Ce mardi 9 mars, c’était au Tour de France Vapotage (accompagné de la Fivape) d’être auditionné par la mission d’information sur le comportement du marché du tabac pendant le confinement (voir 25 février et 2 mars).
Nous reproduisons, ci-dessous, l’intégralité du communiqué édité par France Vapotage (voir 17 novembre et 30 octobre 2020) à cette occasion.
Hier à l’Assemblée nationale, France Vapotage et la Fivape ont été auditionnés ensemble par une mission d’information co-présidée par Éric Woerth et Zivka Park. L’occasion de porter haut la parole des professionnels et de montrer que les deux fédérations étaient en phase sur les principaux enjeux du secteur comme sur les menaces qui pèsent sur la filière.
Elles ont ainsi rappelé et défendu le rôle du vapotage dans la lutte contre la prévalence tabagique. Elles ont aussi alerté sur les risques d’une surfiscalisation des produits du vapotage : risques sanitaires pour les plus de 3 millions de consommateurs et risques économiques pour une filière qui représente plus de 15 000 emplois.
La vape est un allié de poids, fiable et reconnu, dans la lutte contre la prévalence tabagique
France Vapotage a rappelé que dans un pays où la prévalence tabagique est l’une des plus fortes en Europe avec 16 millions de fumeurs :
• la cigarette électronique est l’outil le plus utilisé par les fumeurs pour diminuer ou arrêter leur consommation de tabac ;
• elle est aussi l’outil le plus efficace pour sortir du tabagisme, devant les substituts nicotiniques pourtant remboursés par la Sécurité sociale ;
• vapoter est incontestablement moins risqué que fumer : la vapeur émise par la cigarette électronique contient 95 % de substances nocives en moins que la fumée émise par la cigarette au tabac.
La vape : une opportunité historique menacée
Les institutions européennes envisagent de traiter de la même manière le tabac et les produits du vapotage d’ailleurs intitulés « produits assimilés » ou « nouveaux produits du tabac »… alors même qu’ils n’en contiennent pas ! Sont ainsi à l’étude la surfiscalisation des produits du vapotage, des entraves encore plus drastiques sur la communication, ou encore une restriction des arômes.
Les conséquences potentielles de ces orientations, si elles devaient être confirmées, sont connues.
En Italie, en Espagne ou encore au Portugal, les mêmes résultats ont été observés après la mise en place de politiques anti-vapotage :
• une catastrophe en matière de santé publique : remontée en flèche de la prévalence tabagique, consommation de e-liquides non réglementés et strictement contrôlés voire de mélanges de substances inappropriées ;
• une catastrophe en matière économique: destruction de la filière du vapotage, développement d’un commerce illicite (marché noir) et donc recettes fiscales bien inférieures aux objectifs fixés.
France Vapotage a soumis aux parlementaires ses demandes
• Reconnaître pleinement le vapotage dans les politiques de lutte contre le tabagisme et encourager sa pratique en consacrant davantage de moyens à sa promotion et en diligenter plus d’études sur sa pratiques et ses usages ;
• Préserver ce qui en fait son attractivité, en particulier son prix, la diversité des arômes disponibles et la pluralité des circuits de distribution ;
• Garantir la protection et la sécurité du consommateur en assurant la qualité de tous les produits présents sur le marché français afin d’exclure clairement tout risque sanitaire ;
• Accompagner le secteur et lui permettre de franchir un cap important, assurant la croissance et la pérennité d’une filière responsable à forte valeur ajoutée ;
• Donner davantage de possibilités, dans les points de vente, pour informer les consommateurs sur les bonnes pratiques du vapotage et pour sensibiliser les fumeurs, consommateurs potentiels.