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14 Avr 2024 | Profession
 

Dans une dépêche, signée Céline Bruneau, l’AFP revient sur la collaboration entre l’association Umay, la Française des Jeux et les forces de lordre (voir 8 et 9 mars).

Depuis 2019, Umay répertorie sur une application des « lieux sûrs » : 3 200 gendarmeries, 600 commissariats et 6 000 autres établissements (bars, restaurants, magasins et institutions), où les personnes se sentant menacées – hommes et femmes – peuvent se réfugier.

•• « Ça a été un soulagement de savoir que ça existait et que je ne serai plus jamais totalement seule », explique Anaëlle, 18 ans, qui a découvert par hasard l’un de ces lieux grâce à un autocollant sur une vitrine. Depuis, l’étudiante francilienne en psychologie se dit plus rassurée. Tout comme ses parents : « ils l’ont téléchargée et, grâce à ça, ils voient où je suis et me laissent plus facilement sortir le soir ».

L’application, utilisée par 75 000 abonnés, vient de signer un partenariat avec la Française des Jeux pour former et labelliser comme « lieu sûr » un maximum de bar-tabac-presse avant les JO.

« On peut imaginer que lors d’un évènement comme les Jeux olympiques, on assiste à des comportements déviants supplémentaires, favorisés par la dimension festive, la consommation d’alcool et peut-être aussi de psychotropes » estime Williams Nuytens, sociologue à l’université de Liévin et spécialiste du sport, des violences et des populations vulnérables.

•• Les victimes d’outrages sexistes sont à 91 % des femmes, les auteurs à 97 % des hommes, rappelle le ministère de l’Intérieur. Selon le dernier rapport annuel du Haut Conseil à l’égalité femmes-hommes sur l’état du sexisme en France, huit femmes sur dix ont peur de rentrer seules le soir et neuf sur dix adoptent des conduites d’évitement pour échapper aux propos sexistes.

Umay travaille aussi avec le Comité d’organisation des JO et ses milliers de volontaires recrutés pour accueillir les visiteurs, en assurant « une formation pour (les) sensibiliser à la gestion des situations d’agressions et notamment de violences sexistes et sexuelles », se félicite François Morival, cofondateur et directeur général de l’application.