Devanture de bois vert, mobilier chic et intemporel, comptoir de bois vernis au design iconique, le tout jouant la carte de l’élégance et de la convivialité … Le 7 janvier, le bar « Le Cheval des 3 » sur le plateau de la Croix-Rousse a inauguré le premier « Paris Mutuels Urbains » du genre sur Lyon, en présence d’Olivier Vidal, directeur régional du PMU, de Lucie Laurent, manager du Rhône, et du propriétaire de l’établissement Massis Tchakmakdjian. (Voir 19 août, 30 et 29 avril 2024).
Si certains parlent d’un PMU « chic », le mot ne convient pas totalement à l’établissement non plus. Il s’agit plutôt d’un retour aux sources pour la marque qui a d’ailleurs choisi de remettre au goût du jour son nom initial Paris Mutuels Urbains pour décliner sa nouvelle identité.
« On veut faire du beau, du propre, tout en restant populaire, parce que le PMU est une activité populaire et ce n’est pas un gros mot. Notre ADN, c’est le bistrot à la française et le pari hippique avec un design intemporel, premium et un mobilier spécifique », confie, au Figaro, Sylvain Dominé, directeur des réseaux commerciaux de PMU.
Sur place, les amateurs de courses hippiques côtoient les habitants du quartier venus seulement boire un verre. « Un PMU, ça a toujours été cosmopolite. À la Croix-Rousse, on est plutôt dans un quartier gentrifié et certaines personnes ne se croisent qu’ici », se réjouit Massis, le propriétaire du bar qui a ouvert cet été.
Le quartier n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard par PMU explique Sylvain Dominé : « Dès sa création, PMU a poussé l’activité des paris hippiques en centre-ville. Mais depuis quelques années, ce modèle traditionnel a eu tendance à disparaître à cause de la pression immobilière. Une dynamique que l’on souhaite inverser désormais ».
Une façon de tourner la page des PMU City, ces lieux seulement dédiés aux paris, ouverts au milieu des années 2010 et qui ont fortement dégradé l’image de la marque. « L’idée était d’en faire des maisons du pari. Mais du meilleur du PMU, on en a fait le pire, puisque l’on n’y trouvait que des gens enfermés dans le pari hippique et ça ne reflétait pas ce qu’est le PMU. Avec ces bars, on prend le contrepied en disant que l’on vient au PMU pour autre chose que le pari », analyse Sylvain Dominé. Lire la suite »