Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
22 Mai 2023 | Profession
 

Le fondateur de « Buralform », Emmanuel Balas, revient dans le numéro de mai de Buralistes (revue de la fédération des chambres syndicales des buralistes d’Ile-de-France/Oise/ Seine Maritime) sur cette offre de formation par smartphone destinée aux personnels des établissements de buralistes.

L’essentiel de ce qu’il faut en retenir.

•• Buralform ? C’est un programme de formation en ligne conçu spécialement pour les collaborateurs des buralistes (voir 16 septembre 2022). Sachant que le buraliste/employeur est responsable de la formation de ses salariés au métier.

•• Les raisons de la création de Buralform ?

Il s’agit de relever trois enjeux. Lire la suite »

23 Jan 2023 | Profession
 

À l’occasion de la présentation des principales modalités de la réforme sur les retraites, le président de la République a exhorté le Gouvernement à aller faire de la « pédagogie » sur le terrain. Mais, en réunion publique, devant des auditoires pourtant souvent favorables, les ministres doivent répondre aux questions et aux critiques. … Exemple cité dans Le Monde . 

À la veille du mouvement social contre la réforme des retraites, la première ministre Élisabeth Borne et le ministre du travail Olivier Dussopt participaient à une réunion à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), ce 18 janvier, organisée par le député Mathieu Lefèvre (Renaissance). Une cinquantaine de participants et un thème majeur : l’emploi des seniors.

« C’est choquant de faire partir les seniors » a concèdé Élisabeth Borne, « on va faciliter les transitions entre vie active et retraites, encourager les négociations en entreprises, mettre des indicateurs. » « On va faire des tas de choses, sur la formation. On doit mettre le paquet », a affirmé en écho M. Dussopt.

Mais il a fallu répondre aux remarques de Bernard Gasq, buraliste (voir 6 octobre 2020), poursuit Le Monde« J’ai treize trimestres manquants en ayant travaillé depuis mes 18 ans, car mes bénéfices n’étaient pas assez importants. Je vais finir à 67 ans alors que certaines années, j’ai travaillé comme un chien ! »

Explication : les buralistes dépendent d’un régime autonome, pas du régime général. « Ah oui, pas de chance… » lâche M. Dussopt, visiblement embêté, toujours selon Le Monde.

11 Jan 2023 | Profession
 

Nous reprenons le communiqué publié par la Confédération des petites et moyennes Entreprises (CPME / dont la Confédération des buralistes est membre / voir 18 octobre 2022) à la suite de la présentation par Élisabeth Borne de la réforme des retraites.

Sans surprise, la Première ministre a confirmé d’une part le recul de l’âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2030 et, d’autre part, l’allongement du nombre d’annuités portées à 43 ans à compter de 2027.

•• Travailler plus longtemps était une nécessité pour sécuriser et équilibrer les finances du régime dans la durée. Il est à souligner que le système français reste néanmoins plus avantageux, par exemple, que nos voisins allemands qui devront travailler, a minima, jusqu’à 67 ans à compter de 2031.  Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Réforme des retraites : la réaction de la CPME  
6 Déc 2022 | Profession
 

Un peu plus d’un mois après son élection à la tête de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih), Thierry Marx passe à l’offensive.

Dans un entretien au Journal du Dimanche édition du 4 décembre, il appelle le Gouvernement à intégrer l’hôtellerie-restauration dans la liste des « métiers en tension », devant faciliter le recrutement de personnel étranger.

Le Projet de Loi sur l’Immigration , qui sera présenté en 2023, prévoit en effet la création d’un titre de séjour dédié aux filières touchées par la pénurie de main-d’œuvre.

•• Mais « il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement ! Nous avons 200 000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste (…) Même chose pour l’hôtellerie alors que nous manquons de bras en cuisine, réception, ménage », déplore le dirigeant.

Alors que le secteur peine toujours à recruter malgré une reprise dynamique du tourisme, « ces carences de personnel empêchent le développement de l’activité, voire son maintien à niveau », poursuit Thierry Marx. « Nous demandons donc que cette liste des métiers en tension soit actualisée afin d’ouvrir les possibilités de recrutement, car nos besoins vont encore augmenter. »

•• À plus court terme, le patron de l’Umih plaide également pour la « régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l’illégalité du jour au lendemain », une demande de longue date du syndicat patronal.

« Un jour, sans que l’on comprenne pourquoi, leur titre est suspendu. Ou bien, du fait des lenteurs administratives, ils le perdent », s’insurge-t-il. « Cette incertitude fait planer un risque économique, mais aussi pénal. Créer un titre de séjour sur les métiers en tension faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises. »

 Commentaires fermés sur CHR : pour une  « régularisation rapide » des salariés étrangers (Thierry Marx / Umih)   ,
14 Août 2022 | Profession
 

Les deux grandes fédérations professionnelles du CHR ne sont pas d‘accord entre elles.

En cause, l’accord du 28 juin sur le régime « mutuelle frais de santé du personnel » signé par le GNI de Didier Chenet (voir 3 avril), le SNRCT (chaînes de restauration) de Didier Dijols, les quatre organisations représentatives des salariés … mais pas par l’Umih.

•• Pour le GNI (Groupement national des Indépendants) : « cet accord a pour premiers objectifs de sauver le régime « mutuelle frais de santé » déficitaire et de continuer de répondre aux exigences de la loi. » Il s‘agit aussi « d’apporter aux salariés une nette amélioration de leur couverture santé sans frais supplémentaire ». Lire la suite »

19 Juil 2022 | Profession
 

Les entreprises peinent à recruter et certaines renoncent à des marchés, faute de salariés en nombre suffisant. Les « métiers en tension » n’existent plus. Tous les métiers sont concernés, partout en France.

C’est ce qu’annonce la CPME (première organisation d’entrepreneurs en nombre d’adhérents ainsi que de représentativité / la Confédération des buralistes en étant adhérente).

•• Dans le même temps, si les employeurs font des efforts pour augmenter les salaires, tous, et notamment ceux qui sont à la tête de TPE-PME n’ont pas cette capacité, faute de marge suffisante. L’inflation appelle pourtant des réponses.

Dans ce contexte, et alors que le Parlement examine actuellement un projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, il serait logique d’inciter les entreprises qui le peuvent à proposer des heures supplémentaires à leurs salariés.

•• Pour ce faire, la CPME suggère que les salariés des PME conservent la rémunération supplémentaire de 25% par heure travaillée au-delà de la 35ème heure. Les employeurs, eux, seraient assujettis aux cotisations sociales patronales sans majoration supplémentaire.

Un tel dispositif, dont le coût serait limité pour les finances publiques, permettrait de créer de la richesse supplémentaire, d’aider les employeurs à faire face à la pénurie de main-d’œuvre et de donner un coup de pouce financier aux salariés concernés.

Se contenter d’augmenter le plafond d’exonération fiscale des heures supplémentaires effectuées, c’est faire une partie du chemin seulement. Les parlementaires ont la possibilité d’agir pour aider réellement les TPE-PME et leurs salariés, au bénéfice de la collectivité toute entière. (Voir aussi 12 juillet).

 Commentaires fermés sur CPME : « inciter les entreprises à proposer des heures supplémentaires  
12 Juil 2022 | Profession
 

En réaction au discours de politique générale de la Première ministre Élisabeth Borne, prononcé ce 6 juillet à l’Assemblée nationale, la CPME (première organisation d’entrepreneurs en nombre d’adhérents ainsi que de représentativité / la Confédération des buralistes en étant un des membres actifs) a publié un communiqué que nous reprenons.

La Première ministre a présenté les priorités de son gouvernement. À cette occasion, elle a fait un véritable plaidoyer en faveur du travail, source d’émancipation, de liberté d’entreprendre et de création de richesses indispensables au financement de notre protection sociale et en particulier des retraites.

•• Sur ce point, elle considère indispensable de travailler progressivement plus longtemps, ce qui nous paraît effectivement incontournable. Il est d’autant plus regrettable que l’incitation, que nous appelons de nos vœux, à effectuer des heures supplémentaires, n’ait pas été évoquée.

•• Quant à la cible que constitue le plein emploi, le seul accompagnement des demandeurs d’emploi par Pôle emploi rebaptisé « France Travail », ne saurait suffire sans une véritable réforme du système d’indemnisation de l’assurance-chômage, prenant en compte la nécessaire incitation à la reprise d’un emploi. La pénurie de main d’œuvre actuelle, sans précédent, oblige en effet à agir rapidement pour ne pas mettre en péril une croissance déjà fragilisée par les coûts de l’énergie et des matières premières.

•• Élisabeth Borne s’est également positionnée pour une écologie de progrès, qui ne passe pas par la décroissance, ce qui rejoint bien entendu les positions de la CPME. De même elle a réaffirmé, et cela mérite d’être salué, la volonté du gouvernement de ne pas augmenter les impôts ( …)

•• La CPME déplore par contre le fait que la réforme de la fonction publique n’ait même pas été évoquée. Quant au rétablissement de l’équilibre des finances publiques, il manque singulièrement d’ambition, la dette, selon la Première ministre, ne devant « commencer à baisser qu’à partir de 2026 ». Il est en effet à craindre que l’augmentation actuelle des taux ne devienne rapidement insupportable.

24 Mai 2022 | Profession
 

La saison estivale et le retour des touristes donnent des sueurs froides aux professionnels du CHR. Car le serveur se fait rare. Le turn-over habituel s’est accentué, les anciens ne sont pas tous revenus après le confinement, et le recrutement est de plus en plus ardu, constate Le Parisien.

Les besoins sont importants : en Île-de-France, les patrons de cafés et restaurants souhaitent recruter 13 645 serveurs cette année, c’est 50 % de plus que l’an dernier, selon l’enquête sur les besoins en main-d’œuvre récemment publiée par Pôle emploi. Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Bar-Tabac-Brasserie : le grave problème posé par la difficulté de trouver des serveurs   ,