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9 Déc 2024 | Profession
 

Un an après linauguration de trois premiers « lieux sûrs » du réseau RATP, 64 nouveaux commerces situés le long de la ligne de tram T3b (Porte-de-Vincennes – Porte-Dauphine) viennent dintégrer le dispositif à Paris : c’est à dire qu’ils peuvent désormais servir de « refuge » pour les victimes de violences sexistes ou de harcèlement (voir 14 avril et 8 mars).

Un tabac-presse du boulevard Ney (18e arrondissement de Paris) qui a apposé ce logo sur sa devanture est désormais très facilement localisable sur l’application mobile UMAY, lancée en 2019 pour lutter contre les phénomènes de harcèlement et sécuriser les déplacements des femmes dans l’espace public et dans les transports.

•• Ce tabac-presse qui fait face à l’arrêt de tramway Angélique-Compoint, est en effet l’un des 64 commerces situés le long de la ligne de tramway Porte-de-Vincennes – Porte-Dauphine qui viennent d’être labellisés « safe place » par UMAY en partenariat avec la RATP.

« Cest une question de bon sens. Tout le monde devrait le faire » assure au Parisien le buraliste, qui n’a pas hésité une seconde quand la RATP lui a proposé de faire référencer sa boutique comme « safe place ». « On le faisait déjà avant », sempresse-t-il de préciser en expliquant avoir déjà accueilli plusieurs fois des femmes qui s’étaient senties harcelées sur le marché voisin.

•• Son adhésion au réseau des « lieux sûrs » va lui permettre de poursuivre cet accueil de façon plus « professionnelle ». Tous les commerçants labellisés reçoivent une formation (assurée par UMAY) pour savoir comment recevoir les victimes de harcèlement ou de violences sexistes.

« Il faut trouver les bons mots, la bonne attitude pour éviter le process de culpabilité qui frappe paradoxalement beaucoup de victimes », rappelle la cofondatrice de UMAY, Pauline Vanderquand. « Cest la technique des 3 R : recueillir, rassurer, renseigner» souligne le buraliste du boulevard Ney qui a bien retenu la leçon. Photo : Le Parisien