Mauvais premier semestre pour Heineken au niveau mondial : -5,6 % de baisse de ses volumes livrés dans le monde par rapport à l’année dernière. Spectaculaire.
Mais le chiffre d’affaires mousse toujours : + 6,3% à 17,4 milliards d’euros.
La cause de ce mouvement contradictoire : une nette augmentation générale de ses prix (+13 %) pour compenser la hausse des coûts de production à laquelle fait face aussi le secteur brassicole : matières première, énergie, verre, logistique, etc.
C’est la région Asie-Pacifique (la plus rentable pour le groupe) qui a le plus mal réagi : -13 % en volume. En Europe, la baisse des volumes se cantonne à -4,8 %.
Sinon le groupe annonce trouver des difficultés à trouver un repreneur solide en Russie, marché dont il a annoncé officiellement vouloir se retirer. Et pour faire des économies, il se débarrasse de son usine de production de boissons non-alcoolisées aux Pays-Bas.