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8 Juin 2016 | Trafic
 

Logo KPMGNous reviendrons, ce jour et les prochains, sur les enseignements du rapport Sun 2015 de KPMG concernant le marché parallèle du tabac (voir Lmdt de ce jour et du 7 juin). C’est-à-dire sur la part du marché français de la cigarette qui n’a pas été achetée chez les buralistes.

Mais en voici déjà les chiffres-clés :

 27,1 % de marché parallèle en 2015 (contre 26,3 % en 2014).

 Ces 27,1 % se répartissent de la façon suivante : 14,6 % de contrebande et contrefaçon (achats à la sauvette dans la rue, dans des débits clandestins comme certaines épiceries nocturnes, sur Internet, trafics organisés entre particuliers etc.) ; 12,5 % de « ventes non domestiques légales » (achats à l’étranger : aux frontières ou dans des duty-free à l’étranger, dans des quantités autorisées … en principe).

 En tout, cela représente 16,7 milliards de cigarettes qui sont achetées en dehors du réseau officiel des buralistes. Soit, concrètement, une augmentation de 770 millions de cigarettes par rapport à l’année dernière.

 Cela représente plus de 4 milliards de manque à gagner fiscal pour l’État.

 La seule contrebande et contrefaçon – soit 9,1 milliards de cigarettes en 2015 – conforte notre pays comme celui de l’Union européenne dans lequel la consommation de cigarettes strictement illicites est la plus importante.

Il n’y a pas que pour le paquet neutre que nous sommes « au sommet de la vague ».

À suivre