Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
12 Jan 2025 | Observatoire
 

Moins connu des Français que le Dry January, le « Veganuary » commence à se faire une place dans les restaurants. Une manière de montrer aux clients voulant mettre l’accent sur le végétal dans leur assiette qu’ils peuvent le faire dans leurs établissements. Décryptage des Échos signé Clotilde Briard. 

Né lui aussi au Royaume-Uni et arrivé chez nous en 2019, le Veganuary, contraction anglo-saxonne de « vegan » et « january », est encore loin d’en être là. Beaucoup de consommateurs ne connaissent pas encore l’expression désignant l’incitation à tester en début d’année une alimentation purement végétale. Une initiative lancée par l’organisation à but non lucratif du même nom créée en 2014.

•• Le mouvement n’en monte pas moins en puissance en France. Et si les industriels spécialistes des alternatives végétales en profitent pour en faire une caisse de résonance, les restaurants sont plus nombreux que l’an dernier à leur emboîter le pas. Avec, souvent, des propositions végétariennes et pas forcément véganes, c’est-à-dire sans fromage, œuf ou miel puisque ces ingrédients ont eux aussi une origine animale.

L’enseigne de restauration japonaise Matsuri s’est mise pour la première fois cette année à l’heure du Veganuary. Et a même créé 13 recettes pour l’occasion.

Le spécialiste du poké Pokawa (photo) met de son côté l’accent sur ce sujet pour la troisième année, avec une promotion de 20 % sur une sélection végane et un partenariat avec son fournisseur de produits alternatifs HappyVore. « Notre offre est naturellement ouverte sur le végétal. Il est donc logique de s’intégrer dans ce mouvement. C’est une manière de nous adresser aux flexitariens, qui consomment régulièrement des produits végétariens mais sans exclusive, pour leur faire connaître l’étendue de notre offre. Et de faire tomber les préjugés chez tous les clients », remarque Nicolas Dégéraud, directeur marketing de Pokawa.

•• Le Veganuary n’est pas réservé aux enseignes ayant de nombreux établissements. De Grenoble à Toulouse, une ribambelle de restaurants indépendants ont affiché sur les réseaux sociaux leur première participation au mouvement. 

Car l’initiative a plusieurs atouts. Elle permet d’animer un mois un peu creux dans la restauration. Après les agapes de décembre, janvier est moins propice à s’attabler hors de chez soi en attendant le temps fort de l’année, la Saint-Valentin. En outre, les Français rêvant de détox peuvent se laisser séduire.

Il s’agit aussi de prouver que tous les types de clients peuvent y trouver leur compte. « L’offre à base de végétal se développe dans les restaurants. Dans une tablée de six ou huit personnes, il y aura souvent quelqu’un qui ne mange que végétarien. Dans ce cas-là, le volume sur ce type d’offre est faible. Mais il génère beaucoup de trafic au global », analyse Nicolas Nouchi, créateur de la société de conseil Strateg’eat.

6 Déc 2024 | Profession
 

Les patrons dun tabac-presse à Saint-André-les-Alpes (1 000 habitants, 40 kilomètres de Digne, Alpes-de-Haute-Provence) ont  mis en place plusieurs initiatives visant à réduire l’empreinte environnementale de leur commerce. Un engagement salué par l’obtention du label régional « Écodéfis ». 

Soutenu par l’Ademe et le Conseil régional Paca, cette reconnaissance récompense les artisans et commerçants qui s’engagent activement dans des initiatives écologiques. Sur le territoire de la CCAPV (Communauté de Communes Alpes Provence Verdon), environ 50 entreprises écoresponsables ont déjà été labellisées, dont une dizaine dans la commune.

Chacune à sa manière œuvre pour la protection de l’environnement. Parmi ces entreprises, le tabac-presse se démarque par ses actions concrètes et innovantes, selon La Provence. Lire la suite »

15 Août 2024 | Profession
 

Le groupe FDJ a renouvelé, en juillet, son engagement auprès de lOffice français de la Biodiversité (OFB) grâce à la signature dune nouvelle convention de mécénat prévoyant un soutien de 700 000 euros.

FDJ entend ainsi poursuivre son engagement en tant que « Grand mécène » de l’OFB en soutenant trois nouveaux projets de préservation de la biodiversité : la renaturation du canal alimentant en eau les étangs du Domaine du Paraclet, un site Natura 2000 situé dans la Somme ; le suivi des oiseaux migrateurs dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage du golfe du Morbihan ; et enfin, la restauration de forêts et d’espèces menacées de Martinique. Lire la suite »

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15 Juil 2024 | Observatoire
 

Nous sommes à l’époque des pétitions dans tous les sens. On ne voit pas pourquoi les Jeux olympiques et para-olympiques y échapperaient …

C’est ainsi que 112 signataires d’une lettre ouverte (101 athlètes et 11 organisations représentant 43 sports et 30 pays) ont visé Coca-Cola et Pepsi en leur demandant de réduire la pollution plastique à travers une augmentation significative de l’utilisation d’emballages réutilisables : « le recyclage ne suffit pas ».

En effet, les deux firmes ont déjà pris un certain nombre d’engagements en matière de recyclage et de réutilisation. Mais selon les données annuelles de #BreakFreeFromPlastic The Coca-Cola Company et PepsiCo comptent parmi les principaux pollueurs plastiques mondiaux. (voir 16 février 2019).

26 Juin 2024 | Observatoire
 

En matière de lutte contre le réchauffement climatique, toute réduction des émissions de CO2 est bonne à prendre … Et les acteurs du paiement l’ont bien compris, au point d’en faire un argument auprès des consommateurs.

Entre les entreprises du paiement électronique, comme Worldline, et les acteurs de la filière fiduciaire – chargés des billets et des pièces – le sujet est même devenu un vrai terrain d’affrontement. Une enquête des Échos signée Tifenn Clinkemaillié.

•• Selon la Banque de France, qui cite une étude de la Banque centrale européenne (BCE), l’empreinte environnementale du billet par an et par habitant de la zone euro représente 101 micropoints (µPt), ce qui correspond à un trajet de 8 kilomètres en voiture. Soit moins de 0,01 % de l’impact environnemental annuel total d’un habitant de la zone euro.

Aussi faible soit-il, ce score reste supérieur à celui des moyens de paiements électroniques, répond une seconde étude, commandée par Worldline. En cause notamment, la « mobilité nécessaire pour aller chercher l’argent liquide au distributeur », explique Sébastien Mandron, directeur RSE pour le spécialiste français du paiement.

Transports compris, une transaction en espèces émettrait ainsi 36,8g de CO2, contre 2,45g pour un paiement par carte, soit quinze fois moins, assure le rapport, écrit par Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine-PSL. « La diminution de l’utilisation des espèces et des chèques contribue directement à aider le continent à atteindre ses ambitions en matière de réduction des émissions de CO2 ».

•• Et des moyens existent pour baisser encore les émissions, avance Worldline.

Parmi eux : remplacer la carte plastique par une carte virtuelle sur smartphone ou remplacer le terminal de paiement du commerçant par un smartphone. Dans ce scénario de paiement optimisé, une transaction n’émettrait plus que 0,74g de CO2. « Tout cela peut être fait du jour au lendemain », plaide Sébastien Mandron, pour qui les acteurs du secteur « ont un intérêt commun à s’engager dans l’exercice ».

Delupay, filiale de la banque Delubac & Cie spécialisée dans le paiement dématérialisé, assure pouvoir faire encore mieux. Selon une troisième étude réalisée par la start-up Greenly, la solution de paiement de Delupay – qui permet de se passer de terminal de paiement – émet uniquement 0,12 g de CO2 par transaction.  Lire la suite »

21 Mai 2024 | International, Profession
 

Le marché des nouveaux produits de nicotine se développe fortement au Danemark (voir 23 avril 2023).

Un peu moins de 19 % des adultes fument encore des cigarettes au Danemark.

Alors que 13 % sont passés à d’autres produits délivrant de la nicotine mais réputés moins dangereux : vapotage, sachets de nicotine, snus. Les sachets de nicotine, par exemple, font l’objet d’un certain engouement.

À telle enseigne que le ministre de l’Environnement vient de proposer que les fabricants soient responsables de la récupération des sachets de nicotine usagés. Extrait de l’une de ses déclarations : « il n’y a pas de différence entre les mégots de cigarettes et les déchets de sachets de nicotine. On ne doit pas les retrouver dans la nature … »

27 Mar 2024 | Profession
 

Logista a maintenu sa position de leader dans le « Carbon Disclosure Project » (CDP) – qui reconnaît les leaders mondiaux dans la lutte contre le changement climatique – pendant huit années consécutives.

Nous reproduisons ici l’intégralité de son communiqué.

Logista est la seule entreprise de logistique européenne à figurer dans cette catégorie tout au long de cette période.

•• Le CDP a également reconnu le travail de Logista en tant que moteur du changement durable tout au long de sa chaîne de valeur et l’a incluse dans la catégorie « Supplier Engagement Leader » (voir 20 février 2022).

En outre, le fort engagement de Logista en faveur du développement durable a été reconnu en janvier 2024 par Sustainalytics, l’un des principaux évaluateurs mondiaux de la responsabilité sociale des entreprises et de la gouvernance d’entreprise.

Après avoir évalué les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) de la société, Sustainalytics lui a attribué une note de risque ESG de 14,4 points, ce qui signifie qu’elle est considérée comme présentant un faible risque de subir des impacts financiers importants en raison de facteurs ESG.

•• Elle a également reçu l’accréditation Industry TOP RATED 2024 – qui évalue les performances élevées dans son secteur en dehors de l’univers de couverture complet de Sustainalytics -, obtenant ainsi l’une des 50 meilleures notes dans l’industrie du transport.  Lire la suite »

17 Mar 2024 | Profession
 

FDJ a dévoilé ce 14 mars que plus de 7 millions deuros ont été collectés grâce au jeu de grattage Mission Nature en faveur de lOffice français de la Biodiversité (OFB) et des projets de restauration de la biodiversité sélectionnés (voir 19 octobre 2023).

Grâce à un appel à projets lancé par l’OFB en mars 2023, vingt projets ont été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien financier.

Lors d’un déplacement dans la Meuse, au cœur de la forêt d’exception de Verdun, un des sites emblématiques 2023 qui a bénéficié d’une dotation de l’OFB, Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ, et Olivier Thibault, Directeur général de lOFB, ont annoncé le financement dun projet supplémentaire grâce au succès du jeu.

Les Français peuvent poursuivre leur mobilisation pour cette édition puisque la commercialisation des tickets à gratter Mission Nature se poursuit encore quelques semaines, jusquau 31 mars en point de vente.

À l’instar de l’offre de jeux « Mission Patrimoine », le jeu à gratter « Mission Nature » voit le produit du prélèvement sur les mises revenant normalement à l’État affecté à l’OFB pour le financement de projets de restauration de la biodiversité. Pour chaque ticket Mission Nature à trois euros, deux-tiers de la mise (66 %) retournent aux joueurs sous forme de gains et plus de 14 % sont reversés par l’État à l’OFB.

La deuxième édition de l’offre Mission Nature est prévue à l’automne 2024.

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14 Fév 2024 | International
 

On sait que le Panama a accueilli, la semaine dernière, la dixième conférence mondiale sur la lutte contre le tabac (COP 10 / voir 4 février), tenue sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

En présence de 118 délégations.

Parmi les conclusions de ses débats (ouverts uniquement aux responsables de politiques nationales anti-tabac et aux associations) est ressortie la volonté de s’inscrire dans une thématique résolument environnementale : « il est urgent de prendre en compte les impacts environnementaux de la culture, de la fabrication puis de la consommation et des déchets des produits du tabac » a déclaré Adriana Blanco Marquizo, responsable du secrétariat de la Convention – cadre anti-tabac de l’OMS.  Lire la suite »

24 Nov 2023 | Institutions
 

À la veille du Black Friday, une campagne de l’agence de la Transition écologique (agence gouvernementale) suscite la colère du secteur du commerce car elle incite à … ne pas acheter. Mais le ministère de la Transition écologie assume ces clips, tandis que Matignon trouve « maladroit » un des spots.

Dans certains clips, un « dévendeur » conseille d’acheter un téléphone reconditionné plutôt qu’un neuf, de louer une ponceuse car vous ne l’utiliserez pas souvent, de faire réparer votre lave-linge. Dans un autre, on voit un client ressortir d’un magasin les mains vides alors qu’il voulait acheter un nouveau polo. Le « dévendeur » a conseillé au client de ne pas céder à la remise de -70 % et lui explique que le polo qu’il porte déjà est très bien, avec l’avantage d’être à -100 %. Lire la suite »