Alors que le ministre délégué des Comptes publics, Gabriel Attal, s’alarme de la récente découverte de trois usines clandestines de tabac en France (voir 5 décembre), on vient d’apprendre la découverte, en Espagne, d’une nouvelle usine clandestine spécialisée dans le tabac à rouler qui était sous le contrôle d’un réseau commercialisant ses produits par voie postale (voir 19 novembre, 4 juillet et 16 mars).
Comme l’on sait que le tabac à rouler va augmenter sensiblement de ce côté-ci des Pyrénées (voir 5 décembre), l’information ne manque pas d’être significative.
C’est la police nationale et les douanes espagnoles qui ont découvert – en croisant leurs propres informations – le « pot aux roses », en l’occurrence une petite usine clandestine située à Almodóvar del Río, près de Cordoue en Andalousie. Les trafiquants faisaient tout eux-mêmes : préparation du tabac, ensachage et envoi de sachets avec le produit fini un peu partout en Espagne. En passant par des services de messagerie.
La perquisition dans l’atelier a été menée le 18 novembre. Pour y saisir pas moins d’une tonne de tabac au total. Soit un trafic n’ayant rien d’artisanal.