Les petits plaisirs sucrés ont du mal à retrouver le chemin des poches des consommateurs.
En baisse de 8,5 % en 2020, le chiffre d’affaires des sucettes, bonbons gélifiés et autres chewing-gums a ainsi poursuivi cette tendance baissière début 2021, avec un recul de près de 5 % lors des trois premiers mois de l’année.
Selon Le Figaro, la fermeture des parcs d’attractions, des fêtes foraines, des cinémas, ainsi que les restrictions ayant frappé les fêtes familiales, ont fait fondre les ventes de dragées, nougats, guimauves, sucettes et autres pralines.
•• Dans les commerces (grandes surfaces et autres), les consommateurs ont par ailleurs privilégié les produits de première nécessité au détriment des achats plaisirs. Surtout les Français, qui achètent désormais davantage en ligne, semblent moins céder à la tentation sur la toile que face aux rayons situés en zones de caisses.
Certes, la perspective de la sortie de crise sanitaire et l’allégement progressif des restrictions ont redonné un petit coup de fouet aux douceurs du quotidien durant le printemps. Cela s’est traduit par un rebond des ventes globales de 1,3 % au premier semestre.
•• Mais ce regain de forme est fragilisé. Avec la flambée des cours du sucre et des fruits, ainsi que celle du prix du transport et des emballages depuis un an (entre 15 % et 100 % selon les postes), les étiquettes devraient grimper pour les clients au niveau des présentoirs de confiserie. Ce qui ne devrait pas redynamiser globalement le marché.