« Il y a toujours de la demande pour le marché de la chicha »
Un tabaculteur alsacien de tabac blond, installé à Duntzenheim (Bas-Rhin).
Voir 2 octobre.
« Il y a toujours de la demande pour le marché de la chicha »
Un tabaculteur alsacien de tabac blond, installé à Duntzenheim (Bas-Rhin).
Voir 2 octobre.
La récolte de tabac blond destiné au marché de la chicha bat son plein dans le Bas-Rhin … De quoi se refaire une santé pour ces agriculteurs qui ont su investir à temps. Reportage dans 20 Minutes.
Le tabac blond, dit de Virginie, à la faveur de conditions météorologiques favorables, se cultive depuis de nombreuses années un peu partout dans l’Hexagone.
Si cette culture a été fondamentalement remise en cause et a souffert avant 2020 d’un prix d’achat insuffisant, alors que sa culture demandait des investissements importants, le tabac blond est redevenu économiquement rentable pour certains après le Covid avec l’essor des bars à chicha. Lire la suite »
De fin juillet à début octobre, Dominique Dussart vit au rythme de la récolte du tabac. L’exploitant agricole, basé à Allouagne (10 kilomètres de Béthune), est le dernier du Pas-de-Calais à en cultiver. L’intégralité de sa production est destinée à la chicha, à l’export. La Voix du Nord a suivi la récolte en cours.
Dominique Dussart et deux ouvriers, assis au ras du sol, cueillent les grandes feuilles vertes – trois ou quatre par plant à chaque passage – et les déposent dans le bac devant eux.
•• Les bacs montent toutes les 30 à 90 secondes vers l’étage supérieur de la machine où l’on « fiche les feuilles sur les peignes ». Nous sommes précisément à Chocques, où le chef d’une exploitation de 49 hectares (blé, betteraves, pommes de terre), cultive 5,5 hectares de tabac blond de Virginie depuis 1983. Lire la suite »
L’Amateur de cigares / Cigars Connect.com nous fait découvrir une « Fête du Tabac » organisée en pleine terre de culture au Nicaragua. Nous reprenons cette sympathique chronique signée Alba Nubie Lira.
« Le 27 juillet dernier s’est tenue à Estelí, au Nicaragua, la première édition de la Fête du Tabac, un événement organisé en reconnaissance des travailleurs de cette industrie, qui est la principale source d’emploi de la région.
« Ambiance de kermesse le matin et en début d’après-midi avec des manèges, des spectacles de clowns, des divertissements et de la gastronomie de rue. Puis, place à la musique jusqu’à 2 heures du matin avec des artistes nationaux. Le prix du ticket d’entrée était fixé à 300 cordobas (environ 7 euros), mais les plus grandes manufactures de tabac ont offert des billets à tout ou partie de leurs employés.
« C’est comme une récompense pour nous, les travailleurs », estimait pendant l’évènement Adolfo Enrique Treminio, qui travaille à Tabacalera Oliva depuis 5 ans. « Je suis arrivé à 10 heures du matin et si possible, je resterai jusqu’à ce que mon corps puisse le supporter ».
« C’est une idée que nous avons imaginée il y a deux ans avec la Chambre nicaraguayenne des Fabricants de Tabac (CNT) et qui prend forme cette année, expliquait Josel Páramo, propriétaire de Be Producciones, l’agence évènementielle organisatrice. Chaque usine s’efforce d’honorer ses travailleurs à la fin de chaque année, mais nous voulions leur consacrer une journée spécifique, ainsi qu’à leurs familles. » L’événement est donc appelé à se renouveler. « La seconde aura lieu au mois de mars, si Dieu le veut, a-t-il ajouté. Nous nous y préparons. »
Patrick Fauqué cultive du tabac blond de Virginie depuis 42 ans au sein de son exploitation familiale à Biran (18 kilomètres d’Auch). Une production devenue marginale dans le Gers malgré une forte rentabilité. Reportage dans La Dépêche du Midi.
« Il y a en a qui naissent dans un chou, moi je suis né dans un pied de tabac » … Patrick Fauqué assume pleinement la culture « exotique » où il produit également du maïs à pop-corn et du foie gras, « pour passer l’hiver ». Il faut dire que cette culture le démarque grandement de ses voisins agriculteurs. « Il y a toujours eu du tabac sur l’exploitation. C’est la 42ème année que l’on plante du tabac blond de Virginie », poursuit-il.
•• Ses plantes de tabac s’étalent sur une surface de 140 hectares, pour une production moyenne annuelle de 10 tonnes. Des coopératives extérieures lui fournissent les minuscules graines – 12 000 par gramme – et Patrick se charge du reste avec l’aide de sa compagne Isabelle et son fils Guillaume, épaulés par des travailleurs saisonniers. Lire la suite »
La situation de guerre qui s’aggrave, à nouveau, entre Israël et le Hezbollah au Sud-Liban impacte directement une activité ancestrale dans la région : la culture du tabac.
D’après la Régie des Tabacs du Liban (RLTT), il n’existe pas moins de 15 000 familles qui cultivent du tabac dans le Sud-Liban, dans des proportions plus ou moins grandes.
« C’est la première fois, en plus de 40 ans, que j’abandonne mes plants de tabac » déclare à l’agence Xinhua Jamal Abdallah, un tabaculteur de 60 ans venu se réfugier plus au Nord. D’après lui, 85 % de ses collègues ont fait de même. D’après la RLTT, la production moyenne annuelle porte sur 5 millions de kilos de tabac. Les prévisions de cette année s’arrête à 2 millions de kilos. (Voir aussi 1er septembre 2015).
Au musée du Tabac, à Bergerac (Dordogne), on découvre tous les secrets de la consommation de tabac et de la tabaculture au fil des siècles (voir 17 mai et 30 janvier 2022). L’occasion de découvrir des objets uniques. Sud-Ouest y propose une plongée insolite.
Le musée, créé en 1950, appartient à la municipalité. À cette époque, le tabac avait une place très importante au niveau local. « On parle de l’âge d’or du tabac », rappelle Mélissa Noleau, responsable adjointe des musées et du patrimoine à la mairie de Bergerac.
•• De nos jours, la ville de Bergerac est davantage connue pour son vin et pour le personnage de Cyrano mais, à l’époque, c’était bien cette plante qui faisait rayonner la sous-préfecture de la Dordogne : « Bergerac était célèbre à l’échelle nationale et même internationale. C’était la capitale du tabac », ajoute Mélissa Noleau. Lire la suite »
Avec Le Losange de juillet-août – leur mensuel professionnel – les buralistes reçoivent un Cahier spécial Traditab (voir 24 et 9 septembre 2023). Jérome Duffieux – le président de Traditab – y revient sur la finalité de son entreprise. Extraits.
•• « Au début des années 2000, avec la fin des aides européennes à la filière, le tabac français devient trop cher pour les multinationales qui privilégient celui des pays à faible coût de main d’œuvre. Cela remet en cause l’existence de la filière en France et plus largement en Europe (…)
•• « C’est dans ce contexte qu’en 2008, la coopérative des producteurs de Tabac Garonne Adour crée notre entreprise Traditab (…) Lire la suite »
Au printemps 2022, l’Institut du tabac de Bergerac (Dordogne) fermait définitivement ses portes (voir 19 et 17 mai 2022) avec une interrogation : qu’allait-il advenir de sa collection de plantes nicotiana ? Une des plus grosses au monde, avec plus d’un millier de variétés de tabac et ses proches cousins.
Comme l’explique Sud-Ouest, finalement, elle n’a pas bougé.
Officiellement, elle appartient toujours au groupe Imperial Brands, propriétaire de la Seita, qui en a ouvert l’accès aux chercheurs du monde entier. Mais une collection de graines, contrairement aux timbres ou aux fèves, cela s’entretient. Il faut les replanter régulièrement pour produire des graines fraîches. C’est l’entreprise Bergerac Seed and Breeding (BSB) qui se charge de ce travail. Lire la suite »
Dans un contexte économique difficile, Périgord Tabac va fusionner avec Tabac Garonne Adour, ce qui aura pour conséquence la fermeture du siège (à Boulazac-Isle-Manoire) et le transfert du personnel au nouveau siège à Tonneins (Lot-et-Garonne). Explications de la Dordogne Libre.
La Dordogne a longtemps été une grande productrice de tabac. Sa culture s’est étendue sur l’ensemble du département.
•• « Aujourd’hui, on compte un peu moins d’une centaine de producteurs répartis sur le Bergeracois, la vallée de la Dordogne, le Sarladais et les environs de Montignac » souligne Laurent Testut, président de Périgord Tabac (voir 31 août 2019) depuis 2015 et producteur de tabac à Beaumontois-en-Périgord. Lire la suite »