Ce lundi 3 février, c’est devant la préfecture à Limoges, à 11h45, que des buralistes de Haute-Vienne se sont donné rendez-vous pour faire entendre leur voix et leur colère. En Corrèze, la mobilisation aura lieu à 11h30 devant le bureau de tabac Cap’2, à Brive.
« On n’en peut tout simplement plus » : Valérie Marsalaud, la présidente de la fédération des buralistes de Haute-Vienne est claire.
•• Dans un communiqué, elle précise que « la vente à la sauvette, le démarchage devant et à l’intérieur de nos propres établissements, le cambriolage ainsi que le braquage fragilisent fortement nos commerces, mais aussi les finances publiques et la sécurité de nos concitoyens ».
La fédération haut-viennoise souhaite interpeller les élus, selon Le Populaire du Centre. Émile Roger Lombertie, le maire de Limoges, a reçu, ce 31 janvier, la fédération haut-viennoise pour les écouter. Le député Damien Maudet doit apporter son soutien aux buralistes haut-viennois sur place lundi. Les buralistes présents devraient être reçus le 3 février dans la matinée par le cabinet de François Pesneau, le préfet de la Haute-Vienne.
•• « On attend que tout le monde travaille ensemble, qu’il y ait des moyens renforcés pour lutter contre les trafiquants » poursuit Valérie Marsalaud. « Il faut faire remonter au préfet, à l’État, les difficultés que nous avons, liées à ce trafic de contrebande. »
Une mobilisation qui pourrait engendrer des fermetures d’établissement ce lundi matin, dans tout le Limousin puisque la Creuse et la fédération des buralistes de Corrèze, seront aussi de la partie. Un « ras-le-bol » pour des buralistes qui, début janvier, avaient confié au Populaire du Centre « avoir peur et ne pas oser en parler ». (Voir aussi 29 et 30 janvier)