Paris peut se vanter d’avoir plus capitalisé en matière de ventes alimentaire pendant les Jeux olympiques que Londres en 2012. Selon Les Échos.
La métropole française a vu les ventes en volume des produits de grande consommation et du frais en libre-service bondir de +11 %, et celles en valeur de +7,9 % durant les deux semaines de compétition, selon NielsenIQ. Contre des scores respectifs de +5,3 % et +0,4 % pour son homologue britannique douze ans auparavant.
Après les grosses pluies de la cérémonie d’ouverture, le beau temps a incité à l’achat de produits de grande consommation qui ont vécu une croissance exceptionnelle. Même si les départs en vacances des Parisiens ont bien sûr eu un effet limitatif.
•• Sur la plus haute marche du podium en produits vendus figurent les eaux plates natures. La médaille d’argent est attribuée aux boissons gazeuses sans alcool du type soda. Le bronze revient, pour sa part, de justesse, aux boissons plates sans alcool qui ont dépassé de peu les glaces.
Les produits sensibles à la météo ont, en effet, bénéficié d’un gros coup de pouce supplémentaire avec la montée des températures. Bières, salades servant de repas ou yaourts ont également affiché de belles hausses.
•• Du côté des marques, Cristaline détient la palme avec +59 %, suivi de Coca-Cola, l’un des gros partenaires des JO à + 29 %, et d’Evian dont le propriétaire, Danone, est aussi sponsor, à +48 %. Hors boissons, ce sont Sodebo pour les salades ou les sandwichs (voir 21 mars 2024, 22 juillet 2022) et Magnum, pour les glaces, qui sortent du lot, selon NielsenIQ.
Toutes références confondues, l’effet est plus marqué à Paris que dans le reste de la France. Si la capitale a vu les volumes vendus croître de + 11 %, la hausse n’atteint que +8,3 % dans les villes environnantes et + 4,3 % sur l’ensemble du territoire.
•• Du côté des types de points de vente, ce sont les magasins de proximité qui, globalement, tirent le mieux leur épingle du jeu. Les hypermarchés et drives parisiens sont aussi bien lotis. Et, sans surprise, plus on se rapprochait des sites olympiques, plus fortes ont été les progressions.
À une époque où les produits de grande consommation font plutôt grise mine, ce pic d’achats n’est pas à négliger pour les industriels comme les distributeurs. Les uns comme les autres auront l’œil rivé sur l’effet des Jeux paralympiques, dont les billets ont connu un regain d’intérêt.