On sait que le dernier rapport KPMG, sur le marché parallèle du tabac en 2021, évalue à 34,5 % la part de la consommation de cigarettes en France ne venant pas du réseau des buralistes (voir 23 et 29 juin).
Parmi les cigarettes ne venant pas du réseau, il y a notamment des cigarettes de contrefaçon (cigarettes fabriquées dans des usines clandestines) : soit 7,9 milliards de cigarettes pour la France.
•• Il s’agit d’un niveau exceptionnel quand on le compare par rapport aux évaluations (toujours par KPMG) du volume de cigarettes de contrefaçon dans d’autres pays européens :
• Grèce : 1,7 milliard de cigarettes
• Italie : 470 millions de cigarettes
• Pologne : 350 millions de cigarettes
• Allemagne : 310 millions de cigarettes
• Espagne : 290 millions de cigarettes (ce qui laisse à penser qu’une bonne partie de la production des usines clandestines présentes dans le pays sont destinées à d’autres marchés …)
• Roumanie : 290 millions de cigarettes
• République tchèque : 190 millions de cigarettes
• Pays-Bas : 90 millions de cigarettes
• Danemark : 80 millions de cigarettes
• Belgique : 70 millions de cigarettes (même remarque que pour l’Espagne … )
• Bulgarie : 70 millions de cigarettes
• Hongrie : 50 millions de cigarettes
• Autriche : 40 millions de cigarettes
• Portugal : 30 millions de cigarettes.
•• En 2019, la même étude faisait ressortir la contrefaçon en France à 840 millions de cigarettes (voir 18 juin 2020). En 2020, nous avions fait déjà un bond à 5,9 milliards de cigarettes (voir 24 juin 2021).