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2 Mai 2021 | Observatoire
 

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes a mené, en 2020, une enquête sur la vente en vrac des denrées alimentaires dans les commerces de détail. 46 % des professionnels contrôlés n’étaient pas en conformité, relève LSA.

Les enquêteurs se sont assurés du respect des règles de base relatives à la protection du consommateur, que ce soit en matière de sécurité (hygiène notamment) ou de loyauté des informations transmises au regard des spécificités de ce mode de distribution (modalités de stockage particulières du fait du conditionnement en gros des produits, présentation des denrées en libre-service, diversité des contenants et des emballages qui peuvent être fournis par le magasin ou apportés par le client, etc.).

•• « Sur les 1 658 établissements visités (GMS, magasins bios, épiceries, commerces 100 % vrac, épiceries ambulantes), 756 étaient en anomalie, ce qui représente 46 % des professionnels contrôlés », selon le bilan 2020 de la DGCCRF.

Au total, 656 avertissements, 98 injonctions, 15 procès-verbaux pénaux et 2 procès-verbaux administratifs ont été rédigés.

•• « Il apparaît que les professionnels peuvent réaliser des progrès en matière d’information des consommateurs (signes de qualité, certification bio, affichage des prix, règles d’étiquetage de la provenance et de l’origine), de contrôle des quantités vendues et du respect des règles d’hygiène des établissements et des denrées (traçabilité, autocontrôles, respect des températures, aptitude des matériaux au contact des denrées alimentaires) », note la DGCCRF.

•• LSA souligne que la loi Climat tente d’imposer qu’un commerce de détail de plus de 400 mètres carrés devra consacrer au moins 20 % de sa surface au vrac, le 1er janvier 2030.