Fin novembre, le géant suisse a lancé en France et dans sa patrie d’origine sa première capsule sans aluminium. Plus précisément, un emballage à base de pulpe de papier compressée, et donc compostable à la maison
D’après Le Figaro, c’est une petite révolution pour le groupe suisse, qui a toujours avancé que seul l’aluminium assurait la fraîcheur et le goût de ses nectars.
•• Pour préserver ce qui a fait la réputation de Nespresso, une couche de biopolymère doublera l’enveloppe en papier. « L’idée était de ne pas se précipiter pour s’assurer d’avoir un emballage certes compostable, mais qui offre un café aux standards de Nespresso. Cela a nécessité trois ans de R&D » détaille Guillaume Le Cunff, PDG monde de la célèbre marque du groupe Nestlé.
« Nous ne remplacerons pas les capsules en aluminium, c’est bien une alternative pour nos clients. » Quant aux capsules pour son système Vertuo, la version biodégradable attendra encore deux ans.
•• Cette initiative témoigne de la volonté du groupe d’avancer sur les sujets de RSE (Responsabilité sociale des Entreprises). Il est bousculé depuis des années sur l’impact environnemental de ses dosettes en aluminium, malgré les efforts faits – notamment en France — pour structurer des filières de recyclage de ce matériau.
Le lancement de cette capsule sans aluminium, vendue entre 40 centimes et 50 centimes l’unité, dans la moyenne de ses capsules classiques, est majeur sur d’autres plans pour Nespresso. Notamment face au reflux de ses volumes mondiaux enregistré cette année, assez logique après les pics de consommation de plus de 10 % constatés au plus fort des confinements partout dans le monde.
Ainsi, la marque qui comptabilise 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires a vu ses volumes reculer de 1,9 % sur les neuf premiers mois de l’année. Malgré la bonne tenue de la consommation de café dans le monde, la marque ne manque pas de défis. Notamment parce que les tensions qui ont fait flamber les cours des matières premières, dont le café, ne sont pas terminées. Lire la suite »