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9 Jan 2023 | Profession
 

Dans une chronique, la journaliste du Monde Laurence Girard se penche sur la matière première « café », ses hauts et ses bas entre Covid et aléas météo …

Le café n’échappe pas à la pression inflationniste. Ainsi, en novembre, dans un chariot de courses type, élaboré par le cabinet d’études IRI pour Le Monde, le prix du paquet de 250 grammes d’arabica moulu à marque nationale atteignait 3,38 euros, ce qui représente une progression de   19 % sur un an.

•• Au printemps, Giuseppe Lavazza, vice-président du torréfacteur italien qui porte son nom, avait sonné l’alarme : il tablait alors sur une hausse des tarifs en rayon comprise entre 8 % et 10 %. Déjà secouée par la crise due au Covid-19, la filière caféière a subi le coup de semonce de la météo brésilienne en 2021. La récolte, amputée de près d’un quart par rapport au record de 2020, a fait s’enflammer le cours de l’arabica

En 2021, la livre d’arabica, la variété la plus prisée, tutoyait la barre des 2,50 dollars (2,40 euros) à la Bourse de New York, son niveau le plus haut depuis dix ans. Elle terminait l’année sur un envol de près de 75 % de sa valeur. Il a fallu attendre octobre 2022 pour que les investisseurs donnent un soudain coup de barre et inversent la tendance …

•• Depuis, l’arabica se négocie actuellement à près de 1,63 dollar la livre, en recul de 28 %. Le robusta suit une trajectoire très similaire. Au Vietnam, terre de prédilection de la variété robusta, la récolte en cours s’annonce plantureuse, à 1,85 million de tonnes. Au Brésil, si l’horizon s’éclaircit … dans son évaluation, publiée fin septembre, l’institut Conab espère que la récolte nationale de café dépassera 50 millions de sacs, soit un rebond de 5,6 % sur un an.

Mais les investisseurs s’interrogent aussi sur la consommation. L’amateur de café, sous pression de l’inflation, va-t-il sacrifier son petit noir au comptoir ? Voir aussi 13 septembre.

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31 Déc 2022 | Observatoire
 

Fin novembre, le géant suisse a lancé en France et dans sa patrie d’origine sa première capsule sans aluminium. Plus précisément, un emballage à base de pulpe de papier compressée, et donc compostable à la maison

D’après Le Figaro, c’est une petite révolution pour le groupe suisse, qui a toujours avancé que seul l’aluminium assurait la fraîcheur et le goût de ses nectars.

•• Pour préserver ce qui a fait la réputation de Nespresso, une couche de biopolymère doublera l’enveloppe en papier. « L’idée était de ne pas se précipiter pour s’assurer d’avoir un emballage certes compostable, mais qui offre un café aux standards de Nespresso. Cela a nécessité trois ans de R&D » détaille Guillaume Le Cunff, PDG monde de la célèbre marque du groupe Nestlé.

« Nous ne remplacerons pas les capsules en aluminium, c’est bien une alternative pour nos clients. » Quant aux capsules pour son système Vertuo, la version biodégradable attendra encore deux ans.

•• Cette initiative témoigne de la volonté du groupe d’avancer sur les sujets de RSE (Responsabilité sociale des Entreprises). Il est bousculé depuis des années sur l’impact environnemental de ses dosettes en aluminium, malgré les efforts faits – notamment en France — pour structurer des filières de recyclage de ce matériau.

Le lancement de cette capsule sans aluminium, vendue entre 40 centimes et 50 centimes l’unité, dans la moyenne de ses capsules classiques, est majeur sur d’autres plans pour Nespresso. Notamment face au reflux de ses volumes mondiaux enregistré cette année, assez logique après les pics de consommation de plus de 10 % constatés au plus fort des confinements partout dans le monde.

Ainsi, la marque qui comptabilise 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires a vu ses volumes reculer de 1,9 % sur les neuf premiers mois de l’année. Malgré la bonne tenue de la consommation de café dans le monde, la marque ne manque pas de défis. Notamment parce que les tensions qui ont fait flamber les cours des matières premières, dont le café, ne sont pas terminées. Lire la suite »

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27 Déc 2022 | Profession
 

Touché par la flambée du coût des matières premières et de l’énergie – et faute d’avoir retrouvé son activité d’avant Covid – le groupe Heineken jette l’éponge à Schiltigheim (dans la banlieue de Strasbourg ). Le 14 novembre, le groupe qui brasse 300 marques de bières dans le monde a annoncé la fermeture dans les trois ans de sa brasserie alsacienne, selon Le Figaro

Avec 200 salariés et 1,7 million d’hectolitres brassés par an, le site est une des trois implantations industrielles du groupe dans l’Hexagone, aux côtés de celles de Mons-en-Barœul dans le Nord (3,5 millions d’hectolitres) et de Marseille (1,7 million d’hectolitres). Lire la suite »

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26 Déc 2022 | Profession
 

À trois mois du Salon Wine Paris & Vinexpo qui se tiendra du 13 au 15 février à Paris, une enquête menée par les spécialistes britanniques des études de marché – IWSR et Wine Intelligence – révèle toutes sortes d’évolutions.  Quitte même à éliminer un certain nombre d’idées reçues comme celle qui consiste à dire que les jeunes ne boivent pas de vin, résume Les Échos.

En effet, un Français sur deux consomme du vin et pas seulement les plus de 55 ans. 28 % des buveurs de vin ont entre 18 et 39 ans. Mais plus on avance en âge, plus la fréquence de consommation augmente. Un tiers des plus de 55 ans, les « boomers », déclarent en boire au moins trois à cinq fois par semaine. Ce n’est le cas que pour un consommateur sur quatre dans les autres catégories d’âge. Lire la suite »

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26 Nov 2022 | Observatoire
 

La France est le deuxième consommateur de jus de fruits en Europe (18 litres de jus de fruits par personne et par an). Pourtant ce marché est à la peine, victime de la désaffection à l’égard du sucre et de la concurrence de plusieurs autres boissons sans alcool.

Depuis 2015, les ventes ont entamé une glissade régulière et les derniers chiffres de Nielsen confirment la tendance de 2 % à 3 % de volume en moins par an.

•• Selon Les Échos, le PNNS (Programme national Nutrition et Santé) a enfoncé le clou en janvier 2020, en déplaçant les jus de fruits de la catégorie des cinq « fruits et légumes à manger chaque jour » à celle des « boissons sucrées ».

Les chiffres montrent d’ailleurs que les jus de fruits sont à la traîne sur le vaste marché des boissons sans alcool de 8,3 milliards d’euros, qui a progressé de 6,2 % en un an.

Sur douze mois glissants, au 4 octobre, les colas, qui sont toujours les grands leaders des boissons sans alcool, ont vu leurs ventes augmenter de 0,6 % en volume et 6,4 % en valeur. Les énergétiques ont fait le plus grand bond à près de 18 % en volume et 22 % en valeur. Très bien placées aussi, les boissons à base de thé ont progressé de 4,7 % et 10,6 %.

Dans le même temps, les jus de fruits ont reculé de 2,7 % et 0,7 %. Pour certains, comme le pamplemousse, c’est la bérézina avec un plongeon de 90 %.

•• « Les prix jouent un rôle incontestable », selon Emmanuel Vasseneix, président de Unijus. Un jus de fruits coûte beaucoup plus cher à fabriquer qu’une boisson à base de fruits type Oasis, leader de sa catégorie et il se vend près de deux fois plus cher. Lorsque la matière première flambe, et c’est de plus en plus souvent le cas avec le réchauffement climatique, « les hausses portent sur 100 % d’un jus de fruits quand elle ne portera que sur 20 % d’une boisson à base de fruits » poursuit-il. Lire la suite »

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13 Sep 2022 | Observatoire
 

Migros, le géant suisse des supermarchés, lance un procédé inédit de dosette de café sans capsule sous la marque Café royal. En Suisse et en France dans un premier temps. Le procédé évite tout déchet.

Chaque année, le monde produit 63 milliards de capsules de café. Elles génèrent 100 000 tonnes de déchets, soit l’équivalent de 10 fois la Tour Eiffel. « Nous avons voulu sortir de ce système et révolutionner le marché du café en portion » déclare, dans Les Échos, Fabrice Zumbrunnen, le patron de la chaîne de distribution Migros.

•• Le géant suisse dit avoir investi « des millions » pour mettre au point un procédé très innovant aujourd’hui multibreveté. Il a demandé cinq années de recherche. Une machine et ses dosettes sans capsules. Le café se présente sous forme de boules de café compressées enrobées d’une fine couche végétale d’alginate, qui peuvent après usage se déposer dans une jardinière ou dans un composteur. Ainsi, « on évite la filière industrielle de recyclage », explique le patron de Migros.

Ces dosettes écologiques sont commercialisées en boîtes de carton de 9 au prix de 3,69 euros pour la version bio et 3,49 euros pour les autres. Elles sont produites dans un village près de Bâle, dans l’usine de Birsfelden. La machine est quant à elle fabriquée en Chine et commercialisée au prix de 179 euros.

•• Le lancement, d’abord effectué dans l’ensemble des supermarchés de Migros en Suisse et sur internet, a lieu aussi en France, un marché jugé stratégique par le groupe. Les machines seront proposées chez Boulanger, Darty et les grandes surfaces spécialisées. Les dosettes seront quant à elles vendues chez Carrefour, Auchan et Leclerc à partir du 20 septembre.

Migros ne fait pas ses premiers pas dans le café . Il vend machines et dosettes par le biais de sa filiale Delica depuis 2004. Sa marque Café Royal affiche un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros avec sa capsule en aluminium. Photo : Les Échos

12 Sep 2022 | Profession
 

« C’est une année historique pour Pernod Ricard » se réjouit, dans Le Figaro, Alexandre Ricard, petit-fils de l’inventeur du « véritable pastis de Marseille » et PDG du numéro 2 mondial des spiritueux, « nous avons enregistré des taux de croissance records et dépassé des barres symboliques. » Le chiffre d’affaires du groupe a en effet atteint 10,7 milliards d’euros sur l’exercice clos fin juin (+17 % sur un an).

Le groupe a ainsi effacé les stigmates de la pandémie de Covid-19, qui avait fait chuter de 10 % son chiffre d’affaires en 2020.

•• L’an passé, le chiffre d’affaires est revenu sur les rails tracés par la direction du groupe en 2018, lorsqu’elle s’était fixé un objectif de croissance annuelle de 4 % à 7 %. Un formidable rattrapage permis dans un contexte économique et géopolitique de plus en plus complexe, qui fait craindre à certains un ralentissement de la croissance mondiale, voire une récession dans certaines régions.

« À en croire les chaînes d’information en continu, on a l’impression que c’est la fin du monde » relève Alexandre Ricard. « Dans la vraie vie, c’est complètement différent, même si tout n’est pas rose, à cause de l’inflation et des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement. »

•• D’une part, la flambée des coûts, en partie répercutée dans les prix, n’a pas pénalisé les volumes ; d’autre part, le « créateur de convivialité » ne semble pas s’inquiéter outre mesure des conséquences de la guerre et des tensions géopolitiques sur son modèle économique, d’autant que les performances de cet été sont en ligne avec celle de l’an passé, toujours selon Le Figaro.

L’inflation est loin d’avoir été le seul moteur de la croissance du chiffre d’affaires.

« Nous avons profité du retour de la convivialité dans les bars, de la résilience de la consommation à domicile et du rebond du travel retail, qui a retrouvé son niveau d’avant-crise hors d’Asie » souligne le PDG de Pernod Ricard. « La croissance a été équilibrée quels que soient les zones géographiques, les canaux de distribution, les catégories de produits et les niveaux de prix. Cela prouve la force de notre modèle, fondé sur des sources de croissance diversifiées. » Lire la suite »

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19 Août 2022 | Observatoire
 

Depuis mai, les ventes de vins rosés ont progressé plus rapidement que l’an dernier, avec un bond de près 10 %, selon une étude de NielsenIQ. Alors que celles de vin rouge ont reculé de 8,5 % sur la période. Son grand concurrent, la bière, a vu sa hausse limitée à 3 %.

« On peut parler de dynamique, car depuis au moins 5 à 6 ans, la bière progressait plus rapidement que le vin » souligne, dans Les Échos, Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ. Un vin dont la France est le premier consommateur dans le monde, mais qui s’exporte aussi, surtout vers les États-Unis. Lire la suite »

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10 Août 2022 | Observatoire
 

Après le succès de sa tournée des plages sur les côtes de France métropolitaine en 2021, puis des sites les plus touristiques de Paris à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement en juin, ce tour de France vertueux se poursuit cet été autour des plus grands lacs français.

« Chaque Canette Compte », le programme n°1 en France sur le « hors-foyer » qui vise à promouvoir la collecte et sensibiliser au recyclage hors domicile des canettes, se lance en effet un défi inédit en collaboration avec son partenaire Citeo : sillonner les plages des plus grands lacs de France du 6 au 15 août.

C’est ce que nous annonce un communiqué du programme « Chaque Cannette Compte » (lancé par les fabricants de boites pour boisson) que nous reprenons. Lire la suite »

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9 Août 2022 | Observatoire
 

Cluster 17 est un laboratoire d’étude de l’opinion et un média d’analyse en ligne. Il vient de sortir une enquête sur l’apéro des vacances … événement privilégié pour beaucoup. Quels en sont les principaux enseignements ?

•• 10 % des Français citent « l’apéro » parmi leurs activités de vacances préférées ;

•• 18 % des Français ne consomment pas d’alcool pendant les vacances ;

•• Les apéros préférés pendant les vacances : la bière (47 %), le rosé (45 %), le vin blanc (38 %), le Spritz( 17 %) Lire la suite »

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