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14 Mai 2023 | Profession
 

Un élément de tendance pour les buralistes qui profitent de la Transformation pour mettre en valeur une offre livres bien ciblée : le marché français a bien résisté lors du premier trimestre, porté par la littérature générale.

Et par rapport à 2019, le secteur affiche une croissance de 19 % en valeur et de 10 % en volume, selon Les Échos (voir 31 mars et 13 avril).

Plusieurs segments de marché ont compensé le revirement du manga et de la BD, constaté depuis quelque temps. En premier lieu, la littérature générale est en hausse de 4 %, sur un an, détaille l’institut GfK.

Une tendance qui se ressent dans le Top 10 des ventes, où le livre « Le Suppléant » du Prince Harry arrive à la première place devant les deux tomes (« Le Grand Monde » et « Le Silence et la Colère ») de la nouvelle trilogie de Pierre Lemaitre, avant « Jamais Plus » de Colleen Hoover ou encore « Les Douleurs fantômes » de Mélissa Da Costa. Une seule BD émarge dans ce classement en ce début d’année : « Le Monde sans fin » de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici, le gros succès de l’exercice 2022.

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13 Avr 2023 | Profession
 

Les frais de port sur les livres – achetés sur Amazon, sur le site de la Fnac, de Carrefour ou auprès d’une librairie – vont passer à 3 euros pour toutes les commandes inférieures à 35 euros, à compter du 7 octobre prochain.

Pour les commandes supérieures ou égales à 35 euros, le tarif des frais de port reste, lui, inchangé. Soit 0,01 euro. Ce relèvement du prix plancher a pour objectif d’inciter les clients à se rendre en point de vente – quel qu’il soit – plutôt que de commander en ligne, selon Le Figaro.

C’est significatif à un moment où l’activité vente de livres en points de vente connait un véritable rebond (voir 7 avril). Il s’attaque ainsi à la distorsion de concurrence qui existe entre les géants du e-commerce – qui fixent les frais de port à 1 centime d’euro – et les libraires indépendants, auxquelles il coûte en moyenne 6 euros de frais postaux pour le même envoi.

Annoncé par le Gouvernement en septembre, ce nouveau tarif a été entériné par un arrêté, publié au Journal officiel la semaine dernière.

Du côté d’Amazon, on dit … s’inquiéter « de l’impact qu’aura cette mesure sur la lecture et sur les lecteurs, notamment ceux vivant dans les zones rurales et les petites villes. Ces territoires sont souvent dépourvus de librairies et représentent aujourd’hui 46 % des envois de livres pour Amazon ».

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7 Avr 2023 | Observatoire
 

Une information importante pour les tabac-presse présentant cette activité, notamment dans le cadre de la transformation: l’activité librairie est en plein rebond. Un indice. Partout en France, les librairies ne cessent de fleurir, avec 142 nouvelles structures qui ont vu le jour en 2022.

Dans une économie de l’attention et de l’hyperconnexion où notre temps est accaparé par les écrans, la lecture fait plus que jamais preuve de résistance, selon le Centre national du livre (CNL). Décryptage du Figaro. Lire la suite »

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31 Mar 2023 | Profession
 

Toujours en recherche de nouveautés et de diversification, une buraliste à Bagnac-sur-Célé (1 500 habitants, 15 kilomètres de Figeac, Lot) – voyant la presse de plus en plus boudée par ses clients – a cherché une solution pour maintenir son chiffre d’affaires : développer une activité librairie. 

Elle avait déjà, à plusieurs reprises mis quelques titres en librairie, mais c’était vraiment du dépannage, pour quelques vacanciers en mal de lecture. Puis le service qui distribue la presse lui a proposé un vrai partenariat, explique-t-elle dans La Dépêche du Midi. Lire la suite »

30 Jan 2023 | Profession
 

En 2022, le chiffre d’affaires du secteur de la BD au sens large (mangas, comics, BD jeunesse et BD de genre) s’est établi à 921 millions d’euros, selon le bilan annuel dressé par GfK Market Intelligence en partenariat avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui a clos sa 50ème édition ce dimanche 29 janvier. 

En valeur, il s’agit de la deuxième meilleure année dans l’histoire de la BD, après un exercice 2021 record, à 925 millions d’euros, d’après Les Échos. Entre 2019 et 2022, le secteur a bondi de 65 % (voir 27 février 2022). 

En 2022, les effets conjoints de l’inflation et de la crise du papier ont été maîtrisés puisque le prix moyen des BD s’est établi à 10,90 euros. Ce qui a représenté une hausse de 3 % seulement par rapport à l’année précédente.

À l’instar du marché global de l’édition , le segment de la BD aura fait mieux que de se défendre en 2022, dans un contexte macroéconomique, énergétique et géopolitique incertain. D’autant plus qu’il s’agissait d’une année sans Astérix – depuis 2013, les albums du Gaulois moustachu ne sont commercialisés qu’en année impaire -, qui fait traditionnellement office de locomotive pour le secteur.

En dépit de l’absence d’un nouvel Astérix sur les étals des libraires, c’est une autre BD qui a signé la meilleure vente de l’année – tout format confondu – : « Le Monde sans fin » de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici , s’est écoulé à 514 000 unités, selon le baromètre annuel GfK-Livres Hebdo 2022 .

6 Nov 2022 | Observatoire
 

« La consommation de tabac est de plus en plus un marqueur social : en vingt ans, si la part de fumeurs quotidiens est passée de 28 % à 18 % dans les catégories supérieures, elle na pas baissé dans les catégories modestes, stagnant à 30 %. » 

Christophe Guilluy (essayiste, auteur de « La France périphérique ») dans son dernier ouvrage « Les dépossédés » (voir 4 novembre).

4 Nov 2022 | Observatoire
 

Ils sont suivis avec attention, les travaux de Christophe Guilluy – essayiste et géographe, auteur des livres « La France périphérique » et « Temps des gens ordinaires » – qui scrute avec précision les mouvements de fond et les évolutions d’ une société française difficile à décrypter.

Il vient de publier un nouvel essai (« Les dépossédés ») portant sur « les classes populaires » et les surprises qu’elles peuvent encore apporter : « ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel. Ils sont la majorité. Ils sont à l’origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés : ils sont les dépossédés. »

Christophe Guilluy y met en exergue plusieurs facteurs « d’exclusion » des classes populaires. Dont le tabac (extrait, page 48) : « La consommation de tabac est de plus en plus un marqueur social : en vingt ans, si la part de fumeurs quotidiens est passée de 28 % à 18 % dans les catégories supérieures, elle n’a pas baissé dans les catégories modestes, stagnant à 30 %. » 

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16 Sep 2022 | Profession
 

Moins de livres ne signifie pas nécessairement moins de ventes … Ces derniers jours, la rentrée littéraire a d’ailleurs redonné du tonus au marché français de l’édition.

« On assiste à un petit frémissement avec les nouveautés de la rentrée. Entre le 1er et le 8 septembre, les ventes, en valeur, sont en hausse de 2,9 % par rapport à la même période il y a un an », note Anne Martelle, présidente du Syndicat de la librairie française, citant les données de l’Observatoire de la librairie.

•• La rentrée littéraire se distingue, cette année, par son volume plus mesuré de nouveautés puisque « seulement » 490 romans vont être lancés, selon Livres Hebdo. Un niveau historiquement bas en plus de vingt ans. Lire la suite »

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5 Sep 2022 | Profession
 

Olivier Milleron, cardiologue à l’hôpital Bichat, s’attaque à l’industrie du tabac dans un livre au titre surprenant à paraître ce 7 septembre : « Pourquoi fumer c’est de droite » (Éditions Textuel).

Pourquoi le mouvement social qui dénonce les multinationales, la malbouffe et les industries polluantes ne s’attaque-t-il pas à l’industrie du tabac ?

Pourquoi le blackbloc prend-il pour cible des banques ou des fast-foodsmais pas les bureaux de tabac ( sic ) ?

Pourquoi beaucoup de militants anticapitalistes et écologistes continuent à fumer ? Voilà ce qui préoccupe Olivier Milleron.

Le synopsis du livre ? Fumer et financer les grandes firmes du tabac posent un problème politique : l’industrie du tabac a toujours été à la pointe dans ce qui se fait de pire dans l’histoire du capitalisme. Raconter le succès et l’histoire de l’industrie du tabac, c’est raconter le capitalisme dans ce qu’il a de plus destructeur et cynique : l’esclavage, le travail des enfants, la propagande, la stratégie du doute, la corruption des scientifiques et des politiques, la pollution, l’exploitation des paysans des pays pauvres, les tribunaux arbitraux supranationaux qui mettent à mal les démocraties, etc.

L’industrie du tabac est, comme le capitalisme, devenue plus puissante que les États : elle nous empoisonne et nous tue à petit feu. Pour l’auteur, se réclamer de la gauche anticapitaliste et fumer relève de la contradiction politique. Son ouvrage pamphlétaire ouvrirait le débat.

À suivre. …

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20 Juil 2022 | Profession
 

En 2022, les Français achètent moins de livres. Depuis le 1er janvier, les ventes de livres subissent en effet une baisse de 11 % sur un an, selon l’observatoire du Syndicat de la librairie française (SLF), qui suit l’activité quotidienne de plus de 400 librairies du pays.

La bande dessinée et le manga sont beaucoup plus épargnés avec une diminution de 6 % par rapport à 2021, selon Le Figaro (voir 30 janvier 2022, 17 janvier 2020).

•• La dynamique exceptionnelle qu’avait connue le secteur l’an passé (avec une augmentation des ventes de 20 %) reposait finalement sur les comportements d’une poignée de Français. Les librairies, qui s’étaient vu accorder par l’État le statut de commerces essentiels en plein cœur de la pandémie, avaient bénéficié d’un effet de report des achats culturels.

Avec la fermeture des théâtres, des salles de spectacles et des cinémas, le livre était alors l’un des seuls produits culturels accessibles. « Avec le recul, nous pouvons dire qu’il y eut une hausse des achats de livres par des lecteurs déjà aguerris. En parallèle, quelques nouveaux jeunes avaient franchi le cap de la lecture grâce au passe culture », analyse Vincent Montagne, président du Syndicat national de l’édition (SNE), qui représente 720 maisons d’édition.

•• Aujourd’hui, les niveaux d’inflation records, liés au contexte géopolitique et macroéconomique incertain, poussent les consommateurs à la prudence dans leurs dépenses. Ces derniers réduisent depuis quelques mois leurs achats de biens qui ne sont pas de première nécessité.

Au-delà de la guerre en Ukraine, la présidentielle et les élections législatives sont venues détourner un peu plus l’attention des lecteurs, qui se sont davantage tournés vers les écrans (téléphone, tablette, téléviseur) ou la radio pour consulter les informations autour de l’actualité. Les librairies de Paris et de la petite couronne, qui avaient le plus bénéficié l’an passé de l’engouement des citoyens, encaissent aujourd’hui les plus fortes baisses de fréquentation (de l’ordre de 40 % pour certaines). Les libraires espèrent cependant une remontée des ventes dès la rentrée de septembre.

•• Toutefois, le tableau est nettement moins alarmant si l’on compare ces données semestrielles aux niveaux d’avant-pandémie. Puisque les ventes sont en progression de 5 %, comparée à 2019. Lire la suite »

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