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7 Fév 2023 | Vapotage
 

« Cest le résultat affligeant des attaques portées contre le vapotage et de labsence dun positionnement clair des pouvoirs publics à légard de ce produit : 52,9 % des Français considèrent la cigarette électronique comme aussi ou plus nocive que la cigarette traditionnelle ! Une majorité de Français met ainsi sur un pied dégalité un fléau (le tabac : premier risque de cancers évitables) et loutil le plus utilisé et le plus efficace pour en sortir. »

Ainsi débute un communiqué de France Vapotage (voir 14 septembre 2022) – en réaction à la récente publication du 4ème baromètre cancer de l’Institut national du Cancer / INCa (voir 31 janvier 2023) – que nous reprenons dans son intégralité ci-dessous.

•• La lutte contre le tabagisme en France est en panne sèche Avec 31,9 % de fumeurs, la France a retrouvé son taux de prévalence tabagique de 2017, et s’inscrit durablement comme l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne malgré le déploiement de politiques de santé publique fortes et ambitieuses. Comment alors atteindre les objectifs de la Stratégie décennale de lutte contre le cancer (2021-2031) et en particulier parvenir à une génération sans tabac en 2030 ?

Le temps presse mais pour cela, il faudrait que la France s’appuie véritablement sur lensemble des leviers existants, et notamment la pluralité des solutions proposées aux fumeurs, médicamenteuses ou non, dont le vapotage fait partie.

•• Donner vraiment toutes ses chances au vapotage. Le vapotage est l’outil le plus utilisé et est considéré comme le plus efficace pour arrêter le tabac. Contrairement à la perception majoritaire relevée dans ce Baromètre, la cigarette électronique comporte 95 % de substances nocives en moins que la cigarette au tabac traditionnelle. Elle est en particulier sans tabac et sans combustion (principale cause de cancer dans la cigarette traditionnelle au tabac).

Reconnaître l’intérêt du vapotage, cest le choix effectué par le Royaume-Uni qui, en moins de 10 ans, a diminué fortement son taux de prévalence tabagique, aujourdhui 3 fois moins élevé que celui de la France (13,3 %).

Pour que la France prenne le même chemin, il faudrait que :
les pouvoirs publics communiquent clairement et factuellement autour du vapotage, sur la base d’études scientifiques,
la filière du vapotage dispose enfin d’un cadre réglementaire adapté à ses produits et à ses problématiques permettant d’accompagner le développement responsable de la filière.

Or on laisse :
 perdurer une autorégulation, nécessairement imparfaite, en lieu et place d’une réglementation dédiée, légitimement attendue par un secteur qui a plus de 10 ans d’existence ;
 sinstaller des pratiques marketing et de vente ciblant les mineurs et les non-fumeurs, alors que ce produit est destiné exclusivement aux fumeurs adultes.

•• Résultat : les Français se méfient de la cigarette électronique et parmi eux, de nombreux consommateurs issus de catégories socioprofessionnelles défavorisées, particulièrement concernées par la consommation de tabac.

Le tabac est le premier facteur de risque évitable de cancers. Il est grand temps de promouvoir auprès des fumeurs adultes la cigarette électronique, outil dont lefficacité est reconnue dans larrêt du tabagisme.

Et si la justification est linsuffisance détudes scientifiques conduites en France, en adéquation avec le contexte sociologique du tabagisme dans notre pays, alors il est tout urgent de lancer sans attendre de telles études.