Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
23 Oct 2024 | Profession
 

La discussion qui souvre à partir de ce lundi 21 octobre en commission à lAssemblée Nationale sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2025, sera déterminante. Elle actera ou non la poursuite de la politique conduite depuis plusieurs années pour remettre la France dans le jeu de la performance économique, atteindre le plein emploi et contribuer à la cohésion de la société.

C’est ainsi que débute un communiqué de la CPME (dont la Confédération des buralistes est adhérente). Extraits.

Dans une logique de bouclage budgétaire, ce texte prévoit une diminution sans précédent du niveau des exonérations de cotisations patronales dont bénéficient aujourdhui les entreprises pour les rémunérations allant jusqu’à 3,5 SMIC. Cest une charge supplémentaire de plus de 5 milliards d’euros que devraient supporter nos entreprises, quelles que soient leur taille, secteur dactivité ou statut. Cela sajouterait aux autres transferts de charges, notamment via les complémentaires santé, les indemnités journalières, ou à la réduction du soutien au régime des apprentis.

•• Nous rappelons que les exonérations de cotisations sociales ne sont pas un « cadeau » aux entreprises ; elles contribuent à garantir un niveau de salaire minimum parmi les plus élevés de lOCDE en pourcentage du salaire médian et dun niveau de protection sociale élevé, financé pour une large part par le travail.

Ce choix de société a conduit dans les années 90 à mettre en place ce système dallègement du coût du travail. Il préserve lemploi, en particulier des populations faiblement qualifiées, plus particulièrement exposées au risque de chômage. Cette politique a produit des résultats incontestables, comme le confirme le rapport public remis par MM. Bozio et Wasmer au Gouvernement.

La réduction de ces exonérations se traduirait par une hausse immédiate du coût du travail, qui rognerait mécaniquement les marges des entreprises.

Cette hausse du coût du travail, en particulier au niveau du SMIC, constitue un risque majeur en termes de destruction demploi, affectant des secteurs qui jouent un rôle déterminant en matière dinsertion professionnelle et daccompagnement des personnes les plus fragilisées.  Lire la suite »

21 Juil 2024 | Profession
 

Le 29 avril 2023, des inspecteurs du travail assistés de policiers, avaient découvert dans le sous-sol dun bar-PMU des Ulis (Essonne) les conditions indignes de logement dun « employé » (voir 17 mai 2023).

Suite à cette perquisition, le parquet d’Évry-Courcouronnes avait ouvert une enquête pour « traite d’êtres humains commise en échange d’une rémunération ou d’un autre avantage ».

•• Plus d’un an après, et à l’issue des nombreuses investigations menées par le commissariat de Palaiseau, le couple présenté comme gérants du commerce a fini par être interpellé par la police, selon Le Parisien.

L’homme de 56 ans et sa compagne de 45 ans se savaient-ils recherchés ? Pendant des mois, le premier est resté insaisissable, séjournant la plupart du temps à l’étranger. Il a fini par être localisé et arrêté avec son épouse chez leur fille dans le 19ème arrondissement de Paris. La jeune femme de 28 ans figure, elle aussi, comme cogérante du Relais des Ulis.

Lors de leurs auditions, tous les deux ont nié en bloc. L’hébergement au sous-sol du bar ? C’était pour « aider un ami », ont-ils assuré devant les policiers.

•• Les policiers de Palaiseau avaient toutefois cumulé des éléments contre le couple. Il y a cette cave indigne, d’une part. Puis l’absence de déclaration de l’homme de 63 ans aux services de l’État.

L’homme aurait travaillé entre 2011 et 2023 au service des tenanciers, 7 jours sur 7, 50 heures par semaine, tout en étant « très largement sous-payé », selon une source proche du dossier. Pour l’Urssaf, le préjudice total dépasserait 150 000 euros. L’enquête de police a ainsi permis de démontrer que « le couple profitait de la faiblesse de personnes, notamment d’origine étrangère, sans titre de séjour, pour les faire travailler », selon la même source. Lire la suite »

16 Jan 2024 | Profession
 

La préfecture du Rhône a contraint un tabac-presse de Villefranche-sur-Saône (35 kilomètres au nord de Lyon, Rhône) à fermer ses portes pour un mois, depuis ce 10 janvier. Il a été découvert quun étranger en situation irrégulière y était employé.

Selon Le Progrès, le 28 novembre dernier, un contrôle du Comité opérationnel départemental de Lutte anti-Fraude (Codaf) avait été mené par les services de police de Villefranche-sur-Saône au sein de l’établissement.

Un ressortissant albanais était employé alors que celui-ci se trouvait être en situation irrégulière sur le sol français. Lire la suite »

25 Déc 2023 | Profession
 

Dans le cadre du Grand Prix Humpact Emploi France 2023, le groupe FDJ se félicite de son classement à la première place dans la catégorie « parité femmes-hommes ». Cest la quatrième fois que FDJ est nominée dans cette catégorie.

Le Grand Prix Humpact Emploi France 2023 vise à récompenser les entreprises cotées ayant déployé les politiques sociales les plus vertueuses. Créée en 2019, Humpact est une agence de notation extra-financière spécialisée sur l’emploi. Elle mesure l’impact des sociétés cotées sur l’emploi en France, et recommande aux investisseurs responsables les émetteurs ayant le plus fort impact sociétal. Lire la suite »

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7 Oct 2023 | Profession
 

Les salariés, en arrêt-maladie non professionnel de longue durée, pourraient cumuler des congés payés, au titre de ces périodes pourtant … non travaillées. Alors quun salarié serait, par exemple, en arrêt-maladie depuis un an, lentreprise devrait lui verser une somme correspondant à cinq semaines de congés payés !

C’est ainsi que démarre un virulent communiqué de la CPME (dont la Confédération des buralistes est membre) que nous reproduisons.

C’est le sens et la conséquence d’arrêts récents de la Cour de cassation qui n’hésite donc pas à s’inscrire en faux par rapport à ce qui figure dans le Code du Travail. A ce niveau, il ne s’agit même plus d’instabilité juridique mais d’incohérence juridique !

Quoi qu’il en soit, les conséquences financières d’une telle décision, basée juridiquement sur un texte européen (la Directive 2003/88/CE), approuvé en son temps par la France, seraient désastreuses financièrement pour les entreprises. Cela renchérirait notablement le coût du travail. De plus, sur le fond, revenir sur le principe considérant que les congés payés s’acquièrent en fonction des périodes travaillées, serait totalement incompréhensible. Et inacceptable.

Le gouvernement, qui pointait du doigt il y a peu l’envolée du coût des arrêts-maladie, doit donc prendre la mesure des conséquences de cet imbroglio juridique causé, avec l’aval de ses prédécesseurs, par Bruxelles, et y mettre bon ordre. Les chefs dentreprise ne sauraient accepter de payer des congés payés à des salariés qui ne travaillent pas. Ce serait la porte ouverte à du grand nimporte quoi. (voir aussi 12 mars).

 Commentaires fermés sur Des congés payés obtenus sans même travailler : du grand n’importe quoi !  ,
22 Mai 2023 | Profession
 

Le fondateur de « Buralform », Emmanuel Balas, revient dans le numéro de mai de Buralistes (revue de la fédération des chambres syndicales des buralistes d’Ile-de-France/Oise/ Seine Maritime) sur cette offre de formation par smartphone destinée aux personnels des établissements de buralistes.

L’essentiel de ce qu’il faut en retenir.

•• Buralform ? C’est un programme de formation en ligne conçu spécialement pour les collaborateurs des buralistes (voir 16 septembre 2022). Sachant que le buraliste/employeur est responsable de la formation de ses salariés au métier.

•• Les raisons de la création de Buralform ?

Il s’agit de relever trois enjeux. Lire la suite »

23 Jan 2023 | Profession
 

À l’occasion de la présentation des principales modalités de la réforme sur les retraites, le président de la République a exhorté le Gouvernement à aller faire de la « pédagogie » sur le terrain. Mais, en réunion publique, devant des auditoires pourtant souvent favorables, les ministres doivent répondre aux questions et aux critiques. … Exemple cité dans Le Monde . 

À la veille du mouvement social contre la réforme des retraites, la première ministre Élisabeth Borne et le ministre du travail Olivier Dussopt participaient à une réunion à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), ce 18 janvier, organisée par le député Mathieu Lefèvre (Renaissance). Une cinquantaine de participants et un thème majeur : l’emploi des seniors.

« C’est choquant de faire partir les seniors » a concèdé Élisabeth Borne, « on va faciliter les transitions entre vie active et retraites, encourager les négociations en entreprises, mettre des indicateurs. » « On va faire des tas de choses, sur la formation. On doit mettre le paquet », a affirmé en écho M. Dussopt.

Mais il a fallu répondre aux remarques de Bernard Gasq, buraliste (voir 6 octobre 2020), poursuit Le Monde« J’ai treize trimestres manquants en ayant travaillé depuis mes 18 ans, car mes bénéfices n’étaient pas assez importants. Je vais finir à 67 ans alors que certaines années, j’ai travaillé comme un chien ! »

Explication : les buralistes dépendent d’un régime autonome, pas du régime général. « Ah oui, pas de chance… » lâche M. Dussopt, visiblement embêté, toujours selon Le Monde.

11 Jan 2023 | Profession
 

Nous reprenons le communiqué publié par la Confédération des petites et moyennes Entreprises (CPME / dont la Confédération des buralistes est membre / voir 18 octobre 2022) à la suite de la présentation par Élisabeth Borne de la réforme des retraites.

Sans surprise, la Première ministre a confirmé d’une part le recul de l’âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2030 et, d’autre part, l’allongement du nombre d’annuités portées à 43 ans à compter de 2027.

•• Travailler plus longtemps était une nécessité pour sécuriser et équilibrer les finances du régime dans la durée. Il est à souligner que le système français reste néanmoins plus avantageux, par exemple, que nos voisins allemands qui devront travailler, a minima, jusqu’à 67 ans à compter de 2031.  Lire la suite »

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6 Déc 2022 | Profession
 

Un peu plus d’un mois après son élection à la tête de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih), Thierry Marx passe à l’offensive.

Dans un entretien au Journal du Dimanche édition du 4 décembre, il appelle le Gouvernement à intégrer l’hôtellerie-restauration dans la liste des « métiers en tension », devant faciliter le recrutement de personnel étranger.

Le Projet de Loi sur l’Immigration , qui sera présenté en 2023, prévoit en effet la création d’un titre de séjour dédié aux filières touchées par la pénurie de main-d’œuvre.

•• Mais « il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement ! Nous avons 200 000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste (…) Même chose pour l’hôtellerie alors que nous manquons de bras en cuisine, réception, ménage », déplore le dirigeant.

Alors que le secteur peine toujours à recruter malgré une reprise dynamique du tourisme, « ces carences de personnel empêchent le développement de l’activité, voire son maintien à niveau », poursuit Thierry Marx. « Nous demandons donc que cette liste des métiers en tension soit actualisée afin d’ouvrir les possibilités de recrutement, car nos besoins vont encore augmenter. »

•• À plus court terme, le patron de l’Umih plaide également pour la « régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l’illégalité du jour au lendemain », une demande de longue date du syndicat patronal.

« Un jour, sans que l’on comprenne pourquoi, leur titre est suspendu. Ou bien, du fait des lenteurs administratives, ils le perdent », s’insurge-t-il. « Cette incertitude fait planer un risque économique, mais aussi pénal. Créer un titre de séjour sur les métiers en tension faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises. »

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14 Août 2022 | Profession
 

Les deux grandes fédérations professionnelles du CHR ne sont pas d‘accord entre elles.

En cause, l’accord du 28 juin sur le régime « mutuelle frais de santé du personnel » signé par le GNI de Didier Chenet (voir 3 avril), le SNRCT (chaînes de restauration) de Didier Dijols, les quatre organisations représentatives des salariés … mais pas par l’Umih.

•• Pour le GNI (Groupement national des Indépendants) : « cet accord a pour premiers objectifs de sauver le régime « mutuelle frais de santé » déficitaire et de continuer de répondre aux exigences de la loi. » Il s‘agit aussi « d’apporter aux salariés une nette amélioration de leur couverture santé sans frais supplémentaire ». Lire la suite »