Au nouveau « mégastore » des Champs-Élysées, un espace de vente de 1 000 mètres carrés installé à Paris pour les Jeux olympiques, de nombreux touristes étrangers se pressent pour acheter un souvenir ou se prendre en photo à côté de la flamme olympique…
C’est ainsi que débute une dépêche AFP, signée Benoit Pelegrin, que nous reprenons (…)
•• Nicole, une touriste américaine d’une quarantaine d’années rencontrée cette semaine par l’AFP, a pu faire ses emplettes avec une carte Visa qu’elle avait dans son sac. Cathy, touriste de 40 ans originaire de Taïwan, a elle réglé ses achats en espèces puisqu’elle n’avait pas pris sa carte Visa avec elle.
La mainmise du géant américain Visa sur l’ensemble des paiements sur les sites de la compétition et dans les boutiques officielles, grâce à son statut de partenaire olympique de premier rang, ne la dérange pas outre mesure.
Michel, à l’inverse, est en colère. « Il faut retirer du liquide, c’est soit la Visa, soit du cash », déplore ce Francilien de 63 ans, entré un peu par hasard dans la boutique et désagréablement surpris de voir l’éventail réduit des modes de paiement. « Je n’ai pas cinquante cartes », souligne-t-il, « c‘est du n’importe quoi ! » Un vendeur vient pourtant de passer quelques minutes avec lui pour lui expliquer l’origine du partenariat, sans le convaincre.
Pour Michel et l’ensemble des détenteurs de cartes du concurrent Mastercard, Visa a mis en place trois options :
• le retrait d’espèces grâce à un distributeur automatique de billets installé dans la boutique,
• la possibilité de créer une carte Visa dématérialisée – via l’application Visa Go disponible sur les « stores » d’applications mobiles depuis fin juin –
• et le retrait d’une carte physique disponible gratuitement à l’accueil de la boutique (…) Lire la suite »