Les récentes déclarations de Jacek Olczak, CEO de Phillip Morris International, dans les médias anglais ont suscité une multitude de commentaires, comme on s’en doute (voir 28, 29 et 30 juillet).
Notamment la réaction de l’association britannique Forest, présidée par le médiatique Simon Clark (voir 17 mai 2016, 6 mai et 26 septembre 2020).
Rappelons que Jacek Olczak a évoqué l’éventualité d’un bannissement des cigarettes combustibles du marché anglais, dans les 10 ans, si l’on offre aux fumeurs la possibilité de choisir des alternatives « avec l’information et la réglementation qui conviennent ».
•• Réponse de Forest dans un communiqué : « nous félicitons l’engagement de PMI dans une démarche de réduction des risques. Cependant, il y a des millions d’adultes qui aiment fumer des cigarettes et ne souhaitent pas arrêter : leur choix doit être respecté.
« Si Philip Morris souhaite quitter la cigarette, bonne chance, mais interdire la cigarette n’empêchera pas les gens de fumer. Cela va simplement lancer le produit dans les mains de groupes criminels qui auront le bonheur de vendre des cigarettes de contrebande et de contrefaçon à tous ceux qui en veulent, parmi lesquels des mineurs.
« Par rapport à l’arrêt de fumer, nous sommes plus partisans de la carotte que du bâton. Essayer d’obliger les fumeurs à arrêter par une mesure de d’interdiction des cigarettes ressort de l’intolérance et s’apparente à une quête insensée qui terminera mal. »
•• Simon Clark a déclaré, par ailleurs : « Personnellement, je pense qu’il y a de la place sur le marché pour les e-cigarettes, le tabac chauffé et les cigarettes traditionnelles. Je remarque que Philip Morris évoque l’interdiction des cigarettes – y compris celles de leurs concurrents – dans un pays où leur part de marché (moins de 10 %) est moindre que celle de leurs compétiteurs. »