettre leurs produits à l’agence britannique des produits de santé, la MHRA, pour qu’ils suivent les mêmes processus d’approbation que les médicaments, explique le ministère britannique de la Santé dans un communiqué repris par Le Figaro. En cas d’approbation, les médecins « pourraient décider au cas par cas s’il est approprié de prescrire une e-cigarette à des patients pour les aider à arrêter de fumer », souligne le texte.
Si les cigarettes électroniques « contiennent de la nicotine et ne sont pas sans risques », le gouvernement britannique souligne qu’elles sont moins nocives que le tabac, s’appuyant sur des études britanniques et américaines. Une e-cigarette approuvée médicalement aurait à subir des tests de sûreté « encore plus rigoureux », souligne le ministère.
•• Si le tabagisme est au plus bas au Royaume-Uni, l’Angleterre compte encore 6,1 millions de fumeurs (voir 24 juin 2017).
Soulignant les importantes disparités en matière de tabagisme entre régions défavorisées et riches, le gouvernement de Boris Johnson inscrit cette initiative dans le « rééquilibrage » du pays promis par le Premier ministre conservateur.