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8 Juin 2016 | Trafic
 

confe_buralistes logoSuite à la publication du rapport KPMG sur le marché parallèle du tabac (voir Lmdt de ce jour), la Confédération des buralistes a réagi dans un communiqué (« 27,1 % de marché parallèle du tabac : il est temps de changer de politique ») que nous reproduisons intégralement :

« C’est avec stupeur que la Confédération des buralistes a appris le taux du marché parallèle du tabac en France pour l’année 2015, établi par KPMG : 27,1 %. Elle s’étonne de ce nouveau rebond alors qu’aucune nouvelle augmentation de prix n’a eu lieu l’année dernière. C’est une preuve flagrante du manque d’efficacité de la politique de lutte contre le tabagisme actuellement menée.

« Le nouveau taux de KPMG mesurant l’impact du marché parallèle du tabac en France (tout ce qui n’est pas approvisionné par le réseau des buralistes) vient d’être publié : 27,1 % de la consommation nationale, contre 26,3 % en 2014 ; alors qu’il était à 21,1 % en 2011. Le marché parallèle continue d’augmenter inexorablement.

« Cette hausse est d’autant plus marquante qu’il n’y a même pas eu de nouvelles augmentations de prix en 2015, et que les saisies des douanes ont bondi de 50 % », commente Pascal Montredon, Président de la Confédération des buralistes. C’est le différentiel actuel des prix du tabac entre la France et ses voisins qui explique cette progression continue.

« C’est bien la preuve que la politique de lutte contre le tabagisme menée ces dernières années ne fonctionne pas. Alors pourquoi Marisol Touraine s’entête-t-elle dans cette voie, en imposant le paquet neutre et en annonçant de nouvelles hausses de prix ? Pourquoi nous impose-t-elle plus de mesures contraignantes, sans preuve de leur efficacité ?», se demande Pascal Montredon.

« Ces 27,1 % de marché parallèle montrent bien la nécessité d’un plan de lutte interministériel contre toutes les formes de marché parallèle : le Ministère du Budget et de l’Intérieur avec de vrais objectifs de saisies, le Ministère de la Santé avec des campagnes de sensibilisation de l’opinion publique, le Ministère de la Culture pour mettre en place de vraies barrières législatives afin de contrer les trafics sur Internet ».