La décision du Sénat de voter un amendement pour la hausse du prix du tabac en 2025 fait réagir en Franche-Comté (voir 22 novembre).
« Ils veulent nous faire crever. J’ai perdu un mois sur les trois dernières années, plus de 20 % de fumeurs … La solution ce serait de s’aligner au niveau européen ou qu’ils nous rachètent nos carottes. On travaille pour l’État, il ne faut pas l’oublier » s’énerve au micro de France Bleu Christophe Vogelbacher, président de la fédération des buralistes du Territoire-de-Belfort.
Christian Soliez, Directeur Régional de la douane en charge de la lutte contre la fraude, explique qu’il y a de plus en plus de trafic, localement, entre le Luxembourg, la Suisse et la Franche-Comté : « de plus en plus de personnes s’approvisionnent auprès de gens qui achètent de grosses quantités au Luxembourg. Du côté de la Suisse, on a de faibles quantités, il est rare d’intercepter des personnes qui détiennent plus de 5 à 10 cartouches. »
Extraits d’une intervention de Loïc Josseran, président de ACT / Alliance contre le Tabac (voir 
Depuis plusieurs années, les autorités belges ont progressivement fait augmenter les prix du tabac, rendant le passage de frontière de moins en moins intéressant pour les fumeurs français (voir 
Quatre médecins, quatre personnalités anti-tabac soulignent, dans une tribune du Nouvel Obs, que l’augmentation des taxes sur les cigarettes permettrait d’augmenter les recettes de l’État, de diminuer la consommation de tabac et donc son coût pour la collectivité. Tout en attaquant durement le ministre des Comptes publics et les buralistes.
Loïc Josseran, président d’ACT/Alliance contre le Tabac, interrogé sur France Culture ce 1er novembre, accuse les différents « ministres du Budget » d’avoir « décrété des moratoires sur le prix de façon régulière ».
Jean-Michel Dexidour, président des buralistes de l’Aveyron, vient d’écrire à Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé, pour l’alerter « sur un paradoxe affectant à la fois l’économie et la santé publique ». La Dépêche du Midi en publie de larges extraits. 
« Le recours à une politique fiscale dont les effets se traduisent par une trajectoire d’augmentations des prix régulières, fortes ou rapprochées, est le meilleur moyen de réduire la consommation de tabac. En plein Mois sans Tabac, un fabricant fait le pari d’une guerre des prix et d’une perturbation de la politique fiscale pour le mois de novembre 2024 ». 
Le Gouvernement ne prévoit pas de hausse supplémentaire des prix du tabac en 2025 et l’indexation sur l’inflation sera « contenue », a promis ce jeudi le ministre du Budget Laurent Saint-Martin. Devant les buralistes réunis en congrès (voir 
Le prix de certains produits du tabac augmentera l’an prochain en Suisse. Le Conseil fédéral a décidé, ce 15 octobre, une hausse « modérée » de l’impôt sur le tabac, qui devrait rapporter 45 millions de francs. Le prix des cigarettes traditionnelles n’est pas touché par cette mesure …
L’arrêté du 4 octobre portant homologation des prix de vente au détail des produits du tabac – qui seront en vigueur le vendredi 1er novembre – est paru au Journal Officiel de ce 11 octobre.