La délibération est passée à l’unanimité au dernier conseil municipal de décembre à Saint-Dizier (25 000 habitants, au nord de la Haute-Marne). Elle range la cité bragarde parmi les 600 premières communes à s’engager à contractualiser avec Alcome, l’éco-organisme en charge de la prévention et de la gestion des mégots dans l’espace public (voir 29 et 25 décembre 2023).
Le maire, Quentin Brière, a insisté sur le caractère dégradant de cette pollution et se réjouissant que sa ville « soit désormais débarrassée de ce fléau » selon L’Union.
•• Alcome va mettre à disposition de la Ville des cendriers de rues qui seront installés à proximité des « hot-spots », ces lieux de concentration de mégots abandonnés …
Pour prévenir leur apparition et même en réduire le nombre, la commune de Saint-Dizier devra édicter des arrêtés de police municipale notamment à l’encontre des exploitants et des maîtres de lieux qui génèrent ces concentrations de fumeurs. Les exploitants devront ainsi installer des cendriers aux entrées, assurer leur entretien et leur vidage régulier et mettre en place une signalétique.
De plus, les buralistes devront distribuer des cendriers de poche auprès de leurs clients, Alcome s’engageant à en fournir à raison de 50 cendriers par an et pour 1 000 habitants.
•• La commune de son côté prendra à sa charge le nettoyage des mégots abandonnés dans l’ensemble des espaces publics de son territoire et Alcome enlèvera les mégots collectés dans les cendriers de rue par quantité minimale de 100 kilos.
Enfin, il est prévu que, conformément à l’arrêté actant sa création, Alcome « s’engage à rémunérer les communes par le versement de soutiens financiers résultant de l’application d’un barème national » qui s’élève à un montant de 1,08 euro par habitant et par an, hors pondération annuelle, dans le cas d’une ville dont la population est comprise entre 5 000 et 50 000 habitants. Des sommes qui, sans constituer un pactole, ont aussi joué dans la décision de Saint-Dizier, conclut L’Union.