Devant deux lycées de Lens (18 kilomètres au nord d’Arras, Pas-de-Calais), on ne trouve pas beaucoup de jeunes avec la puff à la bouche dès la sortie des cours, constate L’Avenir de l’Artois.
« Ici, les jeunes fument plus la cigarette ou ils vapotent la cigarette électronique », estime un lycéen au sujet de l’annonce de la prochaine interdiction de la puff (voir 3 septembre).
« Les marques vont s’adapter. D’ailleurs, il y a déjà des puffs rechargeables en vente. Cette interdiction ne va pas changer grand-chose. Il y a toujours un marché parallèle. Les jeunes peuvent s’acheter des cigarettes grâce à des intermédiaires » ajoute un autre.
Et selon les buralistes lensois, le marché s’est un peu épuisé. « De mon côté, la vente de puff a tout de même diminué. On peut dire qu’elle a été divisée par cinq. Aujourd’hui, ça ne représente plus grand-chose. C’est peut-être pour ça que le Gouvernement veut l’interdire. Par contre, les jeunes ne sont pas seuls consommateurs. Je vois des adultes de tout âge en acheter. La puff se vend plus en été » précise le patron du « Voltigeur ».
Une consœur fait le même constat : « oui, la puff se vend très bien en été. C’est sans doute grâce à son côté exotique. L’interdiction de la vente de cigarette électronique jetable ne va pas me bouleverser. On va trouver des alternatives ». (Voir aussi 10, 11 et 17 septembre).