Jugés par la 1ère chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux, les principaux suspects d’un vaste réseau international de trafic et contrefaçon de cigarettes démantelé en 2022 (voir 9, 8 et 6 janvier) ont entendu le réquisitoire du ministère public ce jeudi 11 janvier, quatrième jour du procès.
Une « enquête sans précédent » révélatrice de « l’importance du trafic qui se joue en France », a souligné le procureur selon l’AFP et Le Parisien.
Rappelant que les peines encourues étaient similaires à celles relevant du trafic de stupéfiants, il a requis de huit à dix ans d’emprisonnement ferme contre les trois principaux « fournisseurs » dont les sociétés ne servaient « que d’écran d’une industrie frauduleuse de cigarettes de contrebandes ». Lire la suite »