Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
11 Mar 2025 | Profession
 

La fédération des buralistes dEure-et-Loire, présidée par Michel Philippe, a tenu son assemblée générale, ce 9 mars, à l’hippodrome de Chartres. En présence de Philippe Coy. 

Une partie significative des 172 buralistes d’Eure-et-Loir a fait le déplacement, afin d’échanger et prendre le pouls de leur profession. « Nous proposons tout un éco-système , avec des services au public », a déclaré le président national selon le compte-rendu de L’Écho Républicain.

« Laudace de notre réseau est daller de lavant, avec un plas de transformation des commerces, mais aussi à la conquête de nouveaux clients avec de nouveaux services … Depuis de nombreuses décennies, on pouvait acheter des timbres fiscaux. Maintenant, on peut aussi payer la crèche, le Centre communal daction sociale, la piscine et même depuis janvier, les péages dautoroute à flux libre (A 13, A 14 et A 79). »  Lire la suite »

8 Mar 2025 | Profession
 

Au cinquième salon des buralistes du Grand Ouest « BuralExpo », près dun millier de professionnels ont pu découvrir lun des soixante-dix exposants sur le stand de sa fédération (voir 1er mars) : Philippe Glory, président de la fédération des buralistes de Loire-Atlantique et membre du Conseil d’administration de la Confédération nationale (voir 2 mars). Il évoque avec Ouest France les évolutions de son métier.

« On se transforme comme les stations-service », explique Philippe Glory. Hormis le tabac et la presse, « chacun est maître en son royaume et peut se diversifier comme il l’entend ». Lire la suite »

6 Mar 2025 | Profession
 

Devanture de bois vert, mobilier chic et intemporel, comptoir de bois vernis au design iconique, le tout jouant la carte de l’élégance et de la convivialité … Le 7 janvier, le bar « Le Cheval des 3 » sur le plateau de la Croix-Rousse a inauguré le premier « Paris Mutuels Urbains » du genre sur Lyon, en présence d’Olivier Vidal, directeur régional du PMU, de Lucie Laurent, manager du Rhône, et du propriétaire de l’établissement Massis Tchakmakdjian. (Voir 19 août, 30 et 29 avril 2024). 

Si certains parlent d’un PMU « chic », le mot ne convient pas totalement à l’établissement non plus. Il s’agit plutôt d’un retour aux sources pour la marque qui a d’ailleurs choisi de remettre au goût du jour son nom initial Paris Mutuels Urbains pour décliner sa nouvelle identité.

« On veut faire du beau, du propre, tout en restant populaire, parce que le PMU est une activité populaire et ce n’est pas un gros mot. Notre ADN, c’est le bistrot à la française et le pari hippique avec un design intemporel, premium et un mobilier spécifique », confie, au Figaro, Sylvain Dominé, directeur des réseaux commerciaux de PMU. 

Sur place, les amateurs de courses hippiques côtoient les habitants du quartier venus seulement boire un verre. « Un PMU, ça a toujours été cosmopolite. À la Croix-Rousse, on est plutôt dans un quartier gentrifié et certaines personnes ne se croisent qu’ici », se réjouit Massis, le propriétaire du bar qui a ouvert cet été.

Le quartier n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard par PMU explique Sylvain Dominé : « Dès sa création, PMU a poussé l’activité des paris hippiques en centre-ville. Mais depuis quelques années, ce modèle traditionnel a eu tendance à disparaître à cause de la pression immobilière. Une dynamique que l’on souhaite inverser désormais ».

Une façon de tourner la page des PMU City, ces lieux seulement dédiés aux paris, ouverts au milieu des années 2010 et qui ont fortement dégradé l’image de la marque. « L’idée était d’en faire des maisons du pari. Mais du meilleur du PMU, on en a fait le pire, puisque l’on n’y trouvait que des gens enfermés dans le pari hippique et ça ne reflétait pas ce qu’est le PMU. Avec ces bars, on prend le contrepied en disant que l’on vient au PMU pour autre chose que le pari », analyse Sylvain Dominé. Lire la suite »

2 Mar 2025 | Profession
 

Le Figaro du 12 février publie un entretien avec Jean-Laurent Cassely, auteur d’une récente étude sur les bars-tabacs intitulée « La France des bars-tabacs, réinventer le dernier commerce populaire » (Voir 6 et 9 février).

• Le Figaro : Quelle est la fonction symbolique du bar-tabac dans la société ?

•• Jean-Laurent Cassely : Les buralistes dénombrent près de 13 000  bars-tabacs, dont une moitié vend également des journaux. Si on élargit la définition aux bars populaires, on doit être autour des 30 000  à 40 000 en France. Parmi eux, 29 000 points de vente diffusent l’offre Française des Jeux et environ 13 500 celle du PMU.

Le maillage territorial de ce réseau est très fin : sur les places de village, en bord de route, dans les centres et les rues commerçantes des villes moyennes, à la sortie des gares de RER ou des gares de province, aux angles de boulevards très passants … Le bar-tabac est partout. Et c’est une spécificité française.

Central dans l’espace public, il l’est aussi dans l’imaginaire collectif. Il est devenu un symbole de la convivialité, de l’art de vivre à la française. En témoigne l’initiative pour inscrire le café à la française au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco. Toutefois, il est en voie de relégation sur le terrain. Cette étude montre que ces lieux ont un problème d’image et de réputation dans les grandes villes.

• Le Figaro : En quoi sont-ils devenus, selon vous, des « espaces refuges de la France populaire » ?

•• Jean-Laurent Cassely : Il faut sortir du fantasme d’un bar universel, dans lequel toutes les couches de la société se croisent. La nostalgie des années 1970-1980 a contribué à renforcer cet imaginaire ; les films de l’époque donnent l’impression que tous les Français traînaient au bar en permanence.

Il n’en reste pas moins qu’on assiste à une marginalisation culturelle de ces établissements, qui sont désormais fréquentés par des segments de la société et non plus par la société entière. Ce phénomène s’explique par la diminution du nombre de fumeurs en France, la chute de la consommation d’alcool – en témoigne le succès du « dry january » passé de « niche bobo » à phénomène de société en l’espace d’une décennie – ainsi que par le développement du télétravail et le déclin de la presse.

• Le Figaro : Est-ce que cela signifie aussi qu’il a perdu son rôle de point de jonction entre différentes catégories de la population ? Lire la suite »

26 Fév 2025 | Profession
 

Piliers du lien social, les bars-tabac de quartier tentent de résister à lindividualisme (voir 6 février 2025). Dans sa série « un jour, un bar », Le Midi Libre fait découvrir le « Mini bar tabac de Castanet », repris par Victor Bourguet (23 ans) en décembre dernier. 

Après avoir été tenu par Pascal Montredon (figure des buralistes gardois et ancien président de la Confédération nationale des buralistes) décédé il y a trois ans (voir 21 février 2023 et 25 février 2022), cet endroit très fréquenté au nord-ouest de Nîmes a trouvé un nouveau responsable dynamique. Lire la suite »

22 Fév 2025 | Profession
 

Présent à Quimper (Finistère), ce 20 février, pour une journée de la Transformation Saison 2 « 2023-2027 » (voir 21 février), Philippe Coy a rappelé, au Télégramme, la nécessité des nouveaux services que sont appelés à proposer les buralistes. 

• Le Télégramme : Quels sont les nouveaux services proposés par les buralistes ?

•• Philippe Coy : Cela va de la bagagerie à la nurserie, en passant par le paiement de proximité avec la possibilité de régler ses impôts… Il est également possible, aujourdhui, douvrir un compte bancaire, manger un sandwich ou envoyer un colis. On va vers dautres segments marchands. Par ailleurs, on compte 477 établissements dans le Finistère et 39 % exercent dans des communes de moins de 3 500 habitants : cest un lieu de lien social. Un buraliste, cest un commerçant dutilité locale.  Lire la suite »

21 Fév 2025 | Profession
 

Jean-Michel Guillou, président de la fédération des buralistes du Finistère (voir 19 février 2025 et 3 décembre 2024) a accueilli, ce 20 février à Quimper, Philippe Coy venu faire la promotion du Fonds de Transformation « saison 2023-2027 » (voir 20 janvier 2023).

Cette aide financière de l’État, accessible à tous les buralistes, permet de bénéficier d’une subvention de 30 % du montant de l’investissement consacré à la rénovation de leur commerce. « En échange de la mise en place de nouveaux services à la population », précise le président départemental pour Côté Quimper Lire la suite »

9 Fév 2025 | Profession
 

Devenu commerce multiservices, un tabac-presse à Dardilly (près de Lyon), accueille et met en valeur des œuvres d’art. Et ce n’est pas du simple amateurisme.

À première vue, le « Drugstore du Barriot » pourrait ressembler à l’un des 23 000 autres bureaux de tabac que l’on trouve en France. Pourtant dans l’air, flotte une ambiance plus cocooning : musique jazz qui passe discrètement en fond, chaudes lumières, cave à vin, coin librairie ou les œuvres d’art installées récemment un peu partout …

•• Il semble que ce soit surtout sa propriétaire qui fasse la différence en multipliant les évènements pour faire vivre son commerce. Lire la suite »

6 Fév 2025 | Profession
 

Poussés par la baisse des ventes de cigarettes et la concurrence dautres commerces, les bars-tabacs se réinventent. Une manière de dépoussiérer leur image vieillotte et d’attirer une nouvelle clientèle. Extraits du reportage du Parisien / Aujourd’hui en France (édition du 5 février).

Démarrage au bar-tabac L’Étincelle, près de la Bastille (Paris, 9ème), devenu un incontournable. Chaque soir, une foule de fêtards se presse dans ce troquet resté dans son jus avec son zinc cuivré, ses tables en formica et ses néons au jaune tapageur.

Un tour de force que les gérants ne s’expliquent pas vraiment, sinon peut-être par le succès de leurs … nems. Le matin, c’est une autre ambiance, très populaire. Les ouvriers des chantiers et les éboueurs se mêlent aux gens du quartier. Et le midi, ça change encore … Lire la suite »