Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
28 Juin 2022 | Observatoire
 

Dans la grande distribution, qui a contribué à démocratiser le bio, les ventes ont reculé de 3,9 % en 2021. Les magasins spécialisés ne sont pas épargnés non plus, selon une enquête du Figaro sur le marché du bio (voir 11 mars 2020). Tous les canaux de vente ne connaissent pourtant pas le même désamour.

« Le bio a pour particularité de se vendre dans une grande diversité de circuits », souligne cependant l’Agence bio, chargée de promouvoir l’agriculture biologique, qui a constaté un recul global des ventes de 1,34 % l’année dernière. Une première depuis que l’organisme publie des statistiques.

Les grandes surfaces fournissent 70 % de leur nourriture aux Français, mais seulement 50 % dans le bio. Alors que la vente directe à la ferme et les boutiques de commerçants de proximité représentent 18 % des ventes. Et elles continuent de bien se porter. Leurs chiffres d’affaires progressent respectivement de 5,8 % et 7,9 % en 2021.

•• Si dans la grande distribution, elles ont reculé, Il y a là, en partie, un effet mécanique. En 2020, les ventes de produits bio s’étaient très bien portées pour de mauvaises raisons : les ruptures constatées en rayon pendant la pandémie ont poussé les clients à opter pour un produit bio uniquement parce qu’il était disponible.

Mais cet effet de base ne suffit pas à expliquer l’ampleur de la baisse des ventes, qui se poursuit, plus rude encore, en 2022. « Nous avons perçu les premiers signes de ralentissement de la consommation bio fin de 2019 » se souvient Emily Mayer, directrice à l’IRI. « Pendant quatre ou cinq ans, la croissance des ventes de produits bio était de vingt points supérieure à celle des produits non bio. Et puis l’écart a commencé à se resserrer. Les courbes se sont croisées début 2021 et depuis, l’écart se creuse. »

Au premier trimestre 2022, les ventes de produits bio ont baissé de 6,6 %, tandis que celles des produits conventionnels n’ont reculé que de 1,6 %.

•• « Les consommateurs ont trouvé d’autres façons de consommer sainement » explique Emily Mayer. « Les produits « sans » (sans sucre, sans sel, sans huile de palme…), les produits équitables, rencontrent du succès au détriment du bio. Et pour les Français, le local signe désormais mieux la qualité d’un produit que le label AB (Agriculture biologique). Pourtant, le bio reste 40 % à 50 % plus cher ». Lire la suite »

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19 Mar 2022 | Observatoire
 

C’est une niche, avec seulement 2 % du total des repas pris aujourd’hui dans la restauration commerciale. Mais elle devrait continuer à se développer …

La consommation de burgers sans viande et autres plats « veggies » s’est accrue de 24 % sur les cinq dernières années dans la restauration, selon The NPD Group. Et les jeunes sont, de loin, les plus adeptes. Zoom des Échos.

Burger King a intégré début janvier à sa carte de manière permanente le Veggie King, à base de hâché végétal grillé à la flamme, après l’avoir testé, au préalable, de manière éphémère. Chez Hippopotamus, ceux qui ne veulent vraiment pas de viande peuvent toujours commander un burger garni d’une galette au fromage et aux légumes verts.

KFC propose, lui, un menu salade tomates mozzarella veggie ou une version Caesar parmigiano. Tandis que la brasserie de quartier sert sans problème des lasagnes végétariennes ou des compositions à base de légumineuses en plat du jour.

•• Bien sûr, ces offres ne représentent encore qu’une petite partie des ventes. Mais leur présence montre que les mœurs ont changé. Les établissements ont de plus en plus intérêt à avoir de quoi sustenter les amateurs de produits végétariens voire vegan, qu’ils ne mangent que cela ou que, flexitariens, ils apprécient de pouvoir déguster quand ils veulent.

La consommation végétarienne au restaurant gagne du terrain. The NPD Group a mesuré qu’elle était en croissance de 24 % sur les cinq dernières années. Et elle a bien mieux résisté l’an dernier que l’ensemble des ventes.

•• Les jeunes adultes se montrent les plus adeptes. Les 18 à 34 ans achètent plus de la moitié des plats « veggies » alors qu’ils ne représentent que 40 % de la consommation totale. Les femmes sont également plus tentées d’en commander que la moyenne. Lire la suite »

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24 Déc 2021 | Observatoire
 

Selon la fondation Nestlé et l’institut Ipsos, qui ont enquêté entre juillet 2019 et avril 2021 sur les conversations ayant trait à la nourriture sur les réseaux sociaux, celles-ci ont littéralement explosé au cours de cette période.

Déjà extrêmement nombreuses avant la pandémie, elles ont doublé au point de devenir LA préoccupation numéro un exprimée par les adeptes des réseaux sociaux. Certes, les épisodes de confinement ont contribué à forcer le trait. Mais les libertés contraintes n’expliquent pas tout. Détails dans Les Échos.

•• La multiplication des émissions culinaires, l’autopromotion des chefs, les mises en scène de chacun en cuisine, les retours sur les expériences des uns et des autres au piano … tout a contribué à enrichir le sujet et à nourrir les passions au quotidien. Lire la suite »

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5 Oct 2021 | Observatoire
 

Les petits plaisirs sucrés ont du mal à retrouver le chemin des poches des consommateurs.

En baisse de 8,5 % en 2020, le chiffre d’affaires des sucettes, bonbons gélifiés et autres chewing-gums a ainsi poursuivi cette tendance baissière début 2021, avec un recul de près de 5 % lors des trois premiers mois de l’année.

Selon Le Figaro, la fermeture des parcs d’attractions, des fêtes foraines, des cinémas, ainsi que les restrictions ayant frappé les fêtes familiales, ont fait fondre les ventes de dragées, nougats, guimauves, sucettes et autres pralines. Lire la suite »

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2 Mai 2021 | Observatoire
 

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes a mené, en 2020, une enquête sur la vente en vrac des denrées alimentaires dans les commerces de détail. 46 % des professionnels contrôlés n’étaient pas en conformité, relève LSA.

Les enquêteurs se sont assurés du respect des règles de base relatives à la protection du consommateur, que ce soit en matière de sécurité (hygiène notamment) ou de loyauté des informations transmises au regard des spécificités de ce mode de distribution (modalités de stockage particulières du fait du conditionnement en gros des produits, présentation des denrées en libre-service, diversité des contenants et des emballages qui peuvent être fournis par le magasin ou apportés par le client, etc.). Lire la suite »

6 Avr 2019 | Observatoire
 

Un décès sur cinq dans le monde en 2017, soit 11 millions, était lié à une mauvaise alimentation, avec une surconsommation de sel, de sucre ou de viande et des apports insuffisants en céréales complètes et en fruits, selon une étude parue jeudi 4 avril, relayée par l’AFP et reprise par Le Monde avec ce titre qui va en choquer plus d’un. 

« Mal manger tue. En 2017, un total de 11 millions de décès dans le monde, soit un sur cinq, étaient attribuables à un mauvais régime alimentaire. C’est plus que le tabac (8 millions de morts chaque année) », ainsi débute l’article du Monde, daté du 5 avril.

•• La quasi-totalité de ces décès a été provoquée par des maladies cardiovasculaires, et le reste par des cancers et le diabète de type 2, souvent associé à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée), selon cette étude initialement publiée, en fait, dans The Lancet. Lire la suite »

25 Oct 2018 | Observatoire
 

Leclerc vient d’inaugurer, à Saintes, un nouveau magasin exclusivement réservé aux produits bio. 200 autres devraient suivre en France d’ici 2021.

Rayonnages en bois, absence de chariots, produits en vrac, fruits et légumes disposés dès l’entrée et issus majoritairement de circuits courts : « Le Marché bio », nouvelle enseigne de Leclerc, reprend clairement tous les codes du genre, jusqu’à faire oublier la griffe habituelle des supermarchés Leclerc.

•• Près de 5 000 références et des surfaces de vente jusqu’à 700 mètres carrés, 40 magasins attendus en 2019, 200 d’ici 2021. L’appétit affiché s’explique par le poids de ce marché en pleine croissance : plus de 20 % par an en France, pour un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros, en 2017. Lire la suite »

30 Août 2018 | Pression normative
 

Rien n’arrêtera la logique de la fiscalité comportementale. On glisse progressivement du champ des addictions (tabac, alcool) vers celui de certains ingrédients considérés comme plus ou moins nocifs. La fiscalité définissant ainsi la norme. 

Selon Le Figaro (édition du 29 août), la commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle, présidée par Loïc Prud’homme (LFI), va proposer dans un rapport d’instaurer une taxe sur les aliments les plus salés. Le but affiché : inciter les fabricants à réduire les taux contenus dans leurs produits, qu’il s’agisse des plats préparés vendus en grandes surfaces ou du pain artisanal des boulangers. Lire la suite »

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25 Sep 2017 | Observatoire
 

Près d’un décès sur cinq dans le monde serait lié à une mauvaise alimentation, selon un panorama 2016 de la santé mondiale, publié le 15 septembre dans la revue Lancet.

C’est l’une des conclusions marquantes d’une étude annuelle, financée par la Fondation Bill & Melinda Gates et coordonnée par l’Institut de mesure et d’évaluation de la santé (IHME) de l’Université de Washington, à Seattle.

•• Globalement, « les gens vivent plus longtemps », souligne le Dr Christopher Murray, directeur de cet institut.

En près d’un demi-siècle, l’espérance de vie mondiale à la naissance pour les deux sexes, a augmenté de 14 ans. De 58,4 en 1970 à 72,5 ans en 2016, selon l’étude, qui rassemble les données de 195 pays et territoires.

•• Sur les 54,7 millions de décès constatés – et considérés dans la logique de l’étude comme prématurés – en 2016 dans le monde, 72 % sont causés par des maladies non transmissibles, comme les affections cardiovasculaires ou le diabète, souvent liées au mode de vie (alimentation, activité physique, tabac, alcool, etc.). Lire la suite »

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