Ce sont Les Échos (édition des 16 et 17 août, dans un article signé Anna Grosz) qui reviennent sur la volonté de « la mairie de Paris d’autoriser les kiosquiers à diversifier leur gamme de produits et à nouer de nouveaux partenariats » (voir 14 juillet 2022).
L’essentiel :
•• Le constat : les 350 kiosquiers parisiens souffrent. Les ventes de journaux ont encore baissé de -4,6 % l’année dernière. Leur revenu moyen est insuffisant (1 000 euros par mois).
Conséquence : 15 % des emplacements sont fermés. Pourtant, les kiosques de Paris font partie du patrimoine de la ville. Et qu’ils soient parisiens, de passage pour le travail ou touristes …les personnes passant devant les kiosques ont toujours besoin de « proximité ».
•• La réaction en deux temps de la municipalité parisienne :
• Les kiosquiers sont déjà autorisés à « se diversifier » : ils peuvent vendre des produits textiles (casquettes, drapeaux …), de la billetterie touristique et de spectacle, etc.
• La mairie souhaite désormais que des partenariats soient noués avec l’Office de Tourisme mais aussi la Française des Jeux et La Poste. Pour la vente de jeux et de services postaux, des tests sont actuellement organisés sur un échantillon de kiosques. Avant une généralisation.
• Une déclaration : « Il s’agit d’attirer les touristes et les Parisiens dans les kiosques afin de favoriser la presse papier. C’est un choix de société : est-ce qu’on préfère avoir en permanence des citoyens sur leur smartphone, ou bien acheter son journal et se poser dans un café ? » (Nicolas Bonnet-Oulaldj / adjoint à la mairie de Paris au Commerce).