Nous connaissons les chiffres du rapport KPMG sur le marché parallèle des cigarettes en France (part de ce qui ne vient pas du réseau des buralistes dans la consommation totale) : soit 35,4 % (voir 23, 24 et 27 juin).
En fait, d’après KPMG, le marché français des cigarettes, en 2021, s’est décomposé de la façon suivante, par rapport à une consommation totale estimée à 51,5 milliards de cigarettes (700 millions de plus par rapport à 2020) :
• 33,3 milliards de cigarettes achetées dans le réseau des buralistes (2,2 milliards de moins par rapport à 2020)
• 3,1 milliards de cigarettes achetées (dans des quantités autorisées ou pas) à l’étranger (600 millions de moins par rapport à 2020)
• 15,1 milliards de cigarettes de contrebande et contrefaçon (3,4 milliards de cigarettes de plus par rapport à 2020) : soit 6,5 milliards de cigarettes de contrebande (cigarettes revendues illégalement), 8 milliards de cigarettes de contrefaçon (cigarettes fabriquées dans des usines clandestines), 600 millions de cigarettes « illicit whites » (cigarettes homologuées sur d’autres marchés mais pas en France).
Notons qu’une telle proportion de la contrebande et de la contrefaçon correspond au niveau le plus élevé qui puisse être constaté au sein de l’Union européenne. Les paquets contrefaits portant principalement sur la marque Marlboro, la majorité étant des variantes « dutyfree ».
À suivre.