Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
25 Mar 2024 | Profession
 

Dans son dernier numéro de mars (voir 6 mars 2024), Le Losange présente un entretien avec Mathilde Keszey-Goffard, présidente de Logista France (voir 4 avril 2023).

À cette occasion, Mathilde Keszey-Goffard énumère plusieurs innovations, à court terme, concernant les activités « hors logistique » de l’entreprise en France.

•• « Un nouveau site Internet au 2ème trimestre 2024 ; le précédent datait de 2014, une éternité dans le monde du numérique ».

•• « Le déploiement du Concept Store de Logista Retail, plus de 400 magasins l’ont déjà adopté. La progression moyenne du chiffre d’affaires y est impressionnante : + 47 % en moyenne sur les 2 ans suivant la rénovation. C’est un élément important dans notre accompagnement de la Transformation du réseau des buralistes. » Lire la suite »

23 Mar 2024 | Profession
 

Après un premier contrat d’accompagnement, signé avec l’État sur la période 2018-2022 (qui a mobilisé louverture de 42 dossiers de Transformation en Côte-d’Or sur les 192 buralistes recensés), Philippe Coy revient à la charge avec une nouvelle enveloppe permettant d’aider ses collègues pour la période 2023-2027 (voir 20 janvier 2023).

Il est venu à Dijon et chez plusieurs buralistes du département, ce jeudi 21 mars pour inciter à opérer cette Transformation.

« Mon but, c’est de me confronter aux doutes des buralistes, à leurs réticences pour arriver à les convaincre. Il faut absolument inciter les buralistes à changer de logiciel ! » a-t-il insisté selon France 3 Bourgogne Franche-Comté.  Lire la suite »

19 Mar 2024 | Profession
 

Logista est heureux dannoncer louverture dun nouveau showroom au sein de son siège social de Vincennes ouvert à tous les buralistes. Ce showroom permet une véritable immersion dans un format de point de vente de plus en plus plébiscité par les consommateurs : moderne, esthétique et diversifié.

Nous reprenons le communiqué émis par Logista à cette occasion.

•• Les 5 et 7 février derniers, de nombreux professionnels du réseau tabac-presse étaient présents à linauguration du nouveau showroom Concept Store, au siège social de Logista. Dans un contexte de marché de plus en plus mouvant, faire évoluer son bureau de tabac vers un commerce de proximité proposant une offre diversifiée est devenu indispensable. Lire la suite »

19 Mar 2024 | Profession
 

Les patrons dun tabac-presse à Grasse (Alpes-Maritimes) ont bénéficié du Fonds de Transformation qui leur a permis de moderniser leur établissement afin de diversifier l’offre. Une clef pour remédier à la baisse de la vente de tabac.

« Commerçant d’utilité locale » annonce l’enseigne des « Marronniers ». Preuve à l’appui : on est bluffé par tous les produits et services proposés dans les 30 mètres carrés, selon Nice Matin.

•• Si on y achète cigarettes et presse, on peut aussi y trouver livres, bijoux, sodas, friandises, petits cadeaux, et même des bouteilles de vin. On peut aussi y payer ses amendes, y gratter un jeu, y chercher un colis, refaire ses clefs. Et même y retirer des espèces. Les patrons des « Marronniers » ont bénéficié du dispositif du Fonds de Transformation. Comme 85 autres buralistes sur les 321 que compte le département des Alpes-Maritimes. Et ils ont le sourire.  Lire la suite »

15 Mar 2024 | Profession
 

Le Losange de mars (voir 6 mars 2024) donne les derniers chiffres correspondant au dispositif de Transformation des buralistes, compris dans le protocole d’accompagnement 2023-2027 signé entre la Confédération et le ministère des Comptes publics, le 19 janvier 2023 (voir 20 janvier 2023).

Chiffres au 15 février

Buralistes inscrits sur la plateforme d’accompagnement mise en place par la Confédération : 120

 Audits du point de vente réalisés par des CCI ou autres organismes agréés : 82

Demandes de validation (des projets et de l’aide attendue) à la plateforme des Douanes de Boissy : 90 Lire la suite »

14 Mar 2024 | Profession
 

« Cest important de se diversifier car cest comme ça que lon parvient à rester, surtout en milieu rural » souligne, dans LAngérien Libre, Marlène Martineau, buraliste à Beauvais-sur-Matha (637 habitants, 29 kilomètres de Saint-Jean-dAngély, Charente-Maritime). Depuis le 16 avril dernier, elle a ainsi transformé le débit de tabac en commerce multiservice (voir 5 mars).

Ce jeudi 22 février, son établissement a accueilli le renouvellement de la convention entre la chambre de commerce d’industrie et la fédération départementale des buralistes qui vise à accompagner les buralistes dans leur diversification. « Nous devons sortir de notre image austère et nous moderniser », a plaidé José Savariégo, président de la fédération des buralistes. « Nous sommes là pour délivrer des conseils pratiques », illustre Thierry Hautier, président de la CCI départementale.

•• En effet, aller au-delà de la simple vente de produits du tabac lui permet de s’assurer un revenu. « Sur le tabac, la marge est réduite alors que sur l’épicerie, elle est plus importante », explique Marlène Martineau. Reste qu’il ne faut pas s’éparpiller. « Pour quun commerce marche, il doit répondre à la demande des clients », confirme la commerçante.

Avant de se lancer, elle a sondé les habitants pour déterminer leurs besoins. « Je me suis ainsi mis à vendre des bouteilles de gaz. Aussi, il y a une demande pour des produits frais. Ça ma guidé pour créer la partie épicerie », raconte celle qui a « pensé son magasin au fur et à mesure. »

De plus, la municipalité beauvaisienne l’a accompagnée dans sa mise en place en achetant le bâtiment et effectuant les travaux Avec son mari, la commerçante a acquis le fonds de commerce. « Jai juste pris en charge lagencement », complète-t-elle

•• Depuis dix mois, son magasin donnant sur la grande place est ainsi devenu l’épicentre du village et ne désemplit pas, selon elle. « Les petites journées, j’ai jusqu’à 120 clients. Ça monte jusqu’à 200 les grosses journées », précise-t-elle.

Cela implique un emploi du temps chargé. « Jarrive à 7 heures 15, pour installer et ouvrir à 7 heures 30. Comme ça, jaccueille les salariés qui achètent leur paquet de cigarettes avant d’embaucher », raconte-t-elle. Puis, sa journée s’enchaîne, entrecoupée de deux heures de pause. « Je ferme à 19 heures car je reçois les travailleurs qui débauchent et peuvent venir chercher un colis », enchaîne-t-elle. Dans un grand sourire amusé, elle résume : « Au final, je travaille 80 heures par semaine. »

12 Mar 2024 | Profession
 

En plein cœur de la commune de Domblans (960 habitants, 15 kilomètres de Lons-le-Saulnier, Jura), le tabac-multiservices « Shop presse » est un commerce incontournable. Pas seulement parce quil est implanté au cœur du village. Aussi, et surtout, parce quil est le lieu où lon trouve de très nombreux services essentiels aux habitants de ce territoire rural. Reportage du Progrès.

Pascal Pernot a tenu ce commerce pendant 25 ans. Depuis qu’il l’a remis à Antoine Casoli (il y a un an et demi), il y travaille à temps partiel en qualité de salarié.

•• « Pour ma part, jai développé un rayon librairie. Et au fil du temps, il ma semblé important de rendre des services à la population locale. Cest le but » estime l’ancien patron.

Pascal Pernot a eu à cœur d’élargir la palette de son offre à chaque fois que l’opportunité s’est présentée. « Quand ils ont enlevé lautomate à la gare, la SNCF est allée voir la mairie qui les a envoyés vers moi compte tenu de mon amplitude douverture. Je me suis dit que, sils devaient un jour fermer la gare, nous ne pourrions pas nous reprocher de ne rien avoir fait … ».

•• Si bien que depuis 2019, les usagers peuvent acheter leur billet de train au bureau de tabac.  Avant cela, les buralistes étaient devenus banquiers (avec la création du compte Nickel en 2014), receveurs des impôts (depuis 2020), guichets pour le paiement des factures d’eau, d’électricité ou de gaz ou encore agences postales. Le Shop presse de Domblans fait aussi dépôt de pain, confiserie, papeterie, relais colis.  Il est possible de faire réaliser ici un double de ses clés, de faire imprimer ses documents et d’acheter sa carte de pêche.

Pour tous ces services, les buralistes sont évidemment rémunérés. « Ce sont de toutes petites commissions, mais qui génèrent du passage », souligne Antoine Casoli. Néanmoins, « sans le tabac, la presse et les jeux, il ny a plus de commerce. On tient avec lensemble, mais la diversification seule ne pourrait pas nous maintenir en vie », estime Pascal Pernot.

•• Commentaire de Jean-Noël Berthod, président de la fédération des buralistes du Jura : « On se trouve dans une situation comparable à celle des agriculteurs : l’État nous propose des aides pour nous moderniser et nous diversifier. Nous, ce que lon veut surtout, cest vivre de nos métiers, avec des marges correctes ». Et d’ajouter : « on nous impose de plus en plus de règles et de contraintes. On a toujours peur de mal faire ».

11 Mar 2024 | Profession
 

Dans le cadre dune journée de la Transformation « saison 2 » en Tarn-et-Garonne ce 7 mars, Philippe Coy a fait halte à Pompignan (1 400 habitants, 25 kilomètres de Montauban) dans un tabac-presse repris en 2021.

Son objectif : échanger avec une collègue qui sest engagée dans la démarche de Transformation de son activité (voir 5 mars 2024).

« Nous sommes sur un métier chahuté, notamment par les décisions issues de politiques de santé publique. 10 000 établissements ont fermé entre 2003 et 2015. Avec la concurrence de lEspagne et les trafics, les ventes de tabac baissent de 8 % chaque année. Quand ça va mal, les commerçants indépendants ont tendance à se replier sur eux-mêmes alors quil faut au contraire être offensif et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. En diversifiant loffre de service, nous avons stoppé lhémorragie » déclare-t-il dans La Dépêche du Midi.  Lire la suite »

6 Mar 2024 | Profession
 

Ce 22 février, la fédération des buralistes de l’Hérault a renouvelé la convention de partenariat avec la CCI concernant le Plan de transformation. Lancée en 2019 (voir 18 mars 2019), elle est renouvelée jusqu’en 2027.

Le point de départ : un audit réalisé par les services de la CCI. « Ensuite, nous faisons des préconisations » indique, dans Le Midi Libre, André Deljarry, président de la chambre. « De la papeterie, de l’alimentaire, des souvenirs, des services bancaires … Nous n’imposons rien. L’important est de multiplier les sources de revenus des buralistes. »

Selon Jérémy Pézières (président de la fédération Hérault -Montpellier ), 109 des 380 bureaux de tabac de l’Hérault ont été transformés (pour 1,5 million d’euros d’aides, selon la CCI), soit 28 % du réseau. « Nous sommes le troisième département de France qui a fait le plus de transformations de bureaux de tabac » précise-t-il.

« Le client vient pour retirer un colis et il repart avec aussi une barre chocolatée et une petite histoire … ». Voilà résumé, en un sourire du buraliste Paul Alonzo, la politique de transformation que s’attache à mener l’ensemble du secteur, accompagné par la CCI. « J’ai transformé mon commerce en avril 2021 » explique le professionnel installé à Saint-Mathieu-de-Tréviers (4 600 habitants, 25 kilomètres au nord de Montpellier).

« On a fait des travaux de réaménagements, tout réorganisé et on propose aujourd’hui de nouvelles choses à la vente. Avec aussi un partenariat avec la Poste, les clients peuvent venir envoyer un recommandé ou acheter un timbre-amende du lundi au dimanche. » (Voir aussi 28 et 27 février)