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28 Mai 2024 | Observatoire
 

Pepsi France a ouvert du 23 au 29 mai un restaurant éphémère dans le centre de Paris, avec le jeune chef Xavier Pincemin, ancien gagnant de Top Chef. Le défi : créer des menus, avec des plats cuisinés avec du Pepsi. Une opération destinée à relancer la marque dans l’Hexagone.

Le second groupe alimentaire mondial (85 milliards d’euros de chiffre d’affaires) revient sur le devant de la scène en France, avec sa célèbre marque de boisson, sur un espace « Le Pepsi Street Food » (à deux pas de la place de la République), où le chef Xavier Pincemin a relevé le défi : créer entrée, plat et dessert, avec une touche du cola maison, à l’exemple d’un hot dog à l’effiloché de boeuf, sauce Pepsi BBQ et sa purée de pommes de terre.

Une cuisine inspirée de la street food pour laquelle le jeune chef de 34 ans est connu de la jeune génération (3 millions de personnes sur les réseaux sociaux, dont Tik Tok), la cible de la marque en pleine phase de relance.  Lire la suite »

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9 Mar 2024 | Observatoire
 

La bière, devenue la meilleure concurrente du vin, le développement des microbrasseries, la déferlante des bières sans alcool … Anders Roed, Président-directeur général de Brasseries Kronenbourg dresse, dans Le Figaro, le panorama dun secteur en pleine mutation. Extraits …

•• Les derniers sondages d’opinion montrent que le monde de la bière est de plus en plus attractif …

Anders Roed : C’est une tendance quon observe maintenant depuis des années en France. Elle est surtout portée par les jeunes adultes consommateurs, qui commandent de plus en plus de bières dans les bars, mais aussi dans les restaurants. Il y a de plus en plus de bières consommées avec les repas. Cela concerne toutes sortes de bières différentes : des blondes, mais aussi des bières fortes de style belge, et aussi les IPA.

En France, il y a 15-20 ans, la plus grande part du marché revenait aux blondes standards et ensuite, il y a eu un bel engouement pour les bières dabbayes comme Grimbergen, avec un style un peu belge. Maintenant, il y a une variété immense de bières. En 1969, quand nous avons ouvert la brasserie dObernai, nous ne proposions que deux produits. Aujourd’hui, nous en avons plus de 60 avec une accélération ces dernières années. Nous présentons 5 à 6 nouvelles recettes chaque année.

•• Le développement des micro-brasseries contribue-t-il au succès de la bière ?

A. R. : En effet, il y a un développement incroyable dans le secteur de la microbrasserie. Maintenant, on en compte 2 500 à 2 600 en France. Aujourd’hui, chaque français a une brasserie à 20-30 kilomètres de chez lui (…). Ce qui a vraiment contribué au développement du secteur brassicole, cest que les grandes et les petites brasseries cohabitent et cela augmente beaucoup l’intérêt pour le secteur brassicole. Cette passion pour le secteur brassicole a énormément augmenté ces 10 ou 15 dernières années en Europe et aux États-Unis et cela se produit aujourd’hui en Europe de l’Est et en Asie.

Les microbrasseurs dans plusieurs pays sont devenus des petites rock stars. Ils travaillent avec des chefs dans des grands restaurants et ils développent des brassins incroyables. Cela a un effet sur l’image de la bière. Cette diversité de produits a permis de toucher des gens qui ne consommaient pas forcément de la bière avant. En termes de marketing, plus le marché est riche et plus la perception de qualité augmente.

•• Vous voulez dire que ce phénomène de microbrasserie a été extrêmement favorable aux grands groupes en renforçant l’intérêt et l’excitation du public ?

A. R. : Les microbrasseries ont apporté beaucoup d’innovation. Et en même temps, les petits ont pu profiter de l’expertise des grands. Dans le groupe Carlsberg par exemple, on a eu le développement de la levure et ça, c’est une sorte de technologie, d’expertise. Nous, nous avons des scientifiques qui travaillent uniquement sur ce sujet, pour l’améliorer, et c’est une partie de notre histoire avec le groupe Carlsberg. Ce sont des technologies qui ont été partagées avec beaucoup de brasseurs dans le monde. À mon avis, les petits ont besoin des grands et les grands ont besoin des petits (…) Lire la suite »

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10 Fév 2024 | Observatoire
 

À surveiller parmi les fournisseurs : des TPE-PME tentent de se faire une place sur le marché en forte croissante des bières, vins, spiritueux sans alcool. Elles y sont présentes de la production à la distribution de boissons. Enquête des Échos.

« Le Dry January (voir 28 décembre 2023) a clairement un impact sur notre activité. C’est toujours notre meilleur mois car c’est une période où les consommateurs sont prêts à découvrir une nouvelle façon de boire », assure Jean-Philippe Braud, fondateur de Gueule de joie (pionnier de la vente de boissons non alcoolisées, qui réalise un demi-million de chiffres d’affaires et s’est associé en 2023 avec le réseau de 280 caves bar V and B). Mais au-delà du phénomène Dry January, le sans alcool est en plein essor.  Lire la suite »

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7 Jan 2024 | Observatoire
 

Le Figaro (édition du 28 décembre) a publié un sondage Ifop pour l’agence de relations publiques CorioLink avec une question simple : « avec quelle personnalité politique voudriez-vous boire une bière ? »

Façon singulière de mesurer la popularité et les qualités de dialogue supposées des un(e)s et des autres.

•• Les résultats de ce sondage original : 

Édouard Philippe
Plutôt envie : 28 %
Tout à fait envie : 9 %
Envie : 37 % 
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20 Déc 2023 | Observatoire
 

Si la filière bio est à la peine (voir 28 juin 2022), un secteur tient le choc, celui du vin bio. Lan dernier, son chiffre daffaires a progressé de 6,2 %. Des ventes qui ont triplé depuis 2012. Les volumes sont eux aussi en hausse à 2,5 millions dhectolitres selon Les Échos.

Le vignoble bio occupe 170 800 hectares (+5 % en un an), soit 21 % du vignoble tricolore. C’est le plus grand d’Europe. L’Occitanie est la première région productrice. Près de 12 000 producteurs en rouge, blanc et rosé se sont lancés.

Comment expliquer cette résistance dans un monde viticole en crise ? « Cest dû à la spécificité de la distribution qui sappuie dabord sur la vente directe et les cavistes, et pas les grandes surfaces contrairement aux autres produits bio » souligne un producteur de Côtes-du-rhône bio. Ces deux circuits pèsent 40 % de l’activité, contre à peine 4 % pour la grande distribution. Il y a donc une proximité avec la clientèle souvent de fidèles en quête de conseils.

Autre différence marquée, ses acheteurs sont de plus en plus jeunes, selon Circana (+39 % en un an. Et plus jeunes que les autres consommateurs de vin : 12 % ont moins de 25 ans, contre 5 % en moyenne. De plus, 90 % sont des acheteurs mixtes : ils boivent aussi des nectars conventionnels mais sont plus nombreux à se dire prêts à augmenter leurs achats en bio.

Rouge, blanc, rosé sont en vogue (mais pas le champagne). Respect de l’environnement, confiance dans la qualité des produits et santé sont les principaux motifs d’achats. Côté prix, on trouve des crus de toutes les bourses cela va de 5 à 23 euros.

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11 Nov 2023 | Profession
 

Kronenbourg, désormais BK, a réussi son année 2022. Ce qui lui « donne des ailes » selon LSA pour accélérer sa stratégie qui tient en trois axes : premiumisation, innovations et partenariats sportifs.

BK, pour Brasseries Kronenbourg. Un changement qui s’accompagne d’un nouveau logo, bleu, celui de la marque « 1664 », quand l’ancien était rouge … comme la marque « Kronenbourg ». Tout un symbole. Car Kronenbourg et 1664 sont deux signatures phares de ce brasseur qui capte un quart du marché de la bière.

•• Longtemps, « Kronenbourg » a été sa première marque. Aujourd’hui, si celle-ci reste essentielle, notamment en Alsace, « 1664 », plus premium, s’impose. BK, deuxième acteur de la catégorie et le seul en croissance l’an passé, participe donc à la montée en gamme du rayon.

Pour continuer, son patron mise notamment sur la marque 1664, déclinée avec et sans alcool. « Nous sommes le premier innovateur du marché avec 43,5 % des lancements. Linnovation est importante pour augmenter la consommation par personne, de 33 litres en France par an, la plus faible d’Europe », explique Anders Røed, PDG de BK depuis janvier 2022.

Il y a quelques années, Kronenbourg avait créé HOB (40 millions d’euros de CA en 2022), une structure dédiée aux bières craft. Une entité qui va se fondre dans BK. « Pour accélérer le développement de ses cinq marques phares : La Bête, Brooklyn, Ducasse, San Miguel et St Austell », précise le PDG.

•• Relancée en 2015, Tourtel est une autre marque dorlotée par BK. Devenue Tourtel Twist, elle a permis de relancer le segment du sans-alcool qui, certes, ne pèse que 5 % des ventes de la bière mais qui croît chaque année : de 12 % en 2022 et de 17 % pour Tourtel Twist.

Une croissance en partie due à sa première participation au Tour de France. « Cet événement est une occasion fantastique de faire goûter la marque », apprécie le Norvégien, ravi que Tourtel Twist ait été classée par le public deuxième marque préférée de la caravane, derrière Cochonou.

En 2024, Tourtel Twist sera supporteur officiel des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. (Voir aussi 10 septembre 2020).

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3 Nov 2023 | Profession
 

Le deuxième groupe mondial de spiritueux vient de signer un accord de partenariat avec le géant d’Atlanta pour fabriquer un cocktail prêt à boire à base de vodka Absolut et de Sprite. C’est le mariage du soda au citron le plus vendu dans le monde avec la plus grosse marque de Pernod Ricard.

La vodka suédoise a connu des revers de marché en 2015 et en 2020 avant de connaître une remontée spectaculaire des ventes en 2022 (+18 %) pour atteindre 12,4 millions de caisses. Créée en 1959, Sprite est une des marques étendard de Coca-Cola, précise Les Échos.

•• Les canettes d’Absolut-Sprite seront lancées au deuxième trimestre 2024 dans quatre pays européens (Royaume-Uni, Pays-Bas, Espagne et Allemagne). Un choix un peu curieux car les plus gros marchés pour ce que les Anglo-Saxons appellent les « Ready to Drink « (RDT) ne sont pas ceux-là mais les États-Unis et le Japon.

Ils ne seront pas commercialisés en France, où les taxes sur l’alcool sont trop élevées pour des boissons qui seront proposées autour de 4 euros la canette.

•• L’Absolut-Sprite a été testé pendant plusieurs mois avec succès. « Les retours ont été très encourageants », dit-on chez Pernod-Ricard. Il s’agira néanmoins d’une phase de rodage car l’espoir, dans un deuxième temps est de s’attaquer aux marchés américain et nippon. Quoi qu’il en soit, les RTD ouvrent des perspectives de croissance plus qu’appréciables. Ils répondent à la tendance des boissons faiblement alcoolisées, avec seulement 5 degrés.

C’est un marché qui se développe plus vite que les spiritueux les plus populaires dans le monde, tels que le whisky et la tequila pour ne citer que ces deux pépites. Les ventes ont d’ores et déjà totalisé 38 milliards de dollars, qui sont promis à devenir 45 milliards en 2027 moyennant une croissance annuelle de 7 à 8 %, explique Fredrik Syren, le spécialiste de la question chez Pernod-Ricard.

•• Pernod Ricard est présent sur le créneau des RTD, mais beaucoup plus modestement que ses concurrents. Le groupe français n’en nourrit pas moins l’ambition de réaliser 10 % de sa croissance avec ces boissons (voir 18 septembre). Pour Coca-Cola (voir 6 juin), ce sera le deuxième investissement dans les cocktails prêts à boire. L’américain a déjà fait cette expérience avec son compatriote Brown-Forman en lançant un Jack Daniels-Coca.

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2 Nov 2023 | Profession
 

C’est le must pour connaître les boissons tendances, notamment parmi les jeunes consommateurs. Chaque saison, Starbucks compose une nouvelle carte de ses boissons au plus près de ses études en points de vente.

Et, d’après Les Échos, le choix de cet automne oscille entre le café infusé à froid à la crème de citrouille, le thé chai latte glacé ou l’expresso glacé à la croustade aux pommes … Ce n’est pas un hasard. Le café froid est hyper-demandé.

Les boissons froides représentent désormais 75 % des boissons vendues chez Starbucks (50 % il y a 5 ans).

Par exemple, les expressos froids voient cette année leurs ventes augmenter de +13 % par rapport à 2022. De même pour les mousses froides rajoutées en option. « Plus vous êtes jeune, plus la boisson est froide » commente le directeur marketing de Starbucks, Brady Brewer.

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18 Sep 2023 | Observatoire
 

Pernod Ricard (Mumm, Martell, Absolut …) annonce des résultats supérieurs à ses attentes pour cet exercice fiscal 2022-2023. Mais d’un coin à l’autre du monde, les résultats peuvent être différents … (voir 12 septembre 2022).

L’ensemble du groupe a vu son chiffre d’affaires progresser de +10 % à 12,1 milliards d’euros. Les « effets prix » comptent pour 8 points dans cette croissance. La forte notoriété des marques évitant que les clients passent sur d’autres produits …

• Europe : le chiffre d’affaires a progressé de +8 %. Mais il est resté stable en France (après deux très bonnes années pour le Ricard). La France représentant 5 % du chiffre d’affaires total du groupe.

• États-Unis : sur ce  marché – considéré comme le plus gros et le plus rentable marché de l’alcool et du vin dans le monde  – « le groupe marque le pas » (avec un phénomène de déstockage de grossistes importants).

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24 Août 2023 | Observatoire
 

Mauvais premier semestre pour Heineken au niveau mondial : -5,6 % de baisse de ses volumes livrés dans le monde par rapport à l’année dernière. Spectaculaire.

Mais le chiffre d’affaires mousse toujours : + 6,3% à 17,4 milliards d’euros.

La cause de ce mouvement contradictoire : une nette augmentation générale de ses prix (+13 %) pour compenser la hausse des coûts de production à laquelle fait face aussi le secteur brassicole : matières première, énergie, verre, logistique, etc.

C’est la région Asie-Pacifique (la plus rentable pour le groupe) qui a le plus mal réagi : -13 % en volume. En Europe, la baisse des volumes se cantonne à -4,8 %.

Sinon le groupe annonce trouver des difficultés à trouver un repreneur solide en Russie, marché dont il a annoncé officiellement vouloir se retirer. Et pour faire des économies, il se débarrasse de son usine de production de boissons non-alcoolisées aux Pays-Bas.

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