Des buralistes gardois ont participé à une opération escargot, ce jeudi 15 février, entre Alès et Nîmes, pour protester contre les hausses à répétition des prix du tabac, le manque d’harmonisation avec d’autres pays frontaliers comme l’Espagne (voir 10 février).
Les manifestants ont aussi visé les épiceries nîmoises qui vendent du tabac de contrefaçon ou des pays étrangers. Compte-rendu du Midi Libre.
•• Ainsi, les buralistes ont tenu, lors de leur opération escargot du jour, à circuler et à klaxonner devant les commerces ciblés de la rue de Beaucaire, mais aussi sur Général Perrier, les boulevards Gambetta et Talabot. Le convoi s’est ensuite arrêté devant la préfecture.
En fin de matinée, une délégation de la fédération des buralistes du Gard a été reçue en préfecture : « Nos chiffres sont à la baisse. Il y a eu récemment des contrôles dans les épiceries de nuit d’Alès et de Nîmes mais nous, ce que l’on demande pour ces commerces, c’est une fermeture définitive » (voir 13 janvier).
•• Lors de la mobilisation du jour, il a été question aussi des augmentations de janvier et février, avec à la clé une différence de 7 euros entre un paquet de cigarettes d’Espagne et celui vendu en France. La délégation reçue en préfecture a demandé qu’il y ait un moratoire sur les prix pour arrêter ces hausses.
Les buralistes redoutent une baisse de fréquentation dans leurs commerces. Ils regrettent également que la mairie de Nîmes ne puisse pas intervenir sur l’ouverture des épiceries qui vendent du tabac de contrefaçon et s’interrogent sur l’identité des bailleurs qui laissent cette économie se développer.
Il y avait aussi devant la préfecture la présence du député Rassemblement national du Gard Yoann Gillet. Par ailleurs, une délégation de buralistes sera reçue ce vendredi 16 octobre par le sénateur LR du Gard Laurent Burgoa.