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25 Jan 2024 | L'essentiel, Observatoire
 

Les adolescents consomment de moins en moins de substances psychoactives, même si les expérimentations de tabac, alcool et dans une moindre mesure de cannabis s’amorcent toujours au cours des premières années du collège, selon une étude dévoilée ce 25 janvier

C’est ainsi que débute une dépêche AFP que nous reproduisons.

L’ensemble des niveaux d’usages de substances est en baisse en 2022 par rapport à 2018, selon la deuxième édition de l’enquête nationale EnCLASS, menée par l’Observatoire français des Drogues et des Tendances addictives (OFDT) et à laquelle ont participé plus de 9 500 collégiens et lycéens (voir 26 mai 2022).

•• En 2022, 43,4 % des collégiens déclarent avoir expérimenté l’alcool contre 60 % quatre ans plus tôt, 11,4 % contre 21,2 % disent avoir expérimenté la cigarette et 5,3 % contre 6,7 % le cannabis

Parmi les lycéens, on observe également une diminution sensible des niveaux de consommation d’alcool durant la même période : l’expérimentation et l’usage dans le mois sont passés respectivement de 85,0 % à 68,3 % et de 62,1 % à 49,3 %. La consommation régulière a été divisée par trois, passant de 16,7 % à 5,3 %.

L’alcool reste la substance la plus couramment expérimentée et consommée par les adolescents. Au collège, les garçons expérimentent plus souvent l’alcool et le cannabis que les filles. Un collégien sur dix a déjà été ivre, et ce sans distinction selon le sexe.

L’expérimentation du tabac a aussi nettement chuté chez les collégiens de 21,2 % à 11,4 % en quatre ans et de 53 % à 34 % chez les lycéens. 

La diffusion du cannabis est plus tardive et reste limitée durant le collège. Au lycée, 22,5 % déclarent en avoir consommé en 2022 contre 33,1 % en 2018. Lire la suite »

11 Jan 2024 | Observatoire
 

L’Autorité nationale des Jeux (ANJ) a demandé aux opérateurs de paris sportifs de modérer « de manière significative » leur stratégie promotionnelle, notamment pendant la période de l’Euro 2024 et des Jeux olympiques de Paris, selon un communiqué mardi.

L’ANJ a en outre retoqué partiellement la stratégie promotionnelle de Winamax, sur le volet « bonus et gratifications financières », c’est-à-dire les gains proposés. C’est ainsi que débute un communiqué AFP que nous reprenons.

•• Le régulateur estime que « compte tenu du volume considérable de gratifications financières envisagé, de leur distribution permanente à chaque action de jeu et du fait qu’elles puissent être converties en pari ou en poker », la stratégie de Winamax présente « un risque important d’intensification des pratiques de jeu, ce risque étant exacerbé chez les joueurs les plus fragiles ».

Winamax devra déposer un nouveau dossier au plus tard le 15 février. L’ANJ examine chaque année les stratégies promotionnelles des 16 opérateurs en ligne agréés en France, de la Française des Jeux et du PMU. (Voir 7 novembre, 28 septembre et 24 février).

•• En 2024, les investissements promotionnels prévus progressent de 14 % par rapport à 2023, les opérateurs souhaitant investir 670 millions d’euros avec une concentration entre mai et juillet, correspondant à l’Euro de football (du 14 juin au 14 juillet en Allemagne) et aux JO de Paris (du 26 juillet au 11 août).

Selon l’ANJ, 30 % des investissements seront alloués sur ces 3 mois. Les gratifications financières constituent le premier poste marketing des opérateurs, soit 59 % des investissements, selon l’ANJ, qui estime que cela traduit « leur volonté de fidéliser leur bassin de clientèle ».

Les opérateurs visent cette année la conquête de 4,9 millions de nouveaux joueurs, une progression de 9 % par rapport à 2023. Lire la suite »

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8 Jan 2024 | Observatoire
 

Dans une récente édition (23 décembre), Le Monde fait le point sur le réseau des pharmaciens dont le nombre d’officines est en chute. Extraits.

« Nous sommes passés cette année sous la barre des 20 000 pharmacies. Elles étaient près de 23 000 en 2013. Entre 200 et 300 pharmacies disparaissent chaque année » y détaille David Syr, directeur adjoint de GERS Data, spécialisé dans les études du secteur.

•• Il note une accélération du rythme des fermetures depuis six mois sous l’effet de l’augmentation des charges avec l’inflation et des pénuries de pharmaciens.

Avec le témoignage de deux pharmaciennes rurales ne retrouvant plus de repreneurs : « En principe, les officines se reprennent à 70 % du chiffre d’affaires, je la laisse à 30 %. Et l’affaire est rentable … » (une pharmacienne de l’Aisne) ; « Pas un appel en deux ans ! Après presque cent ans d’existence, l’unique pharmacie de la commune va disparaître … » (une pharmacienne des Deux-Sèvres).

•• 45 % des fermetures en 2022 concernaient des structures réalisant moins de 1 million de chiffre d’affaires.

« Près de 35 % des officines sont installées dans des communes de moins de 5 000 habitants. Le maillage territorial reste harmonieux mais il faut rester vigilant et mettre à présent en place des dispositifs pour le maintenir, en particulier dans les territoires les plus fragiles » commente Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens.

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7 Jan 2024 | Observatoire
 

Le Figaro (édition du 28 décembre) a publié un sondage Ifop pour l’agence de relations publiques CorioLink avec une question simple : « avec quelle personnalité politique voudriez-vous boire une bière ? »

Façon singulière de mesurer la popularité et les qualités de dialogue supposées des un(e)s et des autres.

•• Les résultats de ce sondage original : 

Édouard Philippe
Plutôt envie : 28 %
Tout à fait envie : 9 %
Envie : 37 % 
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1 Jan 2024 | Observatoire
 

En 2023, le Black Friday aurait été au moins aussi bon que celui de 2022, selon les premières indications. Comme les ventes de Noël…

Mais les chiffres se contredisent parfois et les observateurs ne pointent pas, cependant, un rebond exceptionnel de la consommation, selon Les Échos.

•• Carrefour reconnaît « un bon Black Friday en magasin et en ligne » avec des chiffres en hausse sur le petit électroménager, les consoles de jeux et le textile.

Le spécialiste de la publicité sur Internet Webloyalty a noté nombre de ventes en baisse de 9 % le jour J du Black Friday (23 novembre) sur la Toile mais souligne que l’étalement des promotions sur une semaine, voire un mois, lisse les achats. Le magazine de la distribution LSA a publié une étude de l’application de shopping Joko qui conclut à un recul de 4 % des ventes par rapport à 2022. En résumé – si cela est possible …- le Black Friday 2023 n’a pas été mauvais mais n’a pas été très bon non plus …

•• Pour les distributeurs alimentaires, le réveillon de Noël constituait le vrai enjeu.

Carrefour a vendu beaucoup de foie gras et de chocolat. Les dirigeants de Système U affichent une satisfaction plus globale. Les remontées des adhérents sont bonnes sur les ventes de produits de fête comme les huîtres et les volailles. « Il faut dire que cette année, le calendrier a joué en notre faveur », explique un porte-parole, « le réveillon tombait un dimanche soir ce qui laissait un samedi plein et un dimanche matin pour faire ses courses ».

•• Pas de quoi néanmoins réfuter la réalité de fortes tensions sur le pouvoir d’achat attisées par l’inflation, commente le journal économique … En fait, depuis les jours – voire les semaines – qui ont précédé le Black Friday, la France du commerce vit en promotion. Les ventes privées, en théorie réservées aux clients fidèles, ont démarré dès le début novembre. Dans de nombreux hypermarchés, avant le jour de Noël, les jouets s’affichaient à -40 %.

Et, signe des temps, dès le lendemain, les remises sont reparties de bon train dans tous les types de magasins. Ventes privées, ventes « confidentielles », peu importent les noms : les rabais n’attendent plus, comme avant, les soldes d’hiver qui débuteront cette année le 11 janvier. D’ailleurs existe -t-il encore des soldes ?

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28 Déc 2023 | Observatoire
 

Le « Dry January », qui invite tout un Chacun à ne pas boire d’alcool pendant un mois, aura de nouveau lieu en janvier à l’initiative d’une soixantaine d’organisations mais sans soutien de l’État, une absence persistante et regrettée par nombre d’addictologues.

C’est ainsi que débute une dépêche AFP, datée du 27 décembre, que nous reprenons.

•• « Malgré l’absence de soutien de l’État, le « Défi de Janvier « (ou) « Dry January «  se prépare », ont annoncé les organisateurs de cette opération. Lancé pour la cinquième année consécutive en France, sur le modèle d’opérations semblables dans le monde anglo-saxon et scandinave, le « Dry January » (qui signifie littéralement « Janvier sec ») consiste à ne pas boire d’alcool pendant tout janvier (voir 9 et 21 janvier 2023). Lire la suite »

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23 Déc 2023 | Observatoire
 

Dans le cadre du « Mois sans tabac », l’économiste Jérôme Mathis (université Paris-Dauphine) a rappellé, dans une tribune au Monde, que le tabac est un fléau contre lequel la France sempêche de lutter efficacement.

Et prône linstauration de dommages punitifs sévères pour sanctionner les industriels qui mettent sciemment la vie des consommateurs en danger, selon lui. Extraits …

Le tabagisme tue plus de 200 Français par jour, ce qui en fait la première cause de mortalité et de cancer évitables en France. Malgré des efforts conséquents, la France affiche des résultats nettement inférieurs à ceux des États-Unis dans sa lutte antitabac.

Notre pays devrait sinspirer de la stratégie américaine, fondamentalement différente, mais aussi simple quefficace : condamner les multinationales du tabac à verser de copieux dommages punitifs et financer massivement des campagnes de prévention en milieu scolaire.

•• La proportion de fumeurs dans l’Hexagone excède par ailleurs de près de 40 % la moyenne des pays de l’Organisation de Coopération et de Développpement économiques (OCDE). Ce sombre tableau ne découle pourtant pas d’un manque d’engagement national dans la lutte antitabac. Notre pays mène des campagnes de prévention, finance des services d’aide au sevrage, interdit la publicité et la consommation dans les lieux publics clos et impose la neutralité des emballages. De plus, il se démarque par une taxation extrême (environ 85 % du prix total d’un paquet de cigarettes).

Contrairement à une idée reçue, les taxes sur le tabac ont un impact limité sur son usage. Bien qu’une corrélation existe entre la consommation de tabac et son prix, celle-ci n’est pas aussi nette qu’on pourrait le croire. En témoigne le fait que les Français fument bien plus que leurs voisins, même si le prix de leurs cigarettes est jusqu’à deux fois plus onéreux. Ce phénomène est également observé aux États-Unis où, bien qu’un paquet de cigarettes coûte deux fois plus cher dans l’Illinois qu’en Californie, la proportion de fumeurs y est 40 % plus élevée (…)

•• Comme souvent avec les drogues, le problème réside davantage dans les mentalités que dans les prix. Les États-Unis en ont pris conscience et ont radicalement changé de culture. Le pays, dont des affiches publicitaires de l’après-guerre étaient illustrées par des hommes en blouse blanche vantant les bienfaits du tabac, multiplie les procès depuis des décennies.  Lire la suite »

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20 Déc 2023 | Observatoire
 

Si la filière bio est à la peine (voir 28 juin 2022), un secteur tient le choc, celui du vin bio. Lan dernier, son chiffre daffaires a progressé de 6,2 %. Des ventes qui ont triplé depuis 2012. Les volumes sont eux aussi en hausse à 2,5 millions dhectolitres selon Les Échos.

Le vignoble bio occupe 170 800 hectares (+5 % en un an), soit 21 % du vignoble tricolore. C’est le plus grand d’Europe. L’Occitanie est la première région productrice. Près de 12 000 producteurs en rouge, blanc et rosé se sont lancés.

Comment expliquer cette résistance dans un monde viticole en crise ? « Cest dû à la spécificité de la distribution qui sappuie dabord sur la vente directe et les cavistes, et pas les grandes surfaces contrairement aux autres produits bio » souligne un producteur de Côtes-du-rhône bio. Ces deux circuits pèsent 40 % de l’activité, contre à peine 4 % pour la grande distribution. Il y a donc une proximité avec la clientèle souvent de fidèles en quête de conseils.

Autre différence marquée, ses acheteurs sont de plus en plus jeunes, selon Circana (+39 % en un an. Et plus jeunes que les autres consommateurs de vin : 12 % ont moins de 25 ans, contre 5 % en moyenne. De plus, 90 % sont des acheteurs mixtes : ils boivent aussi des nectars conventionnels mais sont plus nombreux à se dire prêts à augmenter leurs achats en bio.

Rouge, blanc, rosé sont en vogue (mais pas le champagne). Respect de l’environnement, confiance dans la qualité des produits et santé sont les principaux motifs d’achats. Côté prix, on trouve des crus de toutes les bourses cela va de 5 à 23 euros.

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16 Déc 2023 | Observatoire
 

En plus d’être discutable, le dernier plan anti-tabac du gouvernement présenté par Aurélien Rousseau (voir 28 novembre) écrase, aussi, notre libre arbitre. C’est ainsi que démarre un éditorial signé par l’essayiste et journaliste scientifique Peggy Sastre dans Le Point.fr.

En la personne d’Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention, le gouvernement vient de présenter son nouveau plan anti-tabac. Le Programme national de Lutte contre le Tabac 2023-2027, mis en œuvre sous la double égide des ministères de la Santé et des Comptes publics, ne vise rien de moins qu’à « bâtir la première génération sans tabac à l’horizon 2032 ».

Un projet, nous dit-on, conforme aux souhaits du président de la République traduisant un combat contre un « fléau sanitaire » et tenant d’une « priorité de santé publique portée par le Gouvernement ».

Certaines mesures – hausse de la fiscalité, et donc du prix plancher du paquet, annoncé à 13 euros en 2027 – sont désormais habituelles, mais d’autres, pour parler poliment, étonnent. Notamment celles rassemblées dans le troisième « axe » du programme gouvernemental, dont l’objectif serait de « préserver notre environnement de la pollution liée au tabac » en luttant à la fois « contre le tabagisme passif et contre les effets néfastes du tabac sur l’environnement ».

Pour ce faire, nos dirigeants proclament l’instauration de « nouveaux espaces extérieurs à usage collectif libérés du tabac ». Exit donc la clope et la vape dans les parcs, forêts, abords des bâtiments publics et a fortiori des établissements scolaires et sur les plages.

•• Retour du maximalisme biopolitique et hygiéniste

Même si les liens entre tabagisme passif et problèmes de santé étaient avérés (ils le sont en réalité bien moins solidement qu’on pourrait le penser), les évoquer en cas de consommation de tabac chauffé ou vaporisé à l’air libre n’a pas lieu d’être. On perçoit dès lors quel est le seul et unique risque sanitaire que de telles mesures entendent endiguer : celui que l’individu fumeur choisit de prendre sur lui-même.

Et revoilà … le gros État papa, maman, nounou qui s’englue dans son maximalisme biopolitique et hygiéniste. Le même qui n’est jamais plus heureux que lorsqu’il fait les gros yeux à ses « administrés » pour leur expliquer comment ils doivent se comporter, y compris et surtout lorsque aucun tiers n’est éclaboussé par leurs « déviances ».  Lire la suite »

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15 Déc 2023 | Observatoire
 

Haribo continue d’accroître ses ventes de bonbons en France. Avec 46,3 % du marché, le groupe allemand a encore creusé l’écart avec ses concurrents. L’entreprise familiale, dont le chiffre d’affaires mondial est supérieur à 2 milliards d’euros, poursuit son ascension malgré la flambée du sucre, de l’amidon, des emballages … et une hausse des prix de 25 %, souligne Les Échos.

Les ventes en France ont atteint 360 millions d’euros en 2023 et Haribo continue de grignoter des parts de marché sur ses concurrents, le groupe Carambar & Co (23 %), contrôlé par le fonds Eurazeo et les marques de distributeur (20,7 %).

•• Les secrets de la réussite du confiseur de ce côté du Rhin ont pour nom Tagada, Dragibus, Schtroumpfs et, plus inattendu, Ricqlès, l’alcool de menthe.

« J’ai volontairement choisi de concentrer nos moyens sur les points forts des fraises Tagada. On a mis beaucoup d’argent dans le marketing. Trois ans après, pour le quarantième anniversaire, on avait doublé les ventes. On a fait la même chose avec Dragibus et Schtroumpfs. Ensuite, on a lancé les versions piquantes des trois. On avait pris du retard sur ce créneau », explique Jean-Philippe André, le patron de Haribo France (installé à Marseille).

Aujourd’hui, Haribo a remonté la pente sur le marché du bonbon qui pique et qui affiche la plus forte croissance de tous les bonbons, selon l’institut d’études NielsenQ. Sur ce créneau, le pôle français de Haribo s’estime « à deux doigts de doubler Lutti, numéro un avec Fizz ».

•• Attaquée de toutes parts, l’industrie du bonbon a dû procéder à une profonde mutation pour s’adapter aux nouvelles normes alimentaires. Le sachet de 300 grammes ne règne plus en maître. Les petites portions, de 100 à 200 grammes ont fait leur apparition. Arômes et colorants artificiels ont disparu au profit d’ingrédients naturels. « Les goûts ont évolué. Les bonbons ont suivi. Le réglisse a quasi disparu. Le piquant s’est installé », résume le dirigeant.  Lire la suite »

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