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29 Sep 2023 | Vapotage
 

Selon une étude publiée dans le British Journal of Healthcare Management, si 50 % des fumeurs adultes passaient à des alternatives moins nocives, le National Health Service (NHS) économiserait jusqu’à 597 millions d’euros par an (voir 21 août 2023).

Selon les recherches du MUSC Hollings Cancer Center, l’utilisation de cigarettes électroniques aurait aidé les répondants qui navaient pas pour intention darrêter de fumer à le faire.

C’est ainsi que débute un communiqué de RELX International (voir 2 janvier et 28 mars 2023) que nous reproduisons.

Les conclusions de deux études – l’une publiée dans le British Journal of Healthcare Management par Francesco Moscone, économiste à l’université Ca’Foscari de Venise et à l’université Brunel de Londres, et l’autre menée par le MUSC Hollings Cancer Center de l’université de Caroline du Sud – établissent que les cigarettes électroniques sont une alternative moins nocive pour la santé et permettraient d’économiser des millions d’euros de dépense en santé publique.

•• Des économies pour le système de santé

Selon l’étude de Francesco Moscone « Does switching from tobacco to reduced-risk products free up hospital resources? », si 50 % des fumeurs adultes passaient à des alternatives moins nocives, le National Health Service (NHS) britannique pourrait économiser environ 597 millions d’euros par an et réduire les hospitalisations de 13 %.

Avec un taux de conversion de seulement 10 % des fumeurs, ce seraient déjà 119 millions d’euros économisés, et une pression sur le système de santé considérablement réduite. Des ressources hospitalières cruciales seraient libérées pour d’autres traitements. En effet, les principales maladies causées par le tabagisme imposent un fardeau considérable au National Health Service.

D’autres recherches ont démontré que les cigarettes électroniques entraîneraient une réduction de 90 % à l’exposition aux substances chimiques, qui sont connues pour aggraver fortement les risques pour la santé. Moscone estime qu’un fumeur adulte qui abandonne les cigarettes traditionnelles pour une cigarette électronique pourrait réduire de 70 % les risques de maladies liées au tabagisme.

•• Les cigarettes électroniques comme alternative moins nocive pour arrêter de fumer

L’étude « E-cig can be valuable allies in achieving the goal of quitting smoking », menée par une équipe de chercheurs du MUSC Hollings Cancer Centre de l’université de Caroline du Sud, défend l’idée que les e-cigarettes pourraient aider les fumeurs adultes à arrêter de fumer.

Les données montrent que l’utilisation de la cigarette électronique aurait incité même les participants de l’étude qui n’avaient initialement pas l’intention de le faire à arrêter de fumer. Contrairement à toutes les recherches précédentes, l’originalité de cette étude menée par Carpenter et Smith est qu’il ne s’agissait pas d’une étude structurée : tous les participants ne voulaient pas arrêter de fumer et très peu d’instructions ont été données sur la façon d’utiliser le kit.

L’étude a montré que les membres du groupe utilisant une e-cigarette étaient plus susceptibles d’arrêter complètement de fumer par rapport aux cigarettes traditionnelles.

•• Quelles politiques sur les cigarettes électroniques en Europe ?

Le gouvernement français a annoncé une interdiction prévue des puffs, ce qui va à l’encontre de la stratégie de réduction des risques et pourrait pousser les vapoteurs adultes à revenir aux cigarettes (voir 3 septembre 2023). Dans le même sens, le nouveau gouvernement italien a également proposé une interdiction des ventes en ligne, rendant ainsi plus difficile pour les fumeurs adultes d’accéder à de meilleures alternatives (voir 2 août 2023).

Les deux études mentionnées ci-dessus soutiennent l’idée que l’adoption généralisée d’alternatives à moindre risque a le potentiel d’améliorer la santé des citoyens et pourrait alléger considérablement le fardeau pesant sur les systèmes de santé. Cela libérerait à son tour des ressources essentielles pour d’autres traitements et pour faire progresser davantage la lutte contre le tabagisme.

•• « RELX International réaffirme son engagement à fournir des alternatives de haute qualité aux fumeurs adultes qui souhaitent passer à une option moins nocive. Nous sommes déterminés à apporter notre contribution à un monde « sans tabac » et nous continuerons à investir dans la recherche et l’innovation pour nous assurer que nos solutions soient les meilleures contribuant ainsi à améliorer la santé publique et soutenir le système de santé » selon Chris Aikens, Responsable des affaires extérieures pour l’Europe de RELX International.