Notre pays connait un taux de prévalence tabagique anormalement haut (voir 13 décembre 2022) – malgré le paquet neutre et les prix du tabac les plus élevés d’Europe continentale – mais les inspirateurs de la politique de prévention contre le tabagisme continuent de faire fausse route.
C’est ce que nous explique dans son dernier communiqué France Vapotage (voir 15 février) en réaction à la demande d’interdiction des arômes dans les produits du vapotage faite par le Comité national contre le Tabagisme (voir 13 février 2023). Nous reprenons l’essentiel de l’argumentation de France Vapotage :
1• Sans tabac et sans combustion (principale cause de cancer), la cigarette électronique comporte 95 % de substances nocives en moins que la cigarette traditionnelle. On peut d’autant le soutenir que l’on dispose désormais de 10 ans de recul sur l’usage de la cigarette électronique.
2• Le vapotage est considéré comme l’outil – à la fois le plus utilisé et le plus efficace – pour arrêter la cigarette traditionnelle.
3• Encore faut-il que les fumeurs – qui ne se précipitent pas sur les substituts nicotiniques (pourtant remboursés par la Sécurité sociale) – trouvent un attrait dans le vapotage : le prix, la diversité des produits et aussi une diversité des arômes.
Voilà pourquoi les arômes de vapotage s’avèrent bien un élément crucial pour arrêter de consommer des cigarettes traditionnelles. Selon un baromètre France Vapotage, 58 % des vapoteurs pourraient repasser au tabagisme si uniquement l’arôme tabac était disponible.