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6 Oct 2020 | Profession
 

Bernard Gasq (président de la Fédération des buralistes d’Île-de-France / Oise / Seine-Maritime) était interviewé dans « Le coup de fil du matin », sur Sud Radio ce 5 octobre. 

Soit avant la conférence de presse du préfet de police Didier Lallement, confirmant la fermeture des bars et des cafés à Paris et sa proche banlieue (voir 5 octobre). 

•• « Je pense qu’on va en retrouver énormément au tapis », a estimé Bernard Gasq. « La fermeture va peut-être amener des ruptures complètes parmi ces entreprises qui emploient beaucoup de personnels. Par ailleurs, on entend parler d’anecdotes telles que … 200 personnes réunies dans un AirBnB, au lieu d’aller dans un bar … On va juste déplacer le problème, c’est tout. »

•• S’il estime que « certains ne font pas respecter » une certaine discipline parmi leurs clients, il a rappelé,  « nous, dans le bar-tabac, ce sont des clients qui viennent le matin boire leur café et s’asseoir à table. C’est une punition que nous trouvons injuste. Certains font de la brasserie le midi, avec des espacements de 1,5 mètre et encore plus de contraintes … Le bar représente 70 % du chiffre d’affaires de nos établissements. Cela les fait vivre ».

•• « Quinze jours de fermeture, c’est une catastrophe », résume-t-il. « Quand votre clientèle ne vient plus chez vous, à un moment, on vous oublie. Ces gens vont reprendre d’autres habitudes et ne reviendront peut-être pas par la suite. »