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29 Sep 2022 | International, Profession
 

Le cyclone Ian est passé sur l’Ouest de Cuba, ce 27 septembre, en emportant de nombreuses installations (séchoirs, ateliers) et en détériorant les plantations de tabac de la Vuelta Abajo, région que connaissent de nombreux aficionados.

Voilà qui ne devrait pas arranger les problèmes rencontrés récemment par l’industrie du tabac cubaine (voir 27 février, 12 août).

Mais selon le quotidien officiel Granma, plus de 33 000 tonnes de tabac issues des récoltes précédentes ont été mises en sécurité avant l’arrivée de l’ouragan. À suivre.

 Commentaires fermés sur Cuba : les plantations de tabac durement touchées par le cyclone Ian  ,
18 Sep 2022 | International, Profession
 

C’est un paradoxe. On parle de chute d’activité pour les planteurs de tabac, voire de leur reconversion dans le cannabis (voir 19 avril). Mais il apparait que certaines statistiques le démentent.

Ainsi les données du Tobacco Research Board (TRB) font apparaître que 925 kilos de semences ont été vendues pour la saison 2022-2023.

De quoi couvrir 185 000 hectares de plantations de tabac. À comparer avec les 798 kilos et les 159 000 hectares de la saison qui s’est terminée.

Cela ne veut pas dire que la production s’annonce mirobolante. Tout va dépendre aussi – outre les conditions météorologiques – des solutions aux problèmes d’irrigation (les zones irriguées devraient augmenter de 10 % de superficie).

Et des relations entre les acteurs de la chaîne :  des simples tabaculteurs aux centres de traitement du tabac. Relations en termes économiques et de qualité des produits.

 Commentaires fermés sur Zimbabwe : record du nombre d’hectares consacrés au tabac  
7 Sep 2022 | Profession
 

Après quelques années compliquées, la récolte du tabac s’annonce plutôt bonne pour 2022. La demande augmente et la météo de cette année a favorisé les plants. Un reportage de France 3 Grand Est.

Des champs d’Alsace aux chichas du Moyen Orient ou du Maghreb. Le tabac blond, type « Virginie », cultivé dans le Bas-Rhin, est très apprécié pour sa finesse et ses qualités aromatiques par les fumeurs de pipe à eau. Il est ainsi devenu l’unique variété produite dans la région, au détriment du tabac brun, utilisé autrefois dans la fabrication des cigarettes.

•• La récolte, elle, n’a pas beaucoup changé chez les Schaeffer. De juillet à septembre, ici le tabac est toujours cueilli à la main, par cinq saisonniers. Plant après plant, ils déposent les feuilles sur les paniers d’une machine, qui les remonte sur une plateforme au-dessus de leurs têtes. Là, le tabac est accroché sur de grands peignes, pour aller ensuite au séchoir. Lire la suite »

14 Août 2022 | Profession
 

1 200 HECTARES DE TABACULTURE

Estimation du nombre d’hectares consacrés à la tabaculture en France.

Contre 20 000 hectares en 1970 (voir 13 août).

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13 Août 2022 | Profession
 

Ils font partie de la petite dizaine de producteurs de tabac d’Anjou. Dans l’exploitation de Pascal et Jean-Christophe Socheleau à Chemillé-en-Anjou (22 kilomètres au nord de Cholet), on cultive cette plante depuis 1947 (voir 12 septembre 2020). 

« Il y a toujours eu du tabac à la Légeardière » explique Pascal dans Ouest France. « c’est d’abord le grand-père qui a démarré la culture après la guerre, en 1947. »

•• En 2001, les frères décident de passer au tabac blond, moins difficile à récolter et plus demandé. Sur leur ferme de 125 hectares, trois sont consacrés à la variété Virginie. Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Tabaculture : « les derniers des Mohicans » grâce au marché de la chicha (Maine-et-Loire)   ,
26 Juil 2022 | International, Profession
 

La tabaculture ne représente plus que 1% de l’économie du Kenya. Mais cela devrait aller en diminuant encore plus. Les autorités y ont lancé tout un programme de reconversion de la tabaculture.

C’est ainsi que plus de 100 anciens tabaculteurs viennent de réaliser leur première récolte de haricots : 135 tonnes au total.

Ceci, dans le cadre d’un programme financé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

19 Mai 2022 | Profession
 

À quelques jours de la fermeture définitive du dernier laboratoire de l’Institut du tabac de Bergerac (Dordogne), Sud-Ouest retrace les grands moments de cette institution (voir 17 mai 2022 1 et 2). 

L’histoire de l’Institut du tabac commence en 1923, lors de la présentation du « Rapport Citroën » au gouvernement français. Il constate le retard pris par l’industrie du tabac (à l’époque monopole d’État) par rapport aux concurrents internationaux. Décision est prise de créer un centre de recherche au cœur du Sud-Ouest, grande région de tabaculture. Ce sera à Bergerac, en Dordogne.

•• L’Institut du tabac de Bergerac (ITB) est officiellement créé en 1927. Le but : mener des recherches tous azimuts pour améliorer les techniques de production, les variétés, les résistances aux maladies et aux ravageurs…, et conserver ainsi une industrie compétitive. « L’idée était d’améliorer le tabac … de la graine à la fumée … » raconte son ancien directeur, René Delon, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.

•• Pendant des décennies, les équipes de l’institut mènent des activités de recherche et de production. Jusque dans les années 1980, une vraie ferme de 90 hectares en polyculture-élevage y est entretenue. Le fumier d’un troupeau de vaches laitières et d’autres animaux permet notamment d’amender les cultures de tabac.

Dans les années 1970, l’institut emploie une centaine de salariés permanents et de nombreux saisonniers.

En 2007, il occupe 40 000 mètres carrés avec 1 000 mètres carrés de laboratoires et 900 mètres carrés de serres. L’ITB est aussi un lieu d’échange de savoirs et une vitrine qui accueille, en 1955, le premier Congrès scientifique international du tabac, et inaugure en 1980 l’itinéraire touristique de la « Route du tabac ».

•• La fin du monopole de la Seita (Société nationale d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes) dans les années 1970, les fusions et rachats successifs contribuent au déclin de l’Institut du tabac. « Quand je suis devenu directeur, en 2000, nous n’étions plus que 38 », se souvient René Delon (voir 23 octobre 2014). Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Institut du Tabac de Bergerac : que vont devenir les 1 100 espèces de Nicotianées ?   
17 Mai 2022 | Profession
 

Le dernier laboratoire de l’Institut du Tabac à Bergerac doit fermer définitivement ses portes ce printemps (voir 29 septembre 2021). En 2015, alors que l’Institut du Tabac de Bergerac (Dordogne) est officiellement fermé, la société Bergerac Seeds and Breeding (BSB) est créée.

C’est France Tabac, regroupement des producteurs, qui en est à l’origine. Elle est spécialisée dans la création et la production de semences de tabac pour l’agriculture (voir 9 avril 2015).

•• Elle s’installe dans d’anciens locaux de l’institut, sur le site de La Tour à Bergerac, et démarre avec six de ses anciens salariés. Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Tabaculture : BSB, l’héritier de l’Institut du tabac de Bergerac, approvisionne le monde entier  
17 Mai 2022 | Profession
 

Jusqu’au 31 décembre 2022, le musée du Tabac de Bergerac (Dordogne) consacre sa nouvelle exposition temporaire à l’Institut du tabac, dont le dernier laboratoire doit fermer définitivement ses portes ce printemps, quatre-vingt-quinze ans après sa création (voir ce jour et 29 septembre 2021).

Les 70 clichés présentés sont tirés de l’immense fonds iconographique accumulé au fil des années par l’Institut du tabac de Bergerac et mis en valeur par le travail de deux hommes : l’ancien directeur du site René Delon – et auteur de plusieurs ouvrages sur le tabac dans le Sud-Ouest- et Michel Lecat, créateur du fonds photographique Bondier-Lecat.

« Quand, en 2013, on a annoncé la fermeture de l’Institut, j’ai voulu valoriser ce fonds d’environ 100 000 clichés » raconte, dans Sud-Ouest, René Delon. « J’ai fait un tri et j’en ai numérisé plus de 10 000 avant de les confier aux Archives départementales. En 2017, j’ai rencontré Michel Lecat qui a accepté de les intégrer à sa galerie en ligne. »

Il a écarté toutes les photos documentant les travaux de recherche. Les clichés conservés, réalisés par des photographes anonymes salariés par l’institut, racontent la vie du site et son évolution, ce lieu où la science côtoyait la paysannerie.

« Plus généralement, elles racontent l’évolution de la production du tabac en France et dans le Sud-Ouest. Un sujet riche, qui permet de faire plein de ponts avec l’histoire locale et qui intéresse beaucoup les Bergeracois » précise Mélissa Nauleau, commissaire de l’exposition.

 Commentaires fermés sur Musée de Bergerac : exposition hommage à l’Institut du Tabac avant fermeture   
8 Mai 2022 | International, Profession
 

C’est la saison des récoltes mais dans les exploitations de tabac au Malawi, l’effervescence est peu à peu retombée au fil des ans : des cours du marché toujours plus bas étranglent les producteurs dont certains misent désormais sur le cannabis.

C’est ainsi que démarre une dépêche AFP signée par Jack McBrams que nous reproduisons (voir 27 juin 2020). Et où l’on voit que les préoccupations des tabaculteurs du Malawi rejoignent celles de leurs collègues du Zimbabwe (voir 19 avril 2022).

•• Le Malawi (enclavé dans le sud-est de l’Afrique / 18 millions d’habitants) est un des pays les plus pauvres de la planète mais se place au 7ème rang mondial des producteurs de tabac, dont il tire 70 % du produit de ses exportations, selon des chiffres du gouvernement.

Chikumbutso Chekeni est cultivateur depuis 22 ans. Sous un soleil brûlant, il attache avec l’aide de sa femme les longues feuilles encore vertes pour ensuite les faire sécher. Nambuma, à 35 kilomètres de la capitale Lilongwe, était autrefois une ville prospère comptant de vastes exploitations.

« Ces prix bas nous tuent » lâche-t-il à l’AFP. Le cours de « l’or vert du Malawi » a dramatiquement diminué en raison d’une baisse de la demande mondiale et des campagnes antitabac. Chikumbutso Chekeni ne connaît rien d’autre. Et même si cette année a été particulièrement mauvaise, il continue.

•• Le secteur s’attend à des récoltes annuelles inférieures de 50 000 tonnes par rapport à la demande. Les volumes et les prix ont été si faibles que la Commission du tabac n’a ouvert la salle des ventes de Lilongwe que trois jours par semaine. Pendant ces trois jours, les enchères n’ont duré qu’une heure et à l’ouverture, les prix étaient déjà inférieurs de 20% à l’année précédente.

« L’avenir du tabac est sombre » prédit un autre producteur, Yona Mkandawire. « À ce moment de l’année, nous devrions avoir des entrepôts pleins et des files de camions, mais il y a beaucoup de vide ici. » Lire la suite »