Il s’agit d’une étude, toujours très attendue, réalisée sur un marché où le vapotage en est à un stade de maturité.
L’enquête annuelle du Public Health England (l’équivalent britannique de notre ministère de la Santé) correspond à la compilation complète de rapports, sondages et données sur le vapotage, opérée de manière indépendante. Nous en sommes à la septième édition (voir 9 mars 2020).
Et encore une fois, l’avis favorable des autorités sanitaires britanniques sur la cigarette électronique est réaffirmé. Parmi les premiers éléments notables :
•• Une statistique : en 2020, 27,2 % des fumeurs ont eu recours au vapotage dans l’intention d’arrêter la cigarette traditionnelle (dans les 12 mois précédents) ; 15,5 % ont fait appel à des médicaments ou des substituts.
•• Une comparaison : selon les études, le taux de prévalence tabagique se situe entre 14 et 16 %. Le pourcentage des vapoteurs dans la population adulte se montant à 6 %.
•• Une déclaration : « le fait de fumer est encore la première cause évitable de mort prématurée, avec 75 000 décès pour l’Angleterre en 2019. La meilleure chose que puisse faire un fumeur est d’arrêter complètement, en même temps il est prouvé que vapoter est l’un des moyens les plus efficaces d’arrêter qui soit disponible en aidant environ 50 000 fumeurs à arrêter (…)
« Cela fait un certain temps que nous avons les preuves que, même s’il n’y a pas totalement exemption de risque, vapoter est beaucoup moins nocif que fumer.
« Pour tous les fumeurs, particulièrement ceux qui ont déjà tenté d’autres méthodes, nous recommandons avec insistance d’essayer de se mettre au vapotage et d’arrêter de fumer. » Professeur John Newton, directeur du développement de la santé au Public Health England (PHE), le 23 février.